Depuis un certain temps, je recherchais un jeu oublié de tous mais impossible d'y mettre la main dessus. Grâce à l'ami Darius, j'ai pu mettre fin à cette fouille numérique. Je ne saurai dire pourquoi cette galette est si rare de nos jours car beaucoup de mauvaises critiques dans les magazines d'époques la recalait au rang des jeux passables. A vrai dire, une fois qu'on s'y essaye, passé le visuel et son excès de pixels, le fun est quasi identique à The House of the Dead !
La presse papier n'est pas morte, loin de là :-) VideoGamer #3 sort le 26 février et vous réserve, outre des tas de bonnes choses, le test en exclusivité du prochain Tomb Raider ! Je ne sais pas comment la rédaction est parvenue à gérer un tel deal mais c'est une sacrée aubaine pour tous (et toutes) les fans de la belle Lara Croft. Le jeu s'annonce d'ailleurs fantamabuleux (mélange de fantastique et fabuleux ^^). C'est l'occasion pour moi de vous signaler que je rejoins également l'équipe à partir de ce numéro. Je m'occuperai de quelques petits tests et de la rubrique Downloads (DLC, indé, etc.). Voilà, et maintenant, voici la couverture, ne le ratez pas ! ; )
P.S : Et comme la rédac' est super cool, elle a même ajouté le fameux poster demandé par nos lecteurs :o)
Le hors-série IG Mag consacré à
SEGA est quant à lui disponible en kiosques. Des pages inédites sont à feuilleter
en cliquant sur la couverture qui suit. N'oubliez pas, ce hors-série
est un indispensable pour les fans de SEGA, avec la présentation des
machines de la marque, des sélections de jeux, des interviews, des
analyses, des portraits... SEGA restera à jamais à graver dans le coeur
d'un nombre incalculable de joueurs et de fans, et ce magazine spécial
est une bonne occasion de rendre hommage à la firme de Haneda.
La PS4 est à peine annoncée que dans mes pensées, le rétro reste l'age d'or du jeu vidéo...et rien ne changera la donne (pour le moment). Preuve en est avec ce 3ème arrivage de jeu Saturn fraichement venu du Japon. 8 jeux au total pour la modique somme de 25€...
Toshinden S (que j'ai payé 1,18€ !)
Vampire Hunter
Vampire Savior
Dead or Alive
Virtua Cop
The House of the Dead
World cup '98 - Road to Win -
Virtual On
Enfin, j'ai trouvé un Virtua Gun à la Trocante pour 9€, et merci à Darius pour la carte Ram 1Mo. J'ai enfin pu rejouer à Real Bout 1 et tester ce qu'elle donne avec Fatal Fury 3. Verdict dans une review qui devrait arriver sous peu.
Le hors-série IG Mag consacré à SEGA sera disponible en fin de semaine. C'est l'occasion de vous présenter un nouvel aperçu de la bête :) Des pages inédites sont à feuilleter en cliquant sur la couverture qui suit. N'oubliez pas, ce hors-série est un indispensable pour les fans de SEGA, avec la présentation des machines de la marque, des sélections de jeux, des interviews, des analyses, des portraits... SEGA restera à jamais à graver dans le coeur d'un nombre incalculable de joueurs et de fans, et ce magazine spécial est une bonne occasion de rendre hommage à la firme de Haneda.
Souvenez-vous. A la fin des années 90, Capcom et Shinji Mikami sont en plein développement de Resident Evil 2. A environ 60% du développement, l'éditeur décide de tout annuler et de recommencer entièrement le jeu qui deviendra le véritable Resident Evil 2 que l'on connaît (la véritable raison serait qu'une grande partie des membres se soient barrés chez Square-Enix pour bosser sur un certain Parasite Eve). La version abandonnée, renommée par la suite Resident Evil 1,5, est longtemps restée un fantasme pour beaucoup de joueurs et de fans de la série. Finalement, une équipe de développeurs a décidé de reprendre cette mouture annulée pour la finaliser et en faire un titre complet. Seulement voilà, visiblement appâté par l'argent, un petit malin n'a pas hésité à fournir une version bêta de cette fameuse version, accessible via émulateur ou via la véritable PlayStation. Pour les besoins de la vidéo, je suis passé par émulateur. Voilà ce qu'aurait pu être Resident Evil 2... En espérant que ça ne mine pas le moral des développeurs qui souhaitent finaliser le titre. Reste à voir comment réagira Capcom...
Incroyable ! Ces ordinateurs donnent trop envie ! En effet, SEGA s'est associée avec la marque Enterbrain pour proposer des laptop dotés d'un écran full HD et d'une diagonale de 15,6 pouces. Là où ces bijoux risquent de faire tourner la tête des SEGA fans que nous sommes (en tout cas, Asta et moi), c'est que ces machines arborent un look rendant hommage aux mythiques console de la firme du hérisson. En bref, à vous de vous faire plaisir avec l'ordinateur SEGA, Mega Drive, Saturn ou encore Dreamcast. Pour l'instant, il s'agit d'un pari puisque le nombre de pré-commandes doit être suffisamment élevé pour que la production de ces pépites soient mis en marche. Les prix oscillent entre 790 et 1500 € selon la performance du modèle, mais il faut avouer que ça fait sacrément envie. Seul hic : ils sont uniquement destinés au public japonais. Si ça vous intéresse : http://ebten.jp/p/4974365702816/#
Kickstarter, le programme de financement participatif, vient d'accoucher d'une nouvelle qui va faire l'effet d'une bombe chez tous les fans d'arcade des années 90. Éditée par la firme grecque Nicalis, cette production est tout simplement un jeu de bagnole rendant hommage aux bombes de SEGA, Daytona USA et Scud Race en tête. Résultat, alors que le programmeur souhaitait obtenir 10,000 £, le montant est d'ores et déjà dépassé. A l'heure où j'écris ces lignes, ce ne sont pas moins de 13,153 £ qui sont promis pour le développement, pour près de 545 participants. Force est de constater que les jeux d'antan nous manquent énormément et qu'il y a une aura qui a totalement disparu aujourd'hui avec des productions un peu trop formatées. Et ce n'est probablement pas avec la future Xbox ou PlayStation que les choses vont changer, là où le réalisme risque d'atteindre des sommets. The 90's Arcade Racer (c'est son nom) est d'ores et déjà prévu sur PC, iOS, Android mais aussi Wii U et on l'attend avec une impatience dingue. Surtout lorsqu'on découvre le trailer et les photos du jeu !
Bien qu'il n'ait jamais vu le jour en Europe, Ninokuni dans sa version Nintendo DS
reste une cartouche d'une qualité rarement atteinte sur la portable du
géant nippon. Aussi, tous les regards se sont rapidement tournés vers la
mouture PlayStation 3 et intense fut notre satisfaction lorsque nous avons appris que la galette allait être éditée par Namco Bandai dans nos contrées. Entièrement traduit en français, le jeu est réalisé par les talentueux développeurs de Level-5 avec le support d'un studio emblématique : Ghibli. On retrouve ainsi l'univers très coloré des productions de Hayao Miyazaki,
avec de larges références à la nature, à la vie, à la mort, aux esprits
qui nous entourent. Et bien qu'on soit tenus par la main du début à la
fin, on en redemande...
Celles et ceux qui ont retourné l'épisode DS dans tous les sens retrouveront une grande majorité de son contenu dans cet opus PlayStation 3.
L'histoire, identique au format portable, narre les péripéties du jeune
Oliver. Celui-ci, à cause d'un malencontreux évènement, perd sa maman
mais découvre qu'il est possible de la ramener à la vie. En compagnie de
Lumi, une étrange fée au look improbable, il va arpenter deux
mondes (le réel et une dimension parallèle) et faire des rencontres
étonnantes, saupoudrées de quêtes annexes et de combats en semi-temps
réel. A l'instar de l'opus DS, le rythme du jeu est assez lent et il faut être bien maladroit pour se perdre dans l'univers de Ni No Kuni.
En effet, on a accès à une carte dès que l'on désire et il est possible
de faire apparaître celle-ci dans le coin haut droit de l'écran. La
zone où l'on doit se rendre est indiquée par une étoile. Comme tout RPG
qui se respecte, le jeu mélange phase d'exploration dans les villages et
combats durant les voyages ou les missions. Les affrontements contre
les boss se déroulent dans une arène délimitée. Rien de très innovant
certes, mais le principal est ailleurs.
Un dessin animé vivant
Ni No Kuni puise sa force dans l'univers des studios Ghibli.
Les personnages, les environnements traversés et les couleurs employées
sont un véritable tour de force pour la rétine. C'est simple, on a
constamment l'impression d'être immergés dans un dessin animé
interactif. La réalisation, en cel-shading, atteint des sommets.
On ne peut que succomber aux charmes d'une telle production, entre les
esprits que l'on rencontre, les gens que l'on aide mais aussi le
bestiaire que l'on affronte. L'œuvre de Level-5 rappelle ainsi toutes les plus grandes fresques du studio : Princesse Mononoke, le Château dans le Ciel, le Voyage de Chihiro ou encore mon Voisin Totoro.
Au-delà de l'aspect visuel, absolument sublime, on ne peut qu'applaudir
la partie musicale, entièrement conçue par LE maître en la matière : Joe Hisaishi.
Le maestro a pu s'appuyer sur l'Orchestre Philarmonique de Tokyo pour
un résultat grandiose. Chaque thème a été conçu de sorte qu'on soit
immédiatement plongés dans la situation qui s'affiche à l'écran. Pas de
doute, on tient là l'une des plus belles galettes de la PlayStation 3, en terme de mélodies et de graphismes. Bluffant !
Melting-pot de jeux
Toutefois, au delà de sa réalisation, il faut reconnaître que le rythme de Ni No Kuni
est d'une lenteur parfois agaçante. Les textes, de très grande qualité,
sont vraiment nombreux et pourront gêner certains joueurs. De là à
faire le parallèle avec un certain Skyward Sword,
il n'y a qu'un pas qu'on franchit sans hésiter. Studio japonais oblige,
force est d'avouer que certaines séquences sont terriblement
"nian-nian" comme lorsqu'on vient porter secours au père de Martha. Par ailleurs, Ni No Kuni puise ses idées de gameplay dans un très grand nombre de jeux, de Pokémon à Atelier Marie en passant par Dragon Quest 8. Mais prenons le temps d'expliquer en détails les différents compartiments de Ni No Kuni : La Vengeance de la Sorcière Céleste (son véritable titre).
Un menu gratiné
Tout d'abord, le jeu vous fait voyager entre le monde réel et celui des fées. Chaque habitant du monde d'Oliver possède
ainsi une âme sœur dans l'univers parallèle. Il est fréquent de devoir
accomplir des missions obligeant à retrouver l'âme sœur d'untel dans le
monde d'origine du jeune garçon. Par exemple, le Roi qui veille sur son
royaume de Carabas n'est autre que le gros matou de l'épicerie de
Motorville, tandis que le père de Martha est un puissant mage.
Ces associations sont des plus intéressantes, même si les scénaristes
auraient pu aller plus loin en renforçant le lien qui unit chacun de ces
protagonistes. A cela s'ajoute de multiples quêtes d'échanges de
fragments de cœur (amour, enthousiasme, courage...) pour redonner du
pep's aux habitants qui en ont besoin. L'aspect sentimental de Ni No Kuni
est très fortement marqué. Au niveau des combats, les déplacements se
font en temps réel mais les actions se déroulent selon un timing bien
précis. Une fois que vous avez enclenché une attaque (ou autre), il faut
ainsi un certain temps avant de lancer une seconde action. On retrouve
le principe de "recharge" déjà entrevu dans moult productions. De
manière globale, la progression se fait de manière fluide, mais il
arrive que certaines rixes soient plus difficiles, obligeant à user de
la bonne vieille upgrade d'XP. N'oubliez pas de sauvegarder, sans quoi
vous risquez de vous en mordre les doigts.
Langage de familiers
Durant les affrontements, même s'il est possible de faire combattre Oliver
et ses compagnons, il est préférable d'envoyer vos familiers au
charbon. Concrètement, il s'agit de créatures qui, à l'instar de Pokémon,
possèdent de multiples facultés permettant de vaincre les ennemis.
Outre l'expérience acquise durant les batailles, vous avez le loisir de
les équiper selon votre bon vouloir ou de leur enseigner des capacités
inédites. Un petit passage par le magasin permet de mettre à profit les
deniers durement gagnés. Dans l'ensemble, Ni No Kuni reste
très classique et ne réinvente pas la progression du jeu de rôle à la
japonaise, mais il faut avouer qu'on est bercés par cette ambiance
bon-enfant. Les spécialistes du genre n'en feront qu'une bouchée tant le
tout est "téléguidé". Sur la quarantaine d'heures que compte le jeu
(mais on peut aller bien au-delà de ce chiffre), les balades s'avèrent
très nombreuses et rappellent, par moment, les longues traversés de Link sur les mers de Wind Waker. A noter que le grimoire, indispensable à la version DS,
est ici entièrement retranscrit. Seules les versions collector du jeu
disposent du bouquin de 300 pages. Pas besoin de sortir de math spé
pour utiliser les sorts du jeu, un simple appui sur la touche carré
permet d'accéder aux différentes magies. Une fois terminé, vous pourrez
compléter les quêtes annexes ou vous intéresser à la collection des
multiples familiers qui peuplent la galette.
Laissez-vous tenter
Si vous adhérez à l'esprit des studios Ghibli et au rythme lent du jeu, Ni No Kuni vous offre une fresque comme rarement vue dans le domaine du jeu vidéo. Véritable conte pour petits et grands, l’œuvre de Level-5 n'a d'égal que la qualité des séquences d'animation entièrement conçues par le studio nippon. Un grand jeu, digne de l'opus Nintendo DS, à la réalisation tout simplement prodigieuse.
Une tarte tout simplement ! Le mélange du cel-shading avec l'univers du Studio Ghibli donne un look unique à Ni no Kuni. C'est bien simple, on a l'impression de déambuler dans un dessin animé interactif. Les effets spéciaux, les couleurs, les détails, les animations en arrière-plan, tout est un régal pour la rétine. L'un des plus beaux jeux de la PlayStation 3 sans hésiter.
Dans l'absolu, on sait que les animateurs du Studio Ghibli sont capables de plus grandes prouesses mais les mouvements sont plutôt bien décomposés. On apprécie également toutes les animations en arrière-plan et la sensation de vie dans les villages. Les gens vaquent à leurs occupations, tandis que le vent fait tourner le moulin. De petites choses, mais qui participent grandement à l'immersion.
Rien de révolutionnaire mais le tout fonctionne plutôt bien. On regrette le rythme un peu lent du jeu et certains passages à la difficulté mal dosée. Le principe est familiers est assez intéressant, tout comme les échanges de fragments de coeur. Ni no Kuni ne réinvente pas le genre RPG mais il s'appuie sur des références de taille, telles que Dragon Quest 8 déjà chapeauté par Level-5.
Avec Joe Hisaishi à la baguette, le résultat ne pouvait être que prometteur. Les musiques, entièrement conçues par l'Orchestre Philarmonique de Tokyo, sont absolument divines et les voix (surtout en japonais) sont fantastiques. Ni no Kuni : la Vengeance de la Sorcière Céleste met une véritable baffe sonore. Sublime !
Bim, bam, boum ! On reprend les mêmes et on recommence. Hokuto no Ken plus connu chez nous sous l'appellation Ken le Survivant, s'offre une suite après un premier opus, loin d'être fameux, avant tout réservé aux fans. Pour Fist of the North Star : Ken's Rage 2,
on aurait pu espérer que les développeurs se réveillent et exploitent
avec intelligence les capacités de nos bécanes vieillissantes. Que
nenni, la formule reste inchangée et la technique fait, dans l'ensemble,
pitié à voir. Est-ce autant une raison pour le jeter sans s'y
intéresser ? Rien n'est moins sûr. Ce second opus s'appuie notamment sur
des combos puissants et une galette pleine à craquer.
Alors que le premier volet s'attardait sur les 14 premiers volets de la saga, celui-ci vous invite à suivre les traces de Ken lors
des 13 volumes suivants du manga. Autant dire que les fans vont être
aux anges, tant les concepteurs se sont appuyés à retranscrire au mieux
l'univers apocalyptique de l'œuvre de Tetsuo Hara. et Buronson..
Dans ce monde où les crimes sont légion, il est le seul à pouvoir
apporter un peu de paix, de liberté et d'espoir à des villageois qui
subissent le courroux de gangs meurtriers. Au-delà du mode histoire,
déjà hallucinant, le jeu propose un mode Rêve permettant de comprendre
le passé des compagnons de Ken. Niveau durée de vie, si vous
accrochez à l'ambiance et aux multiples rebondissements, vous en avez
pour un sacré moment, d'autant plus qu'il existe aussi des combats en
équipe.
Dynastie, vieille série
Hop,
on ressort les magnétos et les cassettes vidéo des parents, direction
les années 80. Vous souvenez-vous de la fameuse série Dynastie et son
générique à coups de trompettes ? Si la réponse est non, sachez qu'il
s'agit juste d'une transition pour expliquer le gameplay de Ken's Rage 2 (Fist of the North Star : Ken's Rage 2 exactement). En bref, c'est du Dynasty Warriors revisité à la sauce Hokuto no Ken,
avec les "Waaaaaatatatatatata" qui vont avec. On se déplace ainsi de
village en village, en démolissant la vermine et en sauvant des hommes
et femmes toujours plus apeurés. Un peu à la manière d'un Rambo qui agit toujours seul, Ken se
retrouve généralement face à une horde d'ennemis qui n'ont qu'une envie
: lui refaire un bon ravalement de façades. Généralement, ils
apprennent à leur dépens qu'il est de bon ton de ne pas se frotter au
détenteur du Hokuto Shiken. N'espérez pas une grande révolution dans le
maniement du personnage par rapport à un Dynasty Warriors,
le gameplay fait dans le classique, mais au moins, c'est efficace. On
récupère du karma afin de booster ses capacités (notamment des
compétences spéciales) ainsi que des parchemins cachés dans des coffres.
Seulement voilà, cela ne suffit pas pour convaincre un maximum de
monde. Si vous n'accrochez pas à la série des Dynasty Warriors, il y a de très chances pour qu'il en soit de même avec ce Ken's Rage 2. Car si le contenu est au rendez-vous, on retrouve la progression ultra répétitive de la saga.
Une réalisation d'un autre âge
En plus de ce "défaut" inhérent à la série des Dynasty,
la galette se paye des graphismes abominables pour un jeu de 2013. On
veut bien que l'atmosphère soit apocalyptique mais le gris et le marron
lassent très vite. Cela manque un peu de couleurs ma bonne dame, surtout
que les effets spéciaux s'avèrent complètement ratés. Oui, on reconnaît
les protagonistes (encore heureux) mais les décors traversés n'aspirent
à aucune motivation du joueur, à moins d'être archi-fan du manga ou de
l'anime. C'est vide, fade, sans détails et les cutscenes n'arrangent
rien. Rajoutez à cela des temps de chargement longuets
(incompréhensibles vu la teneur visuelle du titre) ainsi que des caméras
qui dansent le kazachok. et vous pensez que le test va se terminer par
une note assassine. Pour quiconque n'est pas fan de Hokuto no Ken,
le jeu va totalement passer inaperçu, c'est une quasi certitude tant il
faut aller au delà de la réalisation, et du gameplay répétitif. (on a
l'impression de répéter les mêmes combos ad-vitam aeternam). En
revanche, ceux qui s'y intéressent ne peuvent que confirmer les progrès
de cette seconde mouture : 20 personnages jouables sans compter les DLC,
un mode online, des combats beaucoup plus nerveux, une durée colossale
grâce à un scénario entièrement reconstitué, sans compter les autres
modes de jeu. En bref, un titre de niche moyen, destiné à une catégorie
très ciblée de joueurs. Vous voilà prévenus.
Dire que les graphismes sentent la naphtaline est un euphémisme. Impossible de se limiter à un tel visuel en 2013. Si les combattants sont correctement modélisés, il en est tout autre des décors et des effets spéciaux. Ce n'est pas avec sa réalisation graphique que Ken's Rage 2 va surprendre.
Mouif... ça bouge correctement mais là encore les animations peinent à surprendre. On note même des ralentissements de temps à autre et les mouvements manquent globalement de décomposition. On n'est pas en face du syndrome "deux étapes" mais le rendu général n'est pas des plus satisfants. Mention tout juste passable.
Pour tous les fans de l'oeuvre de Tetsuo Hara et Buronson, nul doute que les doublages japonais et les musiques vont leur faire plaisir. L'ambiance est assez bien rendue avec des thèmes parfois très sombres, parfois plus enjoués ou carrément mélancoliques. Le scénario retrace l'histoire et passe ainsi par de multiples rebondissements, matérialisés par différentes mélodies au ressenti émotionnel puissant.
Rien de révolutionnaire. Le gameplay puise dans la série Dynasty Warriors avec des hordes de bad guys à occire. Les commandes répondent bien, mais c'est surtout la répétitivité de l'action et le manque de renouvellement dans les évènements qui sont pénalisés. En 2013, on est en droit d'attendre beaucoup mieux que du martèlement de touches.
Deuxième réception de jeux rétros pour cette année, et ça se passe encore et toujours sur ma plateforme fétiche : la Saturn de SEGA. Il s'agit de 3 jeux :
Garô Densetsu 3 - Road to the Final Victory Soit Fatal Fury 3
Magical Drop 3 - Toretate Zoukangou! Un Puzzle Game ultra nerveux et stressant de chez Data East.
J-league Jikkyou Honoo no striker - Soit l'unique I.S.S de Konami de la Saturn ! Jamais sorti (malheureusement) chez nous. Et croyez-moi, il vaut le détour.
Le hors-série IG Mag spécial SEGA débarquera dès le 22 février prochain dans toutes les bonnes brasseries de France et navarre (ou kiosques me dit-on). En attendant de pouvoir mettre la main sur ce pavé de plus de 240 pages, voilà un premier aperçu, avec les deux premières pages pour chaque dossier. Enjoy !