30 sept. 2010

[Test] The Flying Hamster - Playstation 3



Dans le cadre de mon statut de rédacteur chez Total Manga, j'ai eu l'occasion de m'essayer à The Flying Hamster, un titre disponible sur le Playstation Store. Chapeauté par The Game Atelier, il s'agit d'un shoot'em up complètement barré, prenant place dans un univers ultra kawaii. Le pitch est ultra simple : il faut aller sauver sa belle qui a malheureusement mis la main sur un trésor jalousement recherché par d'ignobles individus. Les 6 niveaux que comportent le jeu (vendu à 6,99 €) sont excellents. On passe d'une forêt à un désert avant de débarquer en pleine ville nippone. L'arsenal est complètement loufoque avec ses oeufs, des litrons de bière ou encore ses bananes et les ennemis ne manquent pas d'humour. C'est le moins qu'on puisse dire. Ne vous étonnez pas de croiser des vaches de défense anti-aériennes, des pingouins qui flinguent à tout va ou encore des chats qui vous sautent sur la tronche. Les boss sont également très amusants. Coloré et très fluide, c'est un jeu qui se joue aussi bien sur PS3 que PSP et c'est un p'tit coup de coeur que je souhaitais vous faire partager. En plus, les musiques sont très période 32 bits avec un thème principal qui fait penser à Sonic Adventure 2 sur Dreamcast. Mais sans plus attendre, voici la vidéo ;)


29 sept. 2010

[Test] Fifa 11


Éditeur : Electronic Arts
Développeur : Electronic Arts
Date de sortie : 30 septembre 2010



Après notre test de Pro Evolution Soccer 2011, voici venir celui de son concurrent direct : FIFA 11. Souvenez-vous, il y a quelques années de ça, le jeu de foot de Konami régnait en maitre absolu sur la planète du ballon rond. A l'époque, les développeurs d'EA Sports faisaient tout ce qu'ils pouvaient pour contrer le réalisme de la simulation de Seabass, mais cela ne suffisait pas, la faute à des sensations beaucoup trop arcade. Il aura fallu pas mal de temps à la société américaine pour rebondir, avec notamment FIFA 08 qui a vraiment marqué la nouvelle philosophie d'Electronic Arts pour sa simulation de foot. Aujourd'hui, alors que FIFA 11 est sur le point de débarquer, qu'en est-il réellement du jeu de sport le plus attendu de l'année ?

Comme d'habitude avec FIFA, il faut un p'tit temps d'adaptation pour se remettre dans le bain. Même en ayant retourné dans tous les sens FIFA 10 et Coupe du Monde, quelques matchs sont indispensables pour prendre conscience des changements intervenant dans ce nouvel opus. Ainsi, à la manière de PES, un rééquilibrage efficace a été effectué entre les dribbles et le physiques des joueurs. Impossible de jouer les caïd des surfaces sans construire un minimum. Les appuis, la physique de la balle, les têtes, les gestes techniques... tout a été optimisé à l'extrême, si bien que les grands joueurs sont reconnaissables au premier coup d'oeil, que ce soit dans leurs déplacements ou au niveau de leur visage.

En effet, tout comme PES, FIFA 10 reste un jeu magnifique. Les stades sont somptueusement modélisés et les joueurs disposent d'animations très naturelles. On regrette encore que certains joueurs soient complètement manqués au niveau de leur faciès (Valbuena avec une queue de cheval, va comprendre!) et que certaines fautes ne soient pas sifflées. Chaque arbitre dispose d'une philosophie différente en matière de fautes et de cartons, certains étant plus laxistes que d'autres. Dans un match, cela a une grande importance et il faut presque adapter son jeu à la fois à l'adversaire mais aussi à l'arbitre. Se la jouer à l'anglaise, ça passe ou ça casse.

En matière de nouveautés, on apprécie le "Pro Passing" qui se réfère au système inédit des passes. Ici, vous devez doser la pression du bouton pour servir votre coéquipier de la meilleure des façons. Fini les passes "ping-pong" des précédents épisodes. Pour faire mouche, votre bon positionnement est indispensable sous peine d'être intercepté. Autre point qui a son importance, les gardiens sont parfaits dans la grande majorité des situations, n'hésitant pas à houspiller leurs partenaires si un laisser-aller se fait sentir. Les rencontres sont vivantes, même si comme PES, on souhaiterait plus de vie sur les abords de la pelouse A quand les salissures sur les vêtements, les joueurs qui se décoiffent au fil de la rencontre, la casquette pour les gardiens en cas du soleil ardent, la civière pour les joueurs blessés... etc ? Ceci dit, mention spéciale aux commentaires (ils n'ont guère évolués mais ils sont bien souvent très justes et nombreux), à l'ambiance générale (vous pouvez choisir votre propre chants de supporters et vos musiques pour l'entrée des joueurs, durant les buts etc.) et à l'interface excellente.

Mais FIFA 11 est également l'occasion de prendre, pour la première fois dans la série, le contrôle des gardiens durant tout un match. Le système, s'il est perfectible, est plutôt bien amené. Durant les rencontres, de nombreuses indications visuelles s'affichent afin que vous puissiez réagir en bonne et due forme aux différentes situations. Lorsque vos joueurs ont la balle, vous avez la possibilité de passer en caméra "focus" afin de suivre l'action de près. Via les touches, vous pouvez suggérer une passe, un tir, une passe en profondeur... etc. Lorsque les adversaires jouissent de la possession du ballon, vous êtes le dernier rempart. A vous de plonger, anticiper, sortir aux poings... Là encore, un temps d'adaptation est nécessaire mais cette nouveauté est vraiment bienvenue. En ligne, il y a de quoi bien se marrer à 11 contre 11.

Nous n'avons pas parlé des modes de jeu mais ceux-ci sont ultra nombreux, avec un mode carrière au top, avec la possibilité de prendre la place de joueur, entraîneur ou carrément joueur et entraîneur à la fois. Bref, en local ou en ligne, il est impossible de s'ennuyer. Reste un coup de gueule, ou plutôt deux ! Le premier, c'est que le Japon est encore inscrit aux abonnés absents, si bien que pour jouer à FIFA avec l'équipe de Keisuke Honda, il faut se taper Coupe du Monde. L'autre point qui nous a énervé au plus haut point, c'est l'apparition du système à la CON de pass online ! Vous avez accès à un essai de 7 jours, sans quoi il est indispensable, pour continuer de jouer en ligne, d'entrer le code situé à l'arrière du livret. Autrement dit, en occasion, le joueur doit racheter un code en ligne pour s'adonner à des parties sur internet. Cette pratique est pitoyable, dégueulasse et n'est là que pour engraisser les comptes des sociétés qui n'en ont pas besoin ! Sans compter que les boutiques (nous ne parlons pas de Micromania, GAME et cie) indépendantes vont forcément reprendre moins cher les jeux avec pareil système. Mais qu'ils continuent comme ça... le boomerang pourrait bien leur revenir dans la gueule plus vite qu'ils ne le pensent...

Sorti de là, FIFA 11 est une merveille à tous les niveaux. C'est le jeu de foot immanquable, tant il est complet, bien réalisé et vraiment exquis à jouer. Sans être largement supérieur à PES, il reste encore un p'tit cran au dessus du jeu de Konami. Mais comme je le disais, les deux valent vraiment le coup cette année et peuvent, à notre sens, cohabiter sans problème. Les passionnés de football vont pouvoir s'en donner à cœur joie !


28 sept. 2010

[Test] Pro Evolution Soccer 2011


Éditeur : Konami
Développeur : Konami
Date de sortie : 30 septembre 2010


En cette fin d'année, le match PES/FIFA est plus que jamais d'actualité. Maintenant que nous avons pu jouer de nombreuses heures au dernier rejeton de Konami, voici venu l'heure du verdict. Les nouveautés sont-elles suffisantes pour justifier l'achat si vous possédez le 2010 et surtout, est-il capable de contrer le mastodonte d'EA Sports ? La réponse tout de suite !

Sur le plan visuel, PES 2011 répond aux exigences actuelles même si on aimerait que les bords du terrain soient bien plus vivants. C'est d'ailleurs un des défauts que l'on peut émettre du côté de FIFA. On aimerait également retrouver la civière lorsque les joueurs sont blessés et ces petits détails qui font la différence. Rien de tout ça cette année encore, peut être pour 2015 (ça fait juste perpette qu'on demande plus de vie lors des évènements "hors-match", on n'est plus à une ou deux années près). Heureusement, PES 2011 a des atouts dans sa manche et pas qu'un peu. Un effort considérable a été effectué sur les animations, si bien que celles-ci sont plus naturelles et bien coulées qu'auparavant. La course des joueurs a également été entièrement retravaillée (elle en avait bien besoin) et on n'a plus cette impression désagréable de jouer avec des Playmobils. Les matchs semblent vivants et réalistes, avec une physique de balle qui ressemble enfin à quelque chose ! Le ballon est plus lourd et peut fuser selon les différentes pelouses. Enfin, les visages ont encore gagné en réalisme ce qui n'est pas pour nous déplaire.

Comparé à l'édition précédente, on négocie naturellement les situations. Les commandes répondent parfaitement et il faut absolument diriger sa passe ou son tir pour être sur de faire mouche, sans quoi vous envoyez un avion dans les tribunes ou une balle perdue hors de la zone de jeu. Une jauge est d'ailleurs présente afin que vous puissiez doser au mieux vos actions. Mais PES 2011 est avant tout une vraie réussite en matière de dribbles. C'est un véritable régal de voir les joueurs se déhancher pour déstabiliser l'adversaire. Le stick analogique droit sert aux différentes feintes et passements de jambes et le tout marche à merveille. Avec Messi, Ronaldo et les stars du football, le résultat est tout simplement exceptionnel, d'autant plus que le jeu est équilibré entre la technique et le physique des joueurs. PES 2011 n'est pas du football champagne, c'est une certitude. Même en ayant une équipe très puissante, en difficulté "Haut niveau" ou "Professionnel", il faut s'accrocher pour venir à bout du Barca. C'est d'autant plus vrai que les joueurs peinent à partir en profondeur et l'arbitre se montre parfois très (trop?) laxiste.

En dehors de ses qualités, PES 2011 souffre toujours des licences limitées et du manque de finition sur la Ligue des Champions et la Copa Libertadores. On a vraiment l'impression qu'elle ssont là pour l'habillage mais elles n'apportent rien de spécial. On espère une édition 2012 plus poussée à ce niveau. Pour terminer ce test, sachez que les commentaires (assurés par Grégoire Margotton et Christophe Dugarry que les abonnés de Canal + connaissent bien) nous ont paru plutôt sympathiques, même s'ils semblent beaucoup moins nombreux que ceux de FIFA. Malgré ses petites imperfections (il est possible d'activer une I.A entraîneur afin qu'il effectue les changements durant les matchs, mais parfois ça peut flinguer une organisation), PES 2011 est une vraie réussite. C'est là qu'on se dit qu'il est très intéressant d'avoir deux jeux de foot à l'aura différente. D'un côté, c'est lent et très technique, de l'autre, c'est ultra complet et spectaculaire. Si vous pouvez choisir un camp, faites-le. Sinon, n'hésitez pas à acheter les deux. Le test de FIFA arrive bientôt ;))


[Test] Tiny Toons Adventures 2 - Game Boy

Pour cette deuxième itération de notre nouvelle formule de tests, voici celui des Tiny Toons Adventures 2. C'est dans le numéro 18 de l'excellent magazine Banzzaï (scans à découvrir sur www.abandonware-magazines.org) que Buster Bunny a montré le bout de sa carotte (attention, bande de rigolos, pas de fausse idée !). Récoltant la note de 89%, c'est un fabuleux jeu de plateforme qui mérite que l'on s'y attarde. Pas des plus simples à terminer, il demeure impeccable sur le plan de la réalisation. Une cartouche de choix sur Game Boy !

21 sept. 2010

[Musique] Final Fantasy IX - Melodies of Life

En cette après-midi studieuse (si, si !), je me suis décidé de mettre à jour le blog avec une nouvelle musique. Comme d'habitude, j'ai donc farfouillé un peu sur le net pour voir quelle O.S.T pourrait faire l'objet de mon arrangement sur mon synthé Yamaha PSR S900. Bien que restant tout à fait dans l'air du temps, il commence à prendre un petit coup de vieux et je voulais quelque chose de plus orchestral que mes dernières réalisations, je pense notamment à celle de Jurassic Park, très typée 8 bits. Je suis alors tombé sur le thème principal de Final Fantasy IX dans sa version japonaise intitulée "Melodies of Life". Et là, de nombreux souvenirs sont remontés à la surface, FF IX étant pour moi l'un des meilleurs FF jamais réalisés. De ce fait, j'suis allé chercher un sample fabuleux (réalisé par Kasuhisa Ishikawa) sur l'excellent vgmusic.com et je me suis simplement occupé du piano ainsi que de quelques parties orchestrales (surtout à la fin). Tout n'est pas parfait, je suis plus joueur de synthé que pianiste mais j'espère que ça plaira aux amateurs du genre.

20 sept. 2010

[Publications] Pix'n Love Investigations

Alors que Pix'n Love 15 est en pleine finition, nous sommes déjà sur le pied de guerre pour débusquer de nouvelles interviews et documents originaux pour les prochains numéros. Fan invétéré de SEGA devant l'éternel, cela fait quelques mois maintenant que je m'efforce à lorgner du côté du hérisson. Récemment, j'ai pu m'entretenir longuement avec Steve Woita, programmeur de Kid Chameleon et vous retrouverez le fruit de cet entretien dans le prochain Pix'n Love (le 15 donc) ainsi qu'une review gentillette de Fighters Megamix sur Saturn. Là où je veux en venir, c'est que mes prochains travaux pour les Editions Pix'n Love seront assez largement frappés du sceau de la firme de Haneda et il s'agit de très gros jeux, qui ont fait le succès de la société japonaise. Maintenant que j'ai dégoté tous les éléments nécessaires (ou en tout cas, en grande partie, car je continue à fouiller), je n'ai plus qu'à comme on dit :) Mais logiquement, l'AM #2, l'AM  #3 et la Team Andromeda ne devraient pas laisser insensibles les fans ^_^

SEGA, c'est décidément plus fort que tout :)




17 sept. 2010

[Test] Halo Reach - Xbox 360



Editeur : Microsoft
Développeur : Bungie
Date de sortie : 14 septembre 2010

Ah Halo. A chaque fois, c'est la même rengaine : un carton monumental pour des recettes commerciales absolument colossales. Et ce n'est certainement pas le petit dernier, Halo Reach, qui va me contredire avec ses 200 millions de $ récoltés le premier jour d'exploitation. Pour sa dernière sortie sous l'égide de Bungie, la saga tire sa révérence avec brio. Venant de terminer le jeu, je vous invite à parcourir ces quelques paragraphes matérialisant mon ressenti. J'en sors conquis et pourtant, à la base, je ne fais pas parti des fans ultimes de la série.

Alors que je pensais que Reach pouvait être le nom du lieutenant que l'on dirige, il s'agit en fait de la planète sur laquelle on est envoyé en début de jeu. Souillée de part et d'autres de ses hémisphères, Reach est sous l'emprise de la menace Covenant et il ne reste guère de temps avant que celle-ci ne tombe. Pourtant, dans un dernier espoir, les troupes d'élites vont arpenter cette planète pour mettre la main sur un élément pouvant sauver l'espèce humaine. Halo Reach est le pamphlet numérique des évènements qui sont intervenus avant le tout premier Halo : Combat Evolved. Vous, vous êtes numéro 6, une recrue qui débarque pour épauler cinq autres soldats. Vous formez la Noble Team.

C'est ainsi qu'on navigue de mission en mission, en dégommant du Covenant et en explosant différentes structures . Le tout est rondement mené et les voix françaises (qui ne sont pas les meilleures que l'on ait entendu) assurent le spectacle. Les premiers pas sont donc assez classiques… jusqu'à une certaine mission qui fait tout décoller. Et c'est le cas de le dire. En effet, outre les nombreux véhicules qu'il est possible de piloter, Halo Reach propose une mission à bord d'un vaisseau rappelant les moments les plus épiques du space opera Colony Wars. A partir de là, et même un peu avant je dois dire, on en prend plein la gueule… avec des explosions très réussies et des graphismes qui enchantent la rétine.

Sur le plan visuel, Halo Reach réalise des prouesses. Les couleurs utilisées sont exceptionnelles, tout comme les différents effets. La pluie, le vent, la poussières, les lasers qui zèbrent le ciel, les rayons des armes ennemies… j'en passe et des meilleures. Du début à la fin, on assiste à un véritable feu d'artifice. Les textures ont également gagné en détails et artistiquement parlant, il représente pour moi l'un des jeux de cette décennie. Vous me direz, il est temps, on arrive à 2011. Il faut également signaler la mise en scène qui s'avère brillante. On a l'impression constante de se déplacer dans des terrains gigantesques où l'immensité des bâtiments et des vaisseaux sidère à chaque pas effectué. En matière d'échelle, Halo Reach est un bijou… et sa profondeur de champ est tout simplement exceptionnel. Pour moi, ce fut une sacrée baffe en tout cas, artistique, pas forcément technique.

En plus de toutes ses qualités, Halo Reach propose un arsenal varié, une intelligence artificielle au top (les ennemis se cachent, vous contourne, n'hésitent pas à jouer des mains dès qu'ils s'approchent de vous…), un bestiaire très sympa (la plupart des adversaires sont connus des amateurs de la saga, mais quelques races sont inédites). Signalons aussi rapidement la présence de compétences que vous pouvez modifier en cours de route (en chemin, des hologrammes sont postés ça et là pour que vous passiez de l'une à l'autre). Celles-ci vous permettent de courir plus vite, de vous protéger avec un bouclier électromagnétique ou encore d'utiliser un jetpack. Ce dernier est d'ailleurs très sympa et fait l'objet d'une mission très sympa.

Voilà grosso modo ce qu'on peut retenir de sa campagne solo, vraiment épatante. Je n'ai pas parlé des musiques mais sachez qu'elles sont toujours aussi fabuleuses (l'ambiance est l'une des grandes forces de Halo Reach) et qu'il est fort probable que le jeu de Bungie (qui s'en va vers d'autres horizons de fort belle manière) ne vous laisse insensible. D'ailleurs, on prend un tel plaisir que la durée de vie, environ 8 heures pour ma part, laisse un peu sur sa faim. Mais que voulez-vous, c'est la marque des grands jeux ! Maintenant, je vais pouvoir aller zieuter un peu le mode multi et les différentes modes : Cinéma et Forge. Je laisserai quelques impressions dans les commentaires.




15 sept. 2010

[Divers] Putain... 25 ans O_o

Et un quart de siècle, un !
Même si je poste la news un peu tardivement (pas mal occupé en ce moment... taf et Halo Reach oblige), vous avez probablement lu à droite et à gauche que le plombier de Nintendo, Mario, fêtait ses 25 ans en ce 14 septembre 2010. Sorti sur Famicom en 1985, le moustachu à la salopette rouge en a écumé des b... euh, des jeux ! En 25 ans, alors qu'on le pense usé, désuet, complètement à la ramasse ou plus directement kitsch et dépassé, Mario continue de foutre des roustes à la plupart des héros de jeux vidéo. Chaque épisode qui débarque est une nouvelle preuve de sa force intrinsèque à vider des cargos entiers. En l'espace de 30 piges bientôt (en juin prochain, ça me rajeunit pas : \), j'ai été déçu en tout et pour tout qu'une seule fois par un jeu Mario. Mais quand je parle de déception, celle-ci fut colossale, du genre à être ultra dégoûté. Ce jeu qui m'a brisé le coeur, c'était Super Mario Sunshine ! Malgré la réalisation en béton armé pour ce titre Gamecube, la voix de la lance à eau m'horripilait, les bugs de caméra étaient vraiment chiants et je ne parle même pas des niveaux old-school à se fracasser la cabeza contre le premier mur venu. Bref, je n'ai vraiment pas aimé ce soft (c'est un euphémisme) et je me dis que j'ai peut être raté quelque chose. Il faudrait que je me le refasse. Après tout, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. Dans tous les cas, il faut souhaiter un joyeux anniversaire au père Mario et si ce n'est déjà fait, vite découvrir les fabuleux Super Mario Galaxy et New Super Mario Bros Wii sur la console qui a la bougeotte.


11 sept. 2010

[Test] Metroid Other M - Wii


Editeur : Nintendo
Développeur : Team Ninja
Date de sortie : 3 septembre 2010
Genre : Action

Enfin ! Le génial Metroid Other M est arrivé (merci le moustachu à la salopette rouge !) et le lot de craintes qui gravitait autour de la galette s'est estompé comme neige au soleil. Car oui, il fallait être sacrément couillu pour filer une licence aussi prestigieuse à un studio de développement externe à Nintendo. C'est pourtant le pari fou qu'ont relevé les membres de la Team Ninja. Ils sont parvenus à retranscrire l'essence de la saga avec les moyens actuels tout en innovant. Mais sans plus attendre, place au verdict.

Première baffe et non des moindres, l'histoire de Metroid Other M débute à l'instant même où Super Metroid se termine. Samus Aran est aux prises avec Mother Brain (ça m'a toujours fait marrer car c'est le surnom que donnait les employés de Nintendo à leur patron, Hiroshi Yamauchi) qui s'apprête à asséner le coup fatal à la chasseuse de primes. C'est alors que surgit son Metroid protecteur (qu'elle identifie à un bébé) qui se sacrifie sous les yeux de la belle. Cette dernière n'hésite pas à se venger en éliminant le monstre et en s'enfuyant de la planète Zèbes. Dès le départ, le décor est planté sous forme de cinématiques en images de synthèse à tomber à la renverse. Pour moi, elles font partis des plus belles que j'ai découvert dans un jeu vidéo. Et comme elles sont assez nombreuses, on ne fait pas la fine bouche.

Une fois passé le tutorial, simple et efficace, vous êtes envoyé sur une station spatiale qui n'émet plus aucun signe de vie. Vraisemblablement, des choses étranges s'y sont déroulées et il est de votre devoir de rétablir la vérité. S'articulant autour d'un scénario bien amené, Metroid Other M fait la part belle aux personnages secondaires, campés par une troupe de soldats de la Fédération Galactique. Pour la première fois, Samus Aran délie sa langue et la progression de l'histoire se fait avec plaisir, sans temps mort.

Metroid oblige, on retrouve toutes les ficelles des anciens opus. La Wiimote (sans nunchuk) se tient de façon horizontale pour l'action de base, à savoir le déplacement, le saut, le tir ou encore la mise en boule (pour poser les bombes) et de façon verticale dès lors que vous devez passer en vue subjective, afin d'analyser les lieux ou de gagner en précision pour atteindre des ennemis. Différentes actions sont possibles, comme les rebonds sur le mur ou encore la charge du canon. Il suffit d'un petit temps d'adaptation pour faire ce qu'on veut de la belle héroïne (hummmm, pas taper chérie, pas taper !). Le bestiaire est varié, les situations contre les boss sont nombreuses et les rebondissements évoluent crescendo jusqu'au point d'impact ultime.

Pour terminer le jeu, il faut compter une dizaine d'heures pour la trame principale auxquelles se rajoute une ou deux heures en plus pour explorer toute la station. En effet, une fois que vous avez terminé votre mission, vous avez la possibilité de revisiter les lieux en utilisant tous vos pouvoirs. Seul bémol à ceux-ci, ils sont activés au fur et à mesure par votre supérieur et ne font plus l'objet d'une vaste exploration comme à l'accoutumée. C'est sans doute le seul élément que je peux déplorer car le reste est vraiment d'une qualité indéniable. Les graphismes sont splendides et l'animation ne faiblit quasiment jamais. Metroid Other M est l'un des meilleurs jeux de la Wii et demeure un immanquable pour les fans de la série.
Pari réussi pour la Team Ninja !


8 sept. 2010

[Divers] Fighter Megamix... l'adaptation Game.com

Ce qui est génial avec le jeu vidéo, c'est qu'il est possible d'en apprendre tous les jours. J'ai beau suivre ce média depuis un paquet d'années et écrire pour des parutions de jeux actuels et rétro, c'est toujours avec un plaisir certain que je découvre des anecdotes, interviews et autres informations m'étant totalement inconnues. La dernière en date, c'est l'adaptation du jeu de baston Fighter Megamix sur Game.com, l'étrange portable de Tiger Electronics (il est possible d'y insérer deux cartouches afin de choisir le jeu avec lequel vous voulez jouer). Il s'agit d'une console portable sortie en septembre 1997 (à l'heure où la N64 arrivait en France) disposant d'un écran tactile et d'un stylet. Techniquement parlant, la bécane affiche des graphismes en noir et blanc avec une partie sonore vraiment catastrophique. Grosso modo, ça ressemblait à une sorte de gros jeu électronique évolué, avec un design assez sympa. Aujourd'hui, la machine s'arrache à pas moins de 150 $ et elle est devenue très prisée par les collectionneurs. Aucun émulateur existe actuellement (même si les roms se trouvent très facilement) et j'aimerais à l'avenir m'en dégoter une par curiosité. Wait and see. Toujours est-il que si vous êtes intéressés par la machine, sachez qu'une review de Sonic Jam sur Game.com est disponible dans le dernier numéro de Pix'n Love. Concernant Fighters Megamix sur Game.com, il s'agit d'un jeu de combat classique, aux graphismes épatants mais au gameplay à la rue (un peu comme tous les jeux Game.com en somme, il suffit de voir le résultat de Sonic Jam). J'ai dégoté une petite vidéo mais on n'y voit pas grand chose. Une bonne manière de se dire que rien ne vaut cette bonne vieille mouture Saturn.



6 sept. 2010

[Test] Action Fighter - SEGA Master System Pal

Il est vrai que la génération des machines 8bits ne m'a jamais vraiment convaincu, et de ce fait, je connais assez peu la ludothèque de ces plateformes. Pourtant, je suis tombé il y a peu sur un titre étonnamment accrocheur : Action Fighter.

Venant d'un genre nouveau et plutôt original pour l'époque (1987 pour l'adaptation Master System), Action Fighter est particulier : il regroupe jeu de course contre la montre (le timer faisant office de jauge de vitalité) et shoot'em up. Le but est d'éliminer les véhicules qui parsèment le trafic routier afin d'obtenir des lettres de l'alphabet pour « upgrader » votre véhicule. Voilà l'originalité du soft : on entre dans l'action en moto pour finir en avion. il est impératif dans ce cas de trouver des camions « SEGA » afin de changer de machine. Le jeu se transforme en un shoot pseudo Xevious avec des tirs air-air et air-sol via un viseur. 
 
Sur le plancher des vaches, il est obligatoire de doser votre vitesse car le temps vous est compté et il n'est pas rare d'enchaîner routes larges suivies in extremis d'un dédoublement et de virages serrés. Vous avez, à la manière d'un jeu de rallye, des symboles vous signalant ces changements. A noter que vous pourrez commuter à tous moments entre la forme moto et voiture (intéressant pour certains passages).

Dans les airs, il est plutot question de faire preuve de bons réflexes car les ennemis et leurs tirs iront droit sur vous. Les ennemis sont variés dans le premier niveau (moto, hélicoptère larguant des mines, ambulances, chars, missiles à tête chercheuse,...etc) idem pour les décors (vous passez de la campagne à la ville puis aux docks) mais une fois le stage terminé en accomplissant votre mission (battre des boss) on constate que la boucle est bouclée...Nouvelle mission, certes, mais tout est du recyclage : même musique, même ennemis, même gameplay. Bref, ça s'enchaîne, ça se ressemble et répétitif à souhait à part le boss en fin de parcours.

De plus, la frustration est bien au rendez-vous car il n'est pas rare de se faire toucher et exploser. Le jeu est dur et (trop ?) long. Système de mots de passe inexistants mais au long du stage vous aurez des sortes de checkpoints invisibles qui vont feront revivre à quelques secondes de votre mort (ouf !)...On a échappé à la résurrection en début de niveau. Malgré ces imperfections ce jeu défoule bien et propose un véritable challenge. Je ne peux vous dire le nombre de niveau que possède la cartouche tellement la difficulté est frustrante. A savoir qu'il est possible de jouer alternativement à deux mais sans grand intérêt. Action Fighter fait parti des rares jeux que j'apprécie sur cette machine et mérite le détour si le virus du rétrogaming venait vous prendre.

N.B : Si vous êtes frustrés, entrez DOKI_PEN lorsque vous devez rentrer votre nom. Vous serez alors invincible contre les tirs adverses mais pas aux missiles et autres avions kamikazes qui vous rentrent dans le tas. 



Lisible et varié, le visuel est correct pour la Master System. On a vu mieux.






Le scrolling est (très) rapide et ne faiblit pas. De quoi nous scotcher dans l'ambiance course poursuite !


Plusieurs véhicules sont jouables et ne posent aucun problème de maniement.






La musique se révèle vite répétitive et manque d'originalité. Idem pour les bruitages qui sont relativement basiques.