26 avr. 2014

Le mythe n'en est plus un

L'été dernier, pour Pix'n Love #21, je me suis fendu d'un making of sur un titre qui cristallise à lui seul le krach des jeux vidéo en 1983. Ce jeu n'est autre qu'E.T, sur Atari 2600, réalisé en cinq semaines par un développeur pourtant chevronné : Howard Scott Warshaw (l'histoire ne le dit pas mais le jeune homme a été épaulé par l'un de ses amis). Il n'aura fallu le choix que d'un seul homme : Steve Ross, assuré de faire un carton avec l'adaptation du film de Spielberg. Le résultat: un ratage complet, écoulé à 1,5 million d'exemplaires pour un total de 4 millions de cartouches produites. Par la suite, le jeu vidéo a évolué avec l'émergence des consoles japonaises et un mythe absolu a traversé les années. Selon plusieurs rumeurs, Atari aurait carrément enterré le stock d'invendus (et coulé la plupart des cartouches dans le béton), non loin de la ville d'Alamogordo au Nouveau Mexique. Pour mon texte, j'ai effectué de nombreuses recherches et en recoupant les témoignages, il était évident que quelque chose s'était produit dans cette contrée désertique. Aujourd'hui, ce n'est plus un mythe, c'est réel !

Grâce à un documentaire dirigé par Zak Penn, des fouilles ont été entreprises et les photos parlent d'elles-mêmes. C'est beau quand l'Histoire du jeu vidéo s'ouvre à nous de la sorte :)

Mais plus étonnant encore... il n'y a pas que des cartouches E.T...







20 avr. 2014

[Hardware] Toshiba 43PJ03G

Beau design pour cet écran !
J'ai découvert récemment les rétroprojecteurs grâce aux prix cassés que l'on retrouve sur le net. Lorsqu'on parle de cette technologie, les superlatifs sont généralement employés : tout est fait en grand ! Immersion dans l'action, ambiance arcade avec une taille des sprites qu'on aurait jamais pensé avoir chez soi...

Enfin, tout ça nous amène à ma futur salle de jeux qui comprendra 2 rétroprojecteurs et un écran CRT de 72cm. Mais c'est sur ce deuxième rétroprojecteur que nous allons faire le point : le Toshiba 43PJ03G. La comparaison est inévitable avec le Thomson 42KH412S ! Je me hâte de savoir si la marque est un réel gain de qualité et/ou uniquement commercial.

3 péritels, S-vidéo et...1 sortie Sub
Je commence par le design, bien plus avant-gardiste, de bon goût et dégage un aspect robuste, imposant qui rassure. Son meuble est un vrai plus pour y loger une console. Il possède 3 entrées péritel (contre 2), une entrée S-vidéo et une sortie spécialement conçu pour caisson de basse. +1 pour Toshiba !

Commençons par le nettoyage des 3 tubes (et non des lampes). Verdict : le démontage m'a demandé 5 minutes, le Thomson m'en a demandé 25 de plus (ce nombre de vis -_-). C'est tellement plus simple et logique d'enlever la partie avant que l'arrière... +1 pour Toshiba !

Une fois les lentilles nettoyées, je constate que la convergence des tubes est modifiable à l'aide de vis. Aucun problème si le rouge chevauche mal le bleu...En tout cas ça limite les soucis. A savoir qu'il est possible de le faire aussi logiciellement via la télécommande ! Chose impossible à régler chez Thomson (mais pourquoi ?!!!). +1 pour Toshiba !

Tout est prêt pour tester la nouvelle bête : l'image. D'entrée de jeu, on gagne 1 pouce, c'est un chouïa plus grand...mais quant au résultat obtenu une fois les réglages de contraste, luminosité et couleurs réglés (tout était au max, les gens ne comprennent décidément rien ce qu'est un delta colorimétrique...) : bluffant, impressionnant, c'est l'explosion visuelle ! D'une part, l'image n'est pas marquée (le Toshiba offre des aplats impeccables), et de deux, l’équilibre constraste/couleurs donne un résultat que je n'attendais pas sur un rétroprojecteur. Avec Toshiba, c'est possible ! Encore un point rafflé pour ce dernier.

La partie sonore change la donne : le 43PJ03G est dénué de basse, d'où la sortie pour y brancher un caisson. Le point est intercepté par Thomson qui les intègre : le son est monstrueux !

Au final, on peut dire que Toshiba a conçu son produit avec une meilleure finition, bien plus pro que Thomson qui se tourne davantage au grand public.

L'image est un régal !



17 avr. 2014

Test - Trials Fusion - Xbox One / PlayStation 4



CE TEST EST ÉGALEMENT DISPONIBLE SUR WWW.TOTAL-MANGA.COM



Éditeur : Ubisoft
Développeur : RedLynx
Date de sortie : 16 avril 2014

Plein gaz ! Le troisième larron de l'une des séries les plus funs de la génération précédente est enfin disponible sur Xbox One et PlayStation 4. Désormais sous la houlette d'Ubisoft, la saga des Trials a tout simplement le don de vous faire adorer la discipline, même si vous n'êtes pas attirés par les deux roues. Mélange de Motocross Madness (PC) et d'Unirally (Super Nintendo), Trials Fusion prône deux éléments primordiaux : la physique (à la fois de la moto et du pilote) et les réflexes du joueur. En optimisant ce principe et en le rendant encore plus agréable à l'œil, les équipes d'Ubisoft et de RedLynx ne bouleversent pas la formule mais livrent un très bon jeu. Assurément une des bonnes pioches de ce mois d'avril !


Que ce soit sur Xbox One, 360 ou PlayStation 4, Trials Fusion est un jeu simple à prendre en main. Les deux gâchettes servent à freiner et accélérer tandis que le stick analogique gauche permet d'orienter la position du pilote, ses mouvements agissant alors sur l'angle de la moto. Le second stick analogique, quant à lui, est utilisé dans l'élaboration de tricks (figures) spectaculaires. Si finir les courses (dans les premiers environnements) n'est pas d'une difficulté insurmontable, cela devient nettement plus complexe dès que l'on veut atteindre les médailles d'argent ou d'or. Dans ces conditions, le temps entre en compte et il faut faire preuve d'une grande maîtrise pour passer chaque obstacle. C'est d'autant plus vrai que les "fantômes" de vos amis se joignent à la course, offrant un challenge supplémentaire. Trials Fusion est presque une expérience viscérale.

Supermaaaaaaaaan, whaaaaaaaaaaa


Côté contenu, les développeurs se sont appuyés sur leur expérience. A l'instar de Trials Evolution, on retrouve l'éditeur de niveau, un mode multi (en local pour le moment, on y revient plus loin), la possibilité de participer à des pistes créées par d'autres joueurs ainsi qu'un système de classement. Ce troisième volet a également le mérite de ne pas trahir l'ambiance générale, avec de l'humour aussi bien visuelle que sonore. Outre les chutes qui font terriblement mal, passer la ligne d'arrivée est souvent l'occasion d'assister à des scènes aussi délirantes qu'amusantes. Bien entendu, RedLynx (épaulé par les équipes d'Ubisoft Shanghai et Kiev) n'a pas été avare en nouveautés. Comme expliqué plus haut, le stick analogique droit permet d'effectuer des tricks qui défient la gravité. Il y en a un sacré paquet et tous les amateurs de sensations fortes seront ravis d'apprendre qu'il existe désormais des épreuves spécialement dédiées. Il y a aussi des missions d'adresse complètement loufoques mais très drôles.

Quad roues motrices


Pour réussir les parcours et obtenir les médailles les plus prestigieuses, vous devrez passer de temps en temps par la case Garage. Celui-ci renferme différentes motos, chacune ayant une caractéristique particulière. Mais cette année, il faudra également compter avec un petit nouveau et non des moindres : le quad ! Plus robuste et lourd qu'une moto (ce qui est logique), il se pilote de manière assez aisée et offre une approche différente (et franchement agréable). On nous murmure à l'oreille qu'il y a également un... vélo, mais chut ! Tous vos véhicules peuvent être améliorés grâce à des pièces prévues à cet effet. Les pilotes en herbe (vous pouvez d'ailleurs changer votre combinaison et le type de pilotes dans le Garage) apprécieront également la présence de défis (trois par course) plus ou moins difficiles à réaliser. Trials Fusion est juste excellent et il a aussi le mérite d'être magnifique. 

Welcome to the Future


Trials Fusion prend place dans le futur et les environnements, magnifiques, sont sublimés par des effets visuels somptueux. Chaque décor mérite vraiment le coup d'œil. Les thèmes graphiques sont variés et chaque piste fourmille d'animations en arrière-plan, diffusant un vrai sentiment de vie. C'est d'autant plus vrai que les courses peuvent se dérouler au crépuscule, en pleine journée, de nuit ou de bon matin. On apprécie aussi l'imagination des développeurs, certains tracés étant très inspirés. Ainsi, l'une des courses se déroule à la manière de Donkey Kong Country Tropical Freeze, avec le soleil couchant au loin, l'accent étant mis sur les jeux d'ombre. Et que dire des pistes qui se "construisent" petit à petit, alors même que vous êtes en train de rouler à vive allure.Trials Fusion n'a pas besoin d'artifices pour en mettre plein la vue. C'est véritablement un jeu visuellement superbe et varié (ville, jungle, montagne, marécages, etc.).

Quad du multi ? 


Outre son éditeur de course plus complet (vous allez pouvoir vous en donner à cœur joie), Trials Fusion ajoute un multijoueur local, pouvant accepter jusqu'à 4 joueurs. L'idée, sympathique, vous offre ainsi la possibilité d'affronter vos amis sur un total de 10 tracés (qui auraient pu être plus complexes). Toujours aussi drôle, il est possible de s'éjecter de la moto en fin de course, afin de passer la ligne en premier. Dans ces conditions, on regrette vivement l'absence d'un mode multi en ligne. Les concepteurs ont rassuré en disant qu'il arriverait bientôt (quelques mois ?) mais pour l'instant, le vide est palpable et dommageable. Mais pour l'heure, Trials Fusion est une totale réussite.


Techniquement, le jeu assure l'essentiel mais ne surprend pas. En revanche, il est artistiquement sublime, avec des effets visuels très bien réalisés. 





Rien à redire de ce côte-là : ça va vite, c'est fluide et les mouvements du pilote et de la moto sont parfaitement retranscrits. Que demande le peuple ?




C'est un genre qu'il faut aimer, mais on ne peut pas dire que les musiques ne rythment pas les courses. Les bruitages, quant à eux, sont délirants.





Le gameplay est toujours efficace et l'apport des tricks n'est pas négligeable. Seul bémol : l'absence d'un mode en ligne qui, on l'espère, arrivera vite.

16 avr. 2014

Soirée Spéciale Retro & Magic

Hier, Nolife a diffusé la soirée (cachée) spéciale consacrée à la 300ème de Retro & Magic. Durant près de 2h40, la chaîne a préparé un programme ultra complet. Outre l'interview de tout le staff concerné par Retro & Magic, l'équipe (dont je fais partie) a réalisé pas moins de 7 Retro & Magic inédits. Si je me suis chargé d'une rétrospective sur Alex Kidd (mon plus long RaM, il dure plus de dix minutes), d'autres ont conçu des émissions fantastiques sur Goldeneye, Pacman, l'Aigle d'Or, Bomberman, la série des Ghouls'n Ghosts. Cette 300ème a été aussi l'occasion de diffuser pour la première fois le tout nouveau générique (qui défonce, bravo à Étienne Périn et Simon Périn). Et jusqu'au 16 mai prochain, vous pouvez découvrir gratuitement le Retro & Magic consacré à Pacman. Comme ça, vous pouvez voir le nouvel habillage de l'émission ! 

Si vous vous abonnez, vous aurez accès à des centaines d'émission, aux anciens Retro & Magic et j'en profite justement pour présenter le dernier que j'ai réalisé. Il s'agit d'un Retro & Magic consacré aux jeux Jackie Chan. Pour ce dernier, je me suis focalisé sur deux titres phares : Jackie Chan Action Kung-Fu (sur PC Engine et NES) ainsi que Jackie Chan Stuntmaster (sur PlayStation). 

Enfin, si vous voulez découvrir mon Retro & Magic consacré à la rétrospective Alex Kidd, c'est désormais possible en suivant ce lien : http://noco.tv/emission/11529/nolife/retro-magic/304-alex-kidd


14 avr. 2014

L'ouvrage/DVD des Oubliés de la Playhistoire est arrivé !

Et voilà ! Le dernier projet en date auquel j'ai participé sera bientôt dans vos mimines. Comme indiqué le 14 mars dernier, Florent m'a contacté pour réaliser les fiches des différents jeux traités dans son émission et c'est avec un grand plaisir que j'ai accepté. Les titres présentés sont vraiment surprenants et méritent le coup d’œil ! Et pour ne rien rater, vous pourrez également découvrir les 2 DVD (regroupant toutes les émissions "Les Oubliés de la Playhistoire" Saison 1) afin de profiter de chaque jeu de la meilleure manière qui soit (avec le jeu réel, de l'humour, des infos, etc.). Mais je laisse la parole à Florent, en vous souhaitant d'avance un bon visionnage et une bonne lecture !


L'Omaké Books nouveau est là !

L'ouvrage/DVD de la saison 1 de [nolife] Les oubliés de la Playhistoire est arrivé à bon port il y a quelques minutes ! 


Nous venons tout juste de ranger les palettes, d'ouvrir un premier carton et de vérifier la qualité de l'ensemble ! Et si cela peut vous rassurer, tout est OK! Les DVD ont été très bien pressés et ils se sont lancés sans souci dans notre petite platine de salon.


Donc voilà, si vous avez déjà précommandé votre ouvrage, nous allons passer la soirée à préparer les premiers colis. Soyez patients ! Mais de toute façon, comme promis, vous aurez votre livre 15 jours avant tout le monde.

Et pour ceux qui ne sont pas encore passés à l'acte, il est encore temps ! ^^



Pour commander l'ouvrage et les 2 DVD des Oubliés de la Playhistoire, c'est par ici que ça se passe : http://omakebooks.com/home/42-les-oublies-de-la-playhistoire-integrale-saison-1-9782919603077.html

9 avr. 2014

VideoGamer #17

Le nouveau numéro de VideoGamer est disponible avec une surprise de taille : il s'agit d'une toute nouvelle formule ! De la couverture à la mise en page en passant par les rubriques, vous allez découvrir un magazine encore plus dans l'air du temps. Pour ce numéro, entièrement réalisé par l'équipe parisienne (je n'ai pas participé à celui-ci), je laisse la parole à notre rédacteur en chef :

« Avant toute chose, je tenais à vous remercier. En effet, si VideoGamer existe depuis plus de seize mois maintenant, c’est grâce à vous. Vous êtes aujourd’hui des milliers à nous lire chaque mois, à intervenir sur notre page Facebook ou à nous écrire. Bref, vous faites partie de la vie du magazine. C’est pourquoi nous avons décidé de vous proposer cette nouvelle formule. Elle est le fruit de vos remarques, de vos envies… Notre job, c’est aussi ça : faire un magazine qui réponde à vos attentes. Je vous laisse donc apprécier le nouveau visage de VideoGamer… Bonne lecture à tous. »

Laurent Deheppe – Rédacteur en chef

AU SOMMAIRE DE VIDEOGAMER 17 :

# Des dossiers complets sur les hits Alien Isolation, The Order 1886, Mario Kart 8, Child of Light, Batman Arkham Knight… et d'autres encore.

# Toute l'actu, de Assassin's Creed Unity au casque Morpheus de la PS4.

# 28 pages de tests : inFamous Second Son, Diablo III : Reaper of Souls, HearthStone, The Walking Dead, le DLC de Bioshock Infinite… Sans oublier un gros focus sur Titanfall, quelques semaines après sa sortie.

# Une nouvelle rubrique rétro, que vous étiez nombreux à demander. Alors, heureux ?

# Un supplément collector : 80 jeux vidéo de légende, pour le plaisir des yeux… et des souvenirs.

# Une Xbox One à gagner. Parce qu'on est comme ça. Et puis ça fait une bonne chute.


8 avr. 2014

Test - inFamous : Second Son - PS4


Ce test est également disponible sur www.total-manga.com



Éditeur : Sony Computer Entertainment
Développeur : Sucker Punch Productions
Date de sortie : 21 mars 2014

Posté sur le plus haut gratte-ciel de la ville de Seattle, Delsin scrute l'horizon et les troupes du DUP qui font leur ronde habituelle. Depuis que l'armée a laissé la place à cette organisation, tous les habitants sont sous contrôle. Les gens vaquent à leurs occupations et vivent en oubliant les évènements des années passées. Le joug d'Augustine est tel que les checkpoints fleurissent aux quatre coins de la cité américaine, tandis que la propagande bat son plein. A 24 ans, Delsin a longtemps suivi l'existence d'un jeune adulte paumé, passant son temps à graffer et à errer, exaspérant son frangin Reggie. Flic de son état, il cohabite jour après jour avec le DUP, souvent à contre-cœur. Puis, un jour, tout bascule pour lui et son petit frère. inFamous : Second Son porte décidément bien son nom. La PlayStation 4 lance sa carrière !


infamous : Second Son, s'il s'extirpe du côté très "électrique" du héros précédent, n'oublie pas les fondamentaux de la série. Il s'agit d'un jeu en monde ouvert qui invite le joueur à choisir entre deux destinées. Celle, respectable, du sauveur de la ville. L'autre, beaucoup moins humaniste, en faisant le mal autour de soi. Sucker Punch n'a pas bouleversé sa formule mais s'est efforcé de l'enrichir en proposant un scénario bien amené ainsi qu'un personnage principal aux origines culturelles riches; L'histoire débute sept ans après les évènements de New Marais (inFamous 2). Il semblerait que certains individus ont gardé des pouvoirs surhumains et c'est dans l'optique de tous les arrêter que leDUP (ou Department of United Protection) a été mis en place. Leur chef, Augustine Brooke (une antagoniste charismatique et surprenante), fait tout pour mettre le grappin sur ces "porteurs", ces individus capables de récupérer des pouvoirs. Le paradoxe, dans tout cela, c'est qu'elle détient elle-même une capacité extraordinaire, qu'elle va utiliser sur les proches de Delsin. Mauvaise idée....

Un grand pouvoir implique...


En découvrant qu'il est lui-même un porteur (en voulant aider des gens lors d'un accident de bus, il va se retrouver aux prises avec un détenu), Delsinva se mettre à dos Augustine et les troupes du DUP. La première partie de l'aventure se déroule dans les environs de Seattle, tandis que tout le reste du jeu se déroule dans la grande métropole américaine, divisée en deux sections bien distinctes. inFamous : Second Son est un gigantesque bac-à-sable qui nous fait participer à l'éradication des activités du DUP. Outre l'histoire principale, intéressante, le joueur peut s'adonner à une multitude de quêtes et missions secondaires. En fonction des choix que vous effectuez, votre karma va peu à peu se dessiner. Ange ou démon, à vous de choisir ! Ce qui est sûr, c'est que certains choix sont cruciaux avec des rencontres, à défaut d'être nombreuses, qui participent à l'immersion. Du pouvoir de la fumée, Delsin va petit à petit apprendre ceux liés aux néons et à la vidéo. Très visuelles, ces aptitudes sont l'occasion de profiter de superbes effets qui en mettent plein la vue, d'autant plus que le protagoniste acquiert de l'expérience au fil de l'aventure. La prise en main est immédiate !

... de grandes responsabilités


Question gameplay, inFamous : Second Son s'appuie sur des ficelles simples et efficaces. Chaque touche est alliée à une action précise, soit au corps-à-corps, soit à distance, Il y a des missiles, des grenades, des frappes à proximité... les ennemis en voient de toutes les couleurs et on peut avoir l'impression d'être surpuissant. Mais c'est vite oublier que certains opposants disposent eux aussi de pouvoirs... et de protections ultra-résistantes. Certaines places fortes du DUP sont redoutables et la progression, si vous décidez d'effectuer toutes les missions, ne sera pas une partie de plaisir pour le jeune gaillard. Ce qui est amusant, c'est de faire le jeu deux fois, en choisissant l'une ou l'autre voie (celle du héros qui sauve la veuve et l'orphelin ou celle de l'ordure qui tue par plaisir et sème le chaos autour de soi). Outre le fait d'accéder aux deux fins, vous profiterez également d'une mise en scène différente et les passants dans la rue n'auront pas la même attitude à votre égard. On accroche, l'aventure est plaisante et en met plein la vue. Mais cela ne fait pas tout pour autant...

Seattle dans les pognes


Le problème d'inFamous : Second Son, c'est de rester très classique dans son déroulement. Les missions secondaires et l'histoire principale sont agréables, mais l'approche globale ne prend pas assez de risques. On a donc toujours un peu l'impression de faire la même chose, comme si la formule n'évoluait pas ou peu. D'une dizaine d'heures pour la trame principale, on passe à une quinzaine, voire vingtaine d'heures pour finaliser le jeu à 100% (sans oublier la mission bonus Paper Trail). Avec plus d'ingéniosité, inFamous : Second Son aurait été un immanquable, d'autant plus qu'il y a certaines errances criantes (impossibilité de nager, pas de cycle jour/nuit en temps réel, etc.). Malgré tout, il demeure un jeu à faire sur PlayStation 4 pour sa générosité et sa performance graphique. Seattle, en plus d'être artistiquement de très haute volée (la reproduction de Seattle est très fidèle - sans être une copie conforme -, avec l'occasion de découvrir la Space Needle, le Centre des Sciences ou certains quartiers célèbres), est franchement à tomber par terre. Horizon à perte de vue, textures ultra détaillées, effets quasi organiques, sensation de vie constante, animations au top, aliasing totalement absent... c'est une baffe ! Et que dire des tags que Delsin peut accomplir ? Qu'ils sont tout simplement aussi superbes qu'inspirés ! inFamous : Second Son a fait l'objet d'un travail de très haut niveau, avec des développeurs ultra talentueux et surtout perfectionnistes. Les voix françaises sont très bonnes (sans atteindre l'excellence de la V.O) et l'ambiance musicale assure, sans qu'elle soit inoubliable car trop générique.


On le sait, la PlayStation 4 n'est qu'en début de vie et on est loin d'avoir tout vu. Il n'empêche qu'inFamous : Second Son est un jeu absolument superbe, aussi bien techniquement qu'artistiquement. Un régal pour la rétine !





Soixante images par seconde, des ralentissements quasi imperceptibles, une maîtrise globale stupéfiante : l'animation d'inFamous : Second Son est tout simplement ce qui se fait de mieux sur next-gen.





Les musiques auraient gagnées à être moins génériques et plus inspirées. Heureusement, les doublages sont convaincants et l'immersion, garantie.






Quel fun ! On se déplace avec une grande fluidité dans la ville de Seattle et la manette de la PlayStation 4 est bien exploitée (pavé tactile, gyroscope, etc.). Du tout bon, avec une immense sensation de liberté.

7 avr. 2014

Pix'n Love #26 en préco !

Vous l'aurez compris en découvrant ce Pix'n Love #26, le mook reprend son rythme de croisière et toute l'équipe est à pied d'oeuvre pour vous débusquer des interviews et informations toujours plus denses et passionnantes. Après Strider, ce nouveau numéro s'intéresse à l'un des titres qui a façonné l'univers des FPS : Goldeneye, le mythique titre de RARE, sorti sur Nintendo 64. Pour avoir eu la chance et le plaisir de lire ce dossier, je peux vous assurer que vous allez en apprendre des tonnes sur ce hit. Ce papier gigantesque, absolument fabuleux, s'étend sur 30 pages (vous avez bien lu !) ! Les fans de SEGA ne sont pas oubliés puisque Pix'n Love #26 est aussi l'occasion de découvrir un entretien exclusif de "Maître SEGA", le vrai, l'unique ! Vous pourrez aussi vous délecter de deux dossiers, réalisés par votre serviteur, l'un portant sur la série Fighting Vipers (avec moult trivias et anecdotes) mais aussi sur un jeu que j'ai toujours apprécié (malgré la controverse) : Sonic R. J'ai tenté de vous plonger dans les coulisses de ce titre réalisé conjointement par la Sonic Team et Traveller's Tales. Pix'n Love #26, c'est aussi : 

- Carmageddon
- Sword of Sodan
- The Adventure of Little Ralph
- Dans le Retro de l'Oculus Rift
- 8 bits Cinema

On en reparle très vite ! Pix'n Love #26 sort fin mai, vous pouvez vous abonner pour six mois avec l'assurance de recevoir ce numéro !


Die Hard Trilogy - Vidéos Making Of

Le site Edge Online vient de se fendre d'un making of très intéressant sur le jeu Die Hard Trilogy. En attendant que je prenne le temps de le traduire pour le proposer sur le blog, voici toute une série de vidéos qui méritent vraiment le détour. Ou comment plonger au cœur des coulisses de Probe Entertainement ! Pas besoin de long discours, enjoy !