29 juil. 2011

[Test] Super Mario Land 2 - Game Boy

Ah là là là, je vais vous parler d'une époque que les moins de vingt ans n'ont absolument pas connue. Aujourd'hui, les écrans sont rétro-éclairés, proposent une définition haute définition et bien évidemment, les consoles portables en profitent. A l'époque, avec la Game Boy et sa monochromie, je me souviens que j'y jouais avec une petite lampe dès lorsque le temps était mausade. Sans soleil, il fallait anticiper, et c'est pourquoi j'ai acheté, plus tard, la fameuse loupe lumineuse qui s'installait sur la portable. Il faut dire que la Game Boy, aussi fabuleuse soit-elle, ne proposait pas de réelles nuances de gris, c'étaient plutôt des nuances verdâtres, plus ou moins marquées. Le fameux écran Dot Matrix en aura d'ailleurs joué bien des tours au concepteur regretté de la machine : Gunpei Yokoi. D'ailleurs, je vous invite à découvrir, sans plus attendre, la biographie de Gunpei Yokoi aux Editions Pix'n Love. Cet ouvrage, absolument passionnant, revient notamment sur la conception de la Game Boy, avec cette fameuse histoire du Président de Nintendo (de l'époque), Hiroshi Yamauchi, qui découvre le premier prototype de la machine et qui s'écrit : "Mais on n'y voit strictement rien, on ne peut pas vendre un truc pareil !". Gunpei Yokoi a alors dû faire des pieds et des mains pour se sortir d'une telle situation. 



Tout ça pour dire que cette Game Boy m'a fait passer des moments absolument merveilleux, ne serait-ce qu'avec Astérix ou encore les Schtroumpfs. Et forcément, pour moi qui ait préparé ces dossiers dans Pix'n Love, c'est toujours un drôle de sentiment d'interviewer les concepteurs de ces jeux qui ont bercé mon enfance. A côté de ça, j'ai aussi joué beaucoup au Tom & Jerry de THQ (cette boite était synonyme de bouses vidéoludiques autrefois, mais s'en sortait pas mal sur consoles portables), à FIFA 94 (grand jeu !) ou encore au jeu dont je veux vous parler aujourd'hui : Super Mario Land 2 ! 



Ce titre m'a fait l'effet d'une baffe, car on se retrouvait, ni plus ni moins, devant un jeu digne d'une console de salon. Personnages imposants et charismatiques, animations au top, mondes super variés et riches en secrets... cette cartouche Nintendo (que j'ai reçu pour ma grande communion au passage) est aussi celle de la première apparition de Wario. Bref, un très gros souvenir que j'ai décidé de présenter dans ce test posté sur le site Total-Manga. J'ai largement passé plus de 200 heures sur cette cartouche, et elle m'a fallait de nombreuses crises à cause des piles qui se faisaient de plus en plus rares.

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27 juil. 2011

[TEST] Call of Juarez The Cartel - 360/PS3


Editeur : Ubisoft
Développeur : Techland
Date de sortie : 21 juillet 2011

Plus qu'un test, ce texte est avant tout un coup de gueule...


Je pense parfois qu'il est bon d'ouvrir sa gueule. Si la série des Call of Juarez reste loin d'être la plus connue de la ludothèque de chez Ubi Soft, il est indéniable qu'elle apporte une atmosphère "western" des plus réussies. Après deux volets particulièrement sympathiques, The Cartel se pose comme un troisième épisode moderne. Exit les pérégrinations dans les années 1800, place à une confrontation politique entre les Etats-Unis et le Mexique. Trois agents, que tout oppose, vont devoir coopérer pour démanteler un trafic de grande ampleur, tout en ayant la mission de protéger une femme , Jessica Stone. 

J'ai parfois du mal à comprendre comment certains jeux sont notés. Si The Cartel affiche des défauts en pagaille, on est pourtant happé par une histoire qui tient la route et des séquences, à la fois de shoot et de conduite, qui mettent dans l'ambiance. Alors que les sites français sont en train de littéralement l'assassiner (ce qui ne semble pas être le cas de l'autre côté de l'Atlantique), je n'arrive pas à comprendre que ce titre soit jugé comme tous les autres, alors qu'il est vendu au prix de 40 euros neuf. Au risque de passer pour un grincheux, j'ai pris bien plus de plaisir avec ce FPS sans prétention qu'une grande majorité de jeux sortis depuis le début de l'année. Peut-être est-ce une question d'ambiance avec cette rivalité marquée entre Kim, Ben ou encore Eddy (les trois agents que le joueur peut incarner, au choix, en début d'aventure - avec différentes bifurcations scénaristiques, chacun agissant pour son propre compte et son propre intérêt). Si le gameplay est des plus classiques, les phases en caisse, à défaut d'être excellentes, se révèlent fun à jouer. Il est important également de noter la qualité de la bande sonore, que j'ai vraiment adoré.

Donc non, clairement, je ne comprends pas. De voir des notes oscillées entre 8 et 10/20, j'ai un peu de mal à piger. A 40 euros, avec son mode coopération, ses 8 heures de jeu, ses graphismes datés mais pas catastrophiques ou encore son ambiance, je ne comprends pas qu'il soit jugé de la même manière qu'un autre titre à 70 putains d'euros. En revanche, le jeu est complètement raté au niveaux du placement des doublages (pas pourris mais perfectibles). Il m'est arrivé de me retrouver avec des doublages n'ayant rien à voir avec l'action se déroulant sous mes yeux. Strange ! Les environnements traversés sont plutôt variés et de nombreuses fusillades se passent bel et bien dans des décors de far-west. On ne perd donc pas complètement l'ambiance de Bound in Blood. Autrement, on déambule d'un champs de marijuana à un quartier malfamé ou encore une hacienda. Il y a également un passage au cœur d'une discothèque. Les courses poursuite permettent de conduire (logique), mais aussi de tirer lorsque c'est votre coéquipier qui a le volant. Vous pouvez sortir par la fenêtre et vous engouffrer dans la voiture, en cas de blessure (l'écran devient rouge, il faut donc se protéger jusqu'à retrouver une bonne santé, un classique du jeu moderne).

Pour le reste, peut être que j'ai des goûts de merde et qui ne collent pas à l'ensemble de la profession et des joueurs, mais je ne vois pas pourquoi je devrais me taire sur un jeu que j'ai vraiment aimé. On est d'accord pour dire que si le titre avait été proposé au prix fort, il n'aurait eu aucun intérêt. A 40 €, il est peut être intéressant de changer de regard sur une production plaisante, et avec un scénario qui n'est pas celui qu'on voit dans tous les FPS. Ce n'est pas parce qu'il s'agit d'un jeu développé en Pologne qu'il faut le bouder, malgré ses défauts qui s'accumulent comme l'IA à la rue, des scripts qui se déclenchent avec du retard ou le côté ultra stéréotypé du scénar' et des protagonistes. Mais bordel, pour un jeu à 40 €, il reste réglo. Y a des jeux bien plus chers et bien plus merdiques !

Mais je dois vieillir ou être crédule, c'est sûrement ça…


22 juil. 2011

Avis aux parents : Kids'Mania 17

Petit avis à la populace qui ont des enfants (je rejoindrai bientôt cette caste, puisque ma fille naîtra à la fin octobre), le Kids'Mania numéro 17 de l'an de grâce 2011 (ça fait chelou ça !) est enfin paru. Si, si ! Pas plus tard que ce matin, d'ailleurs. Consacré au 6-12 ans, ce magazine regroupe tout ce que nos chères têtes blondes (ou pas) apprécient : du jeu vidéo bien sûr, du manga, du ciné, des jeux, un poster, un p'tit cadeau, des bandes dessinées (Toto, Garfield) ou encore du catch (Christian, Captain Charisma pour ce numéro).

Si vous êtes intéressés pour l'offrir à votre enfant (ou l'achetez pour vous hein, quoique...), sachez qu'ils retrouveront les tests du très sympathique Cars 2, de Kung Fu Panda 2, d'inFamous 2 (si, si), de Dirt 3 ou encore de Super Street Fighter IV Arcade Edition. Le tout est saupoudré de deux dossiers, l'un sur l'E3, l'autre sur les jeux incontournables de l'été sur consoles portables.








20 juil. 2011

Dragon's Lair - Game Boy

Même si je possède une trentaine de machines et un sacré paquet de jeux, je dois avouer que je suis également un véritable féru d'émulation. Une section de mon disque dur est totalement dédiée à cela, avec chaque machine rangée par constructeur. Récemment, j'ai pu relire un ancien article dédié au révolutionnaire Dragon's Lair (pour l'époque, ce dessin animé interactif a mis une sacrée tarte) et je me suis toujours demandé à quoi ressemblait la version Game Boy. En farfouillant sur le net, j'ai pu découvrir une mouture Game Boy Color reprenant le concept original, mais surtout une cartouche Game Boy n'ayant rien à voir avec le jeu d'origine. Il s'agit d'un jeu de plateforme mettant en scène un petit sprite rappelant ce bon vieux chevalier Dirk le Brave. Pour le reste, accrochez-vous, la difficulté est d'époque et le moindre saut doit être millimétré. C'est à se demander comment on faisait il y a quinze ou vingt ans pour réussir pareils challenges. Une chose est sûre, à 30 ans, je n'ai plus les mêmes réflexes que jadis. Regardez la vidéo, vous comprendrez que ce jeu est costaud ; )


14 juil. 2011

2 ANS déjà !

C'est magnifique, je ne sais que dire. Déjà 2 longues années que TDJ est né, 2 ans que moi et Manga proposons des vidéos live ou reviews commentées rien que pour vous. Nous voulons transmettre notre vision et savoir sur le rétro afin de critiquer au mieux les jeux actuels pour ne pas sombrer dans les tests aseptisés et formatés de nos confrères. Voilà, Terre de jeux se veut finalement différent. Merci encore à nos visiteurs, qui grâce à vous, l’aventure dure et continue. Un petit mot Manga ?



Terre de Jeux, c'était avant tout le nom d'un magasin de jeux vidéo, pour lequel j'ai effectué différentes actions lors de mon BTS, dont la création d'un site web. Par la suite, l'enseigne a disparu mais j'ai toujours gardé ce nom en tête car différent des autres appellations qu'on peut trouver sur le web.  Cela fait finalement 2 ans que Terre de Jeux est devenu un blog, qu'on espère assez dynamique (on fait tour pour en tout cas). Une sorte d'espace de liberté qui nous permet de déconner, de présenter des jeux un peu oubliés (ou plus connus) et d'utiliser le format vidéo. Si cela reste amateur, cela nous permet, comme Asta me le signale, de garder une façon naturelle d'écrire et finalement de nous éclater (car travailler dans la presse du jeu vidéo oblige à certaines règles, et y a pas mieux qu'un blog pour n'en tenir aucune ou presque). C'est ça le plus important ! Merci à vous d'être de plus en plus nombreux (et nombreuses) à nous suivre. Et a bientôt pour la prochaine vidéo, nous en avons encore quelques unes dans les cartons !

7 juil. 2011

Resident Evil - Gamecube

Resident Evil est une vraie merveille. Une merveille de l'épouvante, du survival horror et des sursauts. Ce remake sorti sur Gamecube a mis une tarte à l'époque et j'avoue avoir eu un peu peur de le rallumer, pas pour son ambiance horrifique, mais plus par peur d'être déçu. Finalement, il n'en fût rien, Resident Evil est aussi beau qu'à ses premières heures. Et c'est ce qu'on tente de vous expliquer dans la vidéo ci-dessous. Enjoy !




5 juil. 2011

Luigi's Mansion - Gamecube


Le 3 mai 2002, Nintendo lance sa Gamecube en Europe. Architecturée autour d'un processeur IBM, cette machine carrée est alors proposée en deux modèles : noir et violet. Parmi les premiers jeux du lancement, Luigi's Mansion est clairement celui qui tient le haut du pavé, appuyé par des jeux comme Wave Race Blue Storm ou encore Star Wars : Rogue Leader. Depuis, bien de l'eau a coulé sous les ponts et la technologie de nos consoles a fait un bond en avant. Malgré tout, il suffit de relancer Luigi's Mansion, pour retomber dans une atmosphère unique, sorte de mix humoristique entre Resident Evil et SOS Fantômes. Asta et moi-mêmes, nous sommes de vrais fans de cette franchise, qui reviendra bientôt sur Nintendo 3DS. C'est pourquoi nous avons décidé de vous présenter le jeu dans la vidéo qui suit.

La vraie vérité sur Mario

Le jeu vidéo est décidément un milieu rempli de mystères. La preuve en images... En fait, Mario est un personnage qui clamse dès sa première aventure !


1 juil. 2011

La manette de la Play Station !

Nos confrères de Gametronik viennent de mettre la main sur une photo peu commune, représentant le pad de la Play Station, cette machine hybride qui devait s'insérer sous la Super Nintendo. Cette fameuse Play Station, fruit du travail entre Nintendo et Sony, possédait un lecteur CD et devait faire rentrer la 16 bits dans le monde des cinématiques et de la 3D. Au final, il n'en fut rien puisque Hiroshi Yamauchi (ancien Président de Nintendo) a tout simplement envoyé balader Sony, jugeant que le contrat qui les liait était une hérésie (en gros, il estimait que Nintendo était, dans ce contrat, le dindon de la farce). La suite de l'histoire, vous la connaissez tous. Nintendo s'est rapproché de Philips, mais le CD-ROM n'a jamais vu le jour sur Super Nintendo (le port d'extension n'a jamais servi). Au final, Philips a lancé le CDI et est parvenu à un accord avec Nintendo pour utiliser la licence Zelda (au secours) et Sony a débarqué avec sa fameuse Playstation fin 94. Quand on voit la gueule de la manette du projet Play Station, on peut dire qu'on l'a échappé belle... surtout que la manette a visiblement servi aux premiers tests de développement (on peut voir le kit d'ailleurs) de la véritable Playstation.