27 oct. 2010

[Publications] La bio de Michel Ancel est dispo !!!

C'est avec un grand plaisir que je vous annonce que la biographie de Michel Ancel, réalisée par Daniel Ichibiah (avec la collaboration de Sébastien Mirc) est d'ores et déjà disponible chez les Editions Pix'n Love ! Ouvrage attendu par une horde de fans, ce bouquin est une véritable pépite, à la fois pour son contenu mais aussi pour sa finition exemplaire ! Il suffit de zieuter les quelques pages servant d'exemple pour s'en faire une idée bien précise. 

Avec ce livre, vous allez plonger dans les coulisses de cet homme de l'ombre, célèbre à travers ses créations (Rayman, les Lapins Crétins, Beyond Good and Evil ou encore King Kong), mais qui s'est toujours dévoué à la tâche avec une passion inébranlable. Il n'a d'ailleurs jamais quitté sa société Ubisoft et il est fort probable qu'il nous réserve de belles surprises pour l'avenir. Au travers de son témoignage et de ceux de son entourage, vous allez comprendre comment le Montpelliérain a mené ses projets. Un livre passionnant, indispensable pour les fêtes de fin d'année. A découvrir au plus vite !



[Test] Kirby Epic Yarn - Wii - IMPORT


Éditeur : Nintendo
Développeur : Good Feel
Date de sortie : 14 octobre 2010 (Japon) / 17 (US)

S'il y a bien une chose qu'on ne peut nous enlever, c'est notre nostalgie. A l'heure de la dématérialisation à outrance, il est parfois bon de se souvenir des choses simples qui égayaient notre jeunesse. On passait ainsi des heures à reluquer la boite du jeu fraîchement achetée, on lisait le livret durant le trajet qui séparait le magasin du domicile familial, on avait les yeux qui brillaient devant chaque allumage de console. Les dessins animés (en grande majorité japonais) avaient de vrais génériques, ce n'était pas de la gnan-gnan-mania constante comme on peut le voir actuellement. Bref, tout ça, c'est malheureusement une époque révolue. Adieu salles d'arcade, shoot'em up et simplicité enfantine mais exquise, place au grand public, au spectaculaire à gogo, au Paris Game Week, ses strass et ses paillettes. C'est triste. Heureusement, certains éditeurs, dont Nintendo, n'oublient pas les fondements de ce pourquoi le jeu vidéo existe. Ou comment donner une vraie leçon aux autres...


Depuis le trailer de l'E3, il m'était impossible d'attendre la sortie française pour découvrir ce titre. Jouissant d'une patte graphique unique en son genre, Kirby Epic Yarn (ou Keito no Kirby en jap') fait très justement dans la dentelle... dans la laine, dans les formes mouvantes et élégantes. Mix artistique entre Little Big Planet et Yoshi's Story (le fameux titre de la Nintendo 64), ce nouveau bijou made in Nintendo hypnotise dès les premières secondes. Les développeurs du jeu ont juste tout compris ! La démarche de la petite boule rose est mignonne à souhait mais c'est surtout l'animation générale (et les idées l'entourant) qui force le respect. Le jeu se joue avec la Wiimote positionnée à l'horizontale, comme une manette traditionnelle. La croix permet à votre personnage de se déplacer et c'est justement dans sa progression que le jeu explose de toute sa magie. Tout est en mode filaire, fait de tissu, de laine, de décors qui se déplient... c'est un bonheur visuel !

Dans le cadre d'un jeu "normal", appuyer deux fois sur la même direction permet au héros de courir. Ici, c'est différent ! Kirby se transforme en voiture et gagne ainsi de la vitesse. Lorsque vous sauter en l'air, ses pieds se transforment en ressort, et si vous appuyez sur le 2, le bonbon rose fluo se grime en parachute. Dans l'eau, il devient sous-marin, etc, etc. C'est absolument génial et on se régale de ces diverses séquences. Dans les faits, il s'agit d'un bête jeu de plateforme, destiné à la fois aux joueurs affirmés comme plus occasionnels. L'impossibilité de mourir risque d'en gêner certains, mais c'est une telle balade onirique qu'on apprécie le fait de voyager de la sorte, sans être trop déranger. Malgré tout, les ennemis sont bien présents, tout comme les boss. Pour en venir à bout, diverses techniques sont à mettre en place, même si la finalité consiste à les détricoter en leur donnant des coups (Kirby dispose d'un fil étoilé permettant d'interagir avec son environnement). Les boss sont d'ailleurs très originaux et ces rixes sont très amusantes.

Chose amusante dont nous n'avons pas parlé : chaque niveau contient une métamorphose spécifique. Comprenez par là que vous êtes amené, pour terminer le niveau, à vous grimer en tank, en voiture de course, ou en camion de pompier pour éteindre les flammes. Le nombre de transformations est plutôt garni et c'est une habile manière de varier le gameplay. Par ailleurs, Kirby Epic Yarn est un concentré d'idées toutes plus rafraîchissantes les unes que les autres. Il n'est pas rare d'être soufflé par certains concepts, comme le fait d'ouvrir une fermeture, de se balancer à l'aide de boutons de manchettes, de prendre la forme d'un sous-marin pour nager dans les profondeurs. Le mieux est de les découvrir tant celles-ci sont un exemple même de la culture du jeu japonaise.

Avec ses différents mondes divisés en plusieurs niveaux et sa gaieté constante, Kirby Epic Yarn est un véritable coup de coeur ! Si l'absence de challenge est une tare, elle est rapidement oubliée pour se laisser emporter par ce jeu de plateforme haut en couleurs. Les acharnés seront intéressés de savoir qu'il existe un vrai principe de la collectionnïte dans le jeu. Chaque niveau cache trois objets qui permettent, petit à petit, de personnaliser des appartements prévus à cet effet. Il est également possible de gagner des musiques supplémentaires et de débusquer différents passages secrets. Pour obtenir 100%, il faut s'accrocher.

Vous l'aurez compris, Kirby Epic Yarn est un jeu fabuleux qui vient finaliser un mois d'octobre franchement tonitruant. Novembre s'annonce du même acabit et il est difficile de faire un choix judicieux sans se ruiner. C'est déjà le cas avec les sorties françaises alors si en plus, il faut rajouter l'import, ça devient compliqué. Reste que la sortie française de Kirby Epic Yarn peut être attendue au tournant. En plus d'être merveilleux graphiquement, la galette est une pépite de légèreté, de gameplay simple mais efficace, le tout enrobé dans des couleurs pastels qui fleurent bon les bonbons (à lire vite). Et une fois n'est pas coutume, les mélodies sont servis par un piano aux douces mélopées. Si vous ne craquez pas maintenant, 2011 sera vous convaincre. Un vrai coup de coeur, qui plus est, jouable à deux simultanément.



[Divers] Need for Speed III Hot Pursuit - Le patch 7/Vista

Voilà une news qui pourra en ravir plus d'un. Hier, la démo de Need for Speed : Hot Pursuit m'a donné envie de rejouer à l'un de mes jeux préférés sur PC : NFS III Hot Pursuit. Manque de bol, si le CD n'est pas abimé, j'ai eu la malchance de découvrir que le jeu est totalement ininstallable sur Windows 7 ou Windows Vista. Hors, ce titre est probablement l'un des meilleurs NFS jamais sorti (pour moi, c'est le meilleur avec le II). Forcément, le titre a vieilli mais c'est toujours un méga panard de foncer dans ces décors au level design génial et aux environnements variés. J'y ai passé des heures en compagnie de mon cousin à l'époque et revivre cette sensation aujourd'hui est très plaisante, même si la force du jeu se situe surtout en multi (à deux joueurs en écran splitté, c'est l'éclate totale). Mais j'ai gardé le meilleur pour la fin :)

Le jeu est disponible légalement sur Abandowares Utopia. Il suffit d'y installer ce patch pour s'éclater :) On dit merci qui ?

26 oct. 2010

[Test] Vanquish - 360/PS3




Éditeur : SEGA
Développeur : PlatinumGames
Date de sortie : 22 octobre 2010

Qu'on aime les productions de PlatinumGames ou pas, difficile de rester de marbre devant Madworld ou Bayonetta. Le premier misait sur son aspect noir et blanc et sa violence caricaturale tandis que le second prônait les affrontements chorégraphiés, le tout enrobé dans une plastique de rêve. Avec un tel C.V, autant dire que Vanquish était attendu au tournant. Présenté en long, large et travers (notamment durant la Japan Expo de cet été), le jeu de Shinji Mikami (créateur de Resident Evil) a enfin débarqué dans les magasins. Third Person Shooter dans toute sa splendeur, le titre de SEGA revisite le genre en multipliant le rythme des joutes par dix. Sensibles s'abstenir.


C'est le foutoir sur Terre. Une organisation criminelle, appelée l'Ordre de l'Étoile Russe, a décidé de prendre le monde sous sa botte. Possédant une force de frappe colossale, elle n'a pas hésité à reprendre le contrôle de Moscou et à attaquer une station orbitale détenant une arme de puissance destructrice. Pour servir d'exemple, le rayon a été dirigé sur San Francisco, faisant un grand nombre de victimes et des dommages collatéraux. L'illuminé qui dirige le groupuscule souhaite créer un Nouvel État russe. Le temps est compté, le sort de la planète se résume à une poignée de soldats d'élites, la DARPA, dont vous faites parti.

C'est dans ce contexte que vous êtes lancé sur le champ de bataille en la personne de Sam Gideon. Fumeur de son état, ce grand gaillard possède une armure qui booste ses capacités humaines. Il est alors capable de se déplacer très rapidement, tout en faisant mouche la plupart du temps. Au premier abord, Vanquish n'est qu'un Third Person Shooter de plus, prenant place dans le futur. Mais rapidement, le jeu de PlatinumGames démontre à qui veut l'entendre qu'il ne joue clairement pas dans la même catégorie que le reste des productions.

Même si le jeu se résume à une sorte de tir de pigeon, son ambiance fait qu'il est difficile de lâcher la manette. C'est d'autant plus vrai lorsqu'on joue avec les dialogues japonais (les dialogues français étant surjoués et vraiment ratés) et sous-titres français. Vanquish ne fait pas dans la dentelle, avec des champs de bataille assez ouverts et des ennemis en pagaille. Chaque mouvement réalisé par Sam rappelle la grâce de Vanessa dans P.N.0.3 sur Gamecube, un autre jeu de Shinji Mikami. A la fois habile dans le combat au corps à corps et à distance, Sam est également capable de glisser à grand vitesse sur le sol, grâce à des petits réacteurs positionnés dans son dos. Néanmoins, attention à la surchauffe ! En effet, si vous parvenez à cette extrémité, vos mouvements deviennent alors moins rapides et il est difficile de se dépêtrer du feu ennemi. Pour le reste, c'est du boum-boum, avec un système de planque à la Uncharted, Gears of War et compagnie.

Lorsque vous êtes à deux doigts de lâcher la rampe, le jeu passe en mode "bullet time" (au ralenti) vous laissant alors une chance de vous en sortir. Au fil de votre progression, l'arsenal se fait de plus en plus conséquent, avec des armes nombreuses et variées. Et elles ne seront pas de trop pour venir à bout des ennemis plus impressionnants, tels que l'immense robot de la démo (qui revient plusieurs fois dans le jeu). Dernier détail et non des moindres, vous pouvez soigner vos camarades blessés, afin qu'ils vous donnent une arme ou des munitions.

Bien que se finissant rapidement, Vanquish est l'un de ces titres qui laissent une empreinte indélébile. La réalisation en met plein la vue du début à la fin et les niveaux s'enchaînent non stop jusqu'au dénouement final. L'aspect série B est parfaitement assumé et une fois le jeu terminé, il est possible de s'adonner à une série de défis qui raviront les acharnés. Sega et PlatinumGames ont frappé fort, il ne lui manque pas grand chose pour obtenir la note ultime. Peut être un mode en ligne. Mais c'est si bon qu'on en redemande !






25 oct. 2010

[Test] Professeur Layton et le Destin Perdu - NDS



Éditeur : Nintendo
Développeur : Level-5
Date de sortie : 22 octobre 2010

Big Ben résonne, Londres vaque à ses occupations tandis que les bus et autres taxis sillonnent les artères de la ville. Dès le départ, le ton est donné, les séquences en dessin animé sont exceptionnelles tout comme le doublage français. Quelques minutes suffisent pour comprendre que la barre a été, une nouvelle fois, placée très haut.

Tout commence alors que nos deux compères reçoivent une lettre pas piquée des hannetons. Il semblerait que Luke ait écrit cette missive du futur et bien évidemment, nos gaillards vont tenter de percer le mystère. Ils vont dès lors se retrouver dans une situation bien inconfortable, luttant contre un gang qui sème la pagaille dans un Londres totalement bouleversé et ravagé. Après deux opus aux scénarios de grande qualité, ce dernier volet va encore plus loin en matière de révélations et de retournements de situation. Passionnant de bout en bout, on est littéralement happé par cette histoire.

Au programme, ce ne sont pas moins de 165 énigmes qui vous attendent au tournant. Encore une fois, Level 5 s'est fait plaisir, en mariant logique et mémoire visuelle, le tout servi sur un plateau d'argent. Si les casses-têtes les plus ardus se situent dans le dernier quart du jeu, il faut se crever les méninges à bien des reprises, mais c'est aussi pour ça qu'on aime les Professeur Layton. Pour récupérer des points Picarats, il n'y a pas trente six solutions ! On retrouve également les fameuses pièces à dénicher dans les décors, celles-ci permettant de débloquer des indices dans le cadre d'énigmes qui vous prennent un peu trop la tête. Les coups de pouce sont appréciables ! Quelques nouveautés sont néanmoins à signaler, il existe des énigmes "spéciales" s'inscrivant dans le contexte. Pour les réussir, seule votre matière grise compte, la faute à l'absence d'indices. L'autre élément inédit, c'est la possibilité d'acquérir la solution de l'énigme qui vous bloque en achetant trois indices. Il ne reste qu'à suivre les indications pour parvenir à la résoudre. Dernier détail et non des moindres : les mini-jeux sont de la partie, et ils sont tous inédits ! Une bonne manière de prolonger l'expérience de jeu !

Comme on s'y attendait, Professeur Layton et le Destin Perdu est une excellente cartouche ! La réalisation et la maîtrise scénaristique forcent le respect, tout comme la qualité globale des énigmes. La jouabilité de ces dernières change constamment mais s'avère toujours très ergonomique. Trois jeux sans faute note, nous ne sommes pas prêt de voir la série disparaître. Et c'est tant mieux, tant celle-ci convient aussi bien aux joueurs confirmés que plus occasionnels. Foncez !



22 oct. 2010

[Review] Super Double Dragon - Super Nintendo


Ah, ça faisait longtemps ! Débordé depuis un moment, j'ai eu le temps de réaliser cette petite review ! Pour l'occasion, j'ai choisi Super Double Dragon sur Super Nintendo. Bien que j'ai découvert ce titre sur le tard, il s'agit d'un beat'em all bien sympatoche qui m'a séduit par la qualité de son animation, son ambiance sonore et sa durée de vie, plutôt correcte, pour ce genre de soft. Bon, la vidéo est assez courte mais promis, dès qu'on a un peu plus de temps, on s'occupe d'en faire de plus longues.

[Divers] Sonic the Hedgehog 5 ?

Attention ! Méga bombe ! Ce Sonic Fan Remix a été réalisé par deux petits génies (Pelikan 13 et Mercury) et fout presque la honte au Sonic 4 sorti tout récemment sur les plateformes de téléchargement de nos chères consoles. Il est de bon ton néanmoins de signaler qu'il n'y a que trois niveaux et que chaque élément a pu être ainsi travaillé à la moelle. Le résultat est tout simplement exceptionnel et se déguste à cette adresse. Pas besoin d'avoir un PC qui tue, les programmeurs ont ajouté une fonction qui permet de baisser le niveau de détails selon votre config'. Et si vous avez encore des doutes, lorgnez la vidéo qui suit... elle devrait vous faire changer d'avis. C'est bluffant ! SEGA, embauchez-les !

21 oct. 2010

[TEST] Exhumed - SEGA Saturn

Baptisé Power Slave chez les "Mac Donalds", ce doom-like nous propulse dans un univers bien différent de ce qui se faisait à l'époque (bases futuristes pour Doom et châteaux forts pour Hexen). En effet, vous allez partir pour une aventure éprouvante dans le monde des pyramides, des momies et de la magie !

Une force maléfique pilleuse de tombe s'accapare du corps momifié du pharaon Ramsès afin de dominer le monde. Vous avez été choisi pour aller sauver l'humanité et ramener la momie de son sommeil éternel. Arrivant par hélicoptère sur les lieux, vous perdez son contrôle et sautez avant que l'engin ne s'écrase. Manque de chance, impossible d'émettre un signal radio; les pièces de l'émetteur son éparpillées à travers le vaste monde de Karnak que propose le jeu.

Les premières minutes s'avèrent laborieuses avec une lame de Seft (une sorte de coupe-coupe) qui demande beaucoup de maîtrise mais heureusement que le revolver pointera le bout de son canon assez tôt. Votre arsenal est des plus classiques : Fusil mitrailleur M-60 (une des meilleure armes selon moi), grenades, lance-flammes (efficace sur les momies), sceptre magique, bagues cracheuses de boules de feu puis un bracelet, qui, lorsque vous l'enfilez, l'oeil du dieu Râ apparaît sur votre main (détail qui renforce l'ambiance Egyptienne) !
A l'instar des autres jeux du genre, Exhumed ne propose pas de munition ou de medkit : des sphères apparaissent suite à la mort d'ennemis; pour survivre il faudra donc chasser !...Mais aussi chercher. Oui, Exhumed ne s'arrête pas à de l'action pur et dur. Pour finir chaque lieu, vous devrez trouver 4 symboles pour ouvrir les portes correspondantes afin d'atteindre votre chameau qui vous emmènera dans un lieu encore inexploré tel que pyramide, marécage, lieux sacré, volcans en fusion, grotte, etc... Enfin, divers objets sacrés permettront d'atteindre des parties inaccessibles de certaines zones comme par exemple un masque à oxygène, une protection contre les marécages empoisonnés, des sandales pour sauter plus haut, etc...Et n'oubliez pas que vous êtes chez les égyptiens : nombreux sont les pièges vicieux !
 
Techniquement, la réalisation met en valeur les possibilités de la machine : animation fluide, jeu traduit en français, graphisme fin, effets de lumières et de transparences réussis (et oui, sur Saturn !) et ambiance soutenue grâce à un travail remarquable sur la partie sonore : bruitages des armes claquants et dynamiques (surtout pour le M-60) accompagnés sur de sublimes musiques. Voilà de quoi nous plonger totalement dans le rythme effréné du jeu mais il n'est pas sans défauts : peu de boss, diversité des ennemis restreinte et certains passages (sous l'eau particulièrement) sont saccadés. Je vous rassure, ce sont les seules ombres que comporte le jeu.

Ce joyau développé par Lobotomy Software, qui a bien fait parler de lui n'est autre qu'un killer app' Saturn. Il doit faire absolument parti de votre collection. Aucun autre jeu (à part Shenmue) n'a été pour moi aussi immersif ! A quand un Exhumed 2 ?

Source screenshots : Murazame pour Satakore.com




Nous sommes face au plus beau doom-like réalisé sur Saturn. Les environnements sont tous différents et soignés. Les cités égyptiennes n'ont jamais été autant palpables ! Enfin, les effets de lumière sont impressionnants.


Le moteur du jeu est ultra fluide et les ralentissements complètement absents. Oui, c'est faisable sur Saturn.



Instinctifs, les commandes sont acquis en 5 secondes...


L'univers sonore a été soigné comme jamais. Les musiques nous transportent et renforcent sévèrement l'ambiance si particulier. Les bruitages sont du même niveau (mention spéciale pour le M-60 ! )

20 oct. 2010

[Publications] La bio de Michel Ancel arrive... Baaaaaaaaaah !

Actuellement chez l'imprimeur, la biographie de Michel Ancel débarque tout bientôt ! L'occasion pour vous de découvrir l'univers du créateur de Rayman, de Beyond Good and Evil ou encore des Lapins Crétins. Écrit par Daniel Ichbiah, l'auteur de la Saga des Jeux vidéo (également disponible aux Éditions Pix'n Love), cet ouvrage vous invite à pénétrer dans les coulisses de ces jeux hors du commun, tout en pénétrant dans l'intimité de ce grand monsieur du jeu vidéo qu'est Michel Ancel. Promis, on vous tient au courant !


19 oct. 2010

[Test] Naruto Shippuden Ultimate Ninja Storm 2 - PS3/360


Éditeur : Namco Bandai
Développeur : CyberConnect 2
Date de sortie : 15 octobre 2010


Quelle claque mais quelle claque ! Naruto Shippuden Ultimate Ninja Storm 2 vient de me mettre une turbo-baffe comme j'ai pu en prendre rarement. Jamais une adaptation vidéoludique n'a été aussi loin dans la retranscription d'une œuvre, qu'il s'agisse d'un manga, d'un anime ou encore d'un film. Si le jeu propose un mode combat en local et en ligne (avec pas moins de 42 personnages, dont certains sont à gagner), sa grande force réside dans le mode Aventure Ultime.

Ce dernier relate les évènements se produisant entre le retour de Naruto au village de Konoha (après trois ans d'entraînement auprès de Jiraya, le fameux "Ermite Pervers" comme notre héros aime l'appeler) et son affrontement contre Pain. Grosso modo, cela va du tome 29 au tome 48. Autant dire qu'il y a de quoi faire. Le jeu se découpe en plusieurs parties bien distinctes. Il y a tout d'abord l'exploration au cœur du village de Konoha mais vous êtes rapidement amené à sortir de celui-ci pour vous rendre dans les lieux chers au manga : le village du Sable, le Pont du Ciel et de la Terre, le repaire d'Orochimaru ou encore la Forêt Interdite. Chacun de ces environnements sont, en réalité, assez éloignés. Mais pour les besoins du jeu, les développeurs ont limité les déplacements du joueur, évitant à celui-ci de se taper des aller-retours incessants et surtout longuets. Au départ, quelques missions vous sont demandées par le 5ème Hokage, Tsunade, mais elles ne sont là pour que servir de tutorial, histoire de se familiariser avec les commandes. Par la suite, il est possible d'obtenir des quêtes annexes, soit auprès de Tsunade, soit en parlant avec les habitants de Konoha qui ont parfois besoin d'un coup de main. C'est le cas de la mère qui a perdu sa fille ou encore de l'homme qui recherche des poupées maudites. Certaines missions s'éternisent tout au long du jeu, comme celle attribuée aux perles de Ton Ton, le fameux cochon de Shizune. Il est également possible d'acheter des items (en passant par les magasins du village) ou d'en confectionner via les cueillettes que vous faites. Bref, on s'y croit, d'autant plus que les graphismes en mettent plein la vue.

Mélange de 3D et de 2D, Naruto Shippuden Ultimate Ninja Storm 2 est absolument magnifique. Mais pour entrevoir le potentiel du jeu, il faut suivre la trame principale qui relate les évènements du manga. Un travail exceptionnel a été abattu, afin de retranscrire les différents affrontements. Tout d'abord, il faut savoir qu'on ne dirige pas uniquement Naruto. D'autres personnages sont concernés, comme Shikamaru, Kakashi mais aussi Sasuke ou encore Sakura. La maniabilité ne pose absolument aucun problème et on se prend très vite au jeu. Comme dans un jeu de combat classique, les affrontements permettent au joueur de donner coups de poing, coup de pied et ajoutent les éléments de la série, comme la permutation (via une esquive, vous passez instantanément dans le dos de l'adversaire) ou encore l'utilisation du chakra. Lorsque la jauge inhérente à ce dernier (elle est située sous la barre de vie) est pleine, vous pouvez alors activer des super attaques. Il est aussi possible, selon les moments, de compter sur des aides extérieures. Ces personnages viennent en soutien et interviennent lorsque la jauge de soutien est remplie. Une simple pression sur l'un des touches de la tranche suffit. C'est plutôt bien amené et ça rend les rixes encore plus spectaculaires.

Mais pour retranscrire l'incroyable sensation des combats de Naruto, il a fallu aux développeurs trouver un stratagèmes ingénieux. C'est dans ce but qu'interviennent les QTE (Quick Time Event). A l'écran, vous avez des touches qui s'affichent et vous devez reproduire la combinaison. Cela donne lieu à des séquences phénoménales, comme on peut en voir dans l'anime. C'est le cas des membres de l'Akatsuki qui disposent d'attaques hallucinantes (les 100 pantins de Sasori en est un exemple, l'invocation d'Orochimaru également). Ces cinématiques interactives sont si puissantes qu'on en redemande, et plus vous avancez dans le jeu, plus vous vous en prenez plein les yeux. C'est une vraie claque en matière de mise en scène !

On pourrait parler des heures de Naruto Shippuden Ultimate Ninja Storm 2 mais il suffit de regarder les quelques images (maison) du test ou de regarder la vidéo qui suit pour comprendre que, décidément, on est en présence d'un jeu absolument exceptionnel, tout d'abord pour les fans, mais aussi pour les néophytes qui désirent découvrir l'univers créé par Masashi Kishimoto. Parmi les défauts, on regrette les quelques allers-retours et l'absence des musiques originales (heureusement, les thèmes musicaux sont très bons). Dommage également que les chargements soient parfois un peu trop présents. Rien de grave, qui viendra entacher cette réussite vidéoludique. En matière de cel-shading, c'est une certitude, il y aura un avant et après Naruto Shippuden Ultimate Ninja Storm 2. Et là, tout est dit. 



18 oct. 2010

[Test] Medal of Honor - PS3/360


Éditeur : Electronic Arts
Développeur : Electronic Arts/DICE
Date de sortie : 14 octobre 2010

Même si on l'oublie fréquemment, la presse a une force de dissuasion assez redoutable. Il suffit qu'un jeu très attendu soit plus ou moins bien noté pour qu'une foule de joueurs passent à côté. On ne le répètera jamais assez mais l'habit ne fait pas le moine et des titres perfectibles techniquement peuvent s'avérer d'agréables surprises. On a un peu l'impression que la tolérance n'existe plus dans ce bas monde. Tout ça pour dire que Medal of Honor est un titre qui mérite qu'on s'y attarde. Malgré une campagne solo plutôt courte, la galette d'Electronic Arts a bien des atouts dans sa manche. Il n'y pas que Call of Duty dans la vie !

Premier constat et non des moindres : la mise en scène est soignée. Dès le départ, on est immergé dans une ambiance assez étouffante, grâce à des voix agréables et des situations bien amenées. Exit la seconde guerre mondiale chère à la série, place à un conflit dont l'horreur est bien réelle : l'Afghanistan. Ça n'a l'air de rien comme ça, mais le fait qu'il s'agisse d'une guerre d'actualité change la donne en matière d'immersion. Pour l'authenticité, difficile de faire mieux.

Le scénario nous plonge dans une zone retranchée de l'Afghanistan, chaque section de l'histoire étant focalisée sur l'une des trois escouades que vous incarnez au cours du jeu. Chacun de vos actes a une répercussion sur la manière d'opérer de l'autre groupe. La tension monte crescendo au fur et à mesure des missions, d'autant plus que les développeurs n'ont pas lésiné sur les effets. C'est sans doute là la grande force de ce Medal of Honor nouvelle génération. Sans révéler le scénario, bien patriotique comme vous pouvez l'imaginer, sachez que certains moments sont particulièrement épiques, et on en prend plein la tronche. Lorsqu'on se retrouve dans une embuscade, il faut montrer les crocs et dézinguer tout ce qui passe devant votre viseur, en veillant à bien vous planquer. Comme dans la réalité, on sent que les développeurs ont voulu montrer au joueur que le terrain est quadrillé par l'ennemi et qu'on est à deux doigts d'y rester. C'est vraiment bien fichu.

Ce qui est appréciable, c'est que le jeu ne se coltine pas à du tir aux pigeons. On note certaines phases d'infiltration, des séquences en hélicoptère ou encore en quad. Alors oui, c'est court, mais c'est intense et je préfère ce type de production à un soft qui dure trois plombes mais qui se révèle chiant à la longue. Graphiquement, il se trouve dans la moyenne des FPS actuels, avec néanmoins quelques problèmes d'affichage, quelques bugs et des textures assez fadasses. Il faut tout de même noter la présence de quelques plans magnifiques, avec les montagnes, le coucher de soleil, et un paysage à perte de vue.

En fait, Medal of Honor est un bon jeu, qui se laisse savourer du début à la fin... à condition de suivre les scripts sous le bout des ongles, sous peine de se retrouver bloqué. Durant mes différentes parties (je n'ai pas terminé le jeu d'une traite), il y a eu quelques égarements du jeu. Rien de grave, car il suffit de charger le dernier point de passage pour remettre tout dans l'ordre. Pour le reste, les musiques sont excellentes et le doublage français ne l'est pas moins. Encore heureux, quand on sait que les gars n'arrêtent pas de causer. C'est un peu la tendance actuelle, permettant une meilleure immersion. On se sent impliqué dans notre mission. Pour terminer, il est bon de glisser un mot sur le multi. Réalisé par DICE, il est assez classique dans la manière de l'appréhender, avec des modes de jeu bien connus des habitués. Malgré tout, le spectacle est assuré grâce à des cartes bien pensées, des graphismes agréables et un système d'expérience qui permet de faire évoluer son soldat.

En attendant le prochain Call of Duty, qui s'annonce lui aussi assez sympa, il serait bien dommage de passer à côté de Medal of Honor si vous êtes amateur du genre. Si l'ensemble s'avère assez classique, il reste équilibré et ses fondations sont plus que solides, avec une belle mise en scène, des dialogues bien écrits, des situations où vous contrôlez tout ou rien et des séquences chocs. Moi, ce n'est clairement pas ce que j'appelle un mauvais jeu. Loin de là. Medal of Honor fait les choses différemment de Call of... C'est plus intimiste, moins axé sur le spectacle à outrance.