31 août 2011

Player d'Or 96 & 97

L'autre jour, alors que ma compagne et moi étions invités chez mon compère Asta, je ne m'attendais pas à repartir avec un cadeau des plus agréables. Asta a pris le temps de scanner la couverture des Player d'Or 96 et 97 et de graver les deux émissions correspondantes, à partir des cassettes originales (l'occasion de le remercier de nouveau). Du coup, dès que j'ai un petit moment, je me retape ces bons moments de nostalgie... et c'est pourquoi je vous propose de découvrir les vidéos Youtube des fameuses émissions. Un régal à l'ancienne ! Enjoy !


 

EDIT Asta : Je n'ai pas fait qu'un scan mais bien une petite retouche "fait maison" pour les jaquettes. Et pour ceux qui veulent, n'hésitez pas à les imprimer ! 


30 août 2011

Test - Star Fox 64 3D - 3DS




Éditeur : Nintendo
Développeur : Nintendo
Date de sortie : 9 septembre 2011

Test effectué sur une version japonaise


Le comble pour la Star Fox Team, c'est de transformer Andross en confiture. C'est pourtant la mission qui vous incombe dans ce remake, plutôt maîtrisé, de l'épisode Nintendo 64. Sorti en 1997 sur la console à brouillard (mode troll on), la cartouche fait donc un retour remarqué sur 3DS. De l'action à n'en plus finir, une fluidité indéniable, des graphismes rehaussés, une bande son améliorée... Star Fox 64 3D ne fait vraiment pas les choses à moitié. Good luck !

En matière de casting, on retrouve les protagonistes qui faisaient la force du volet original : Fox bien entendu, mais aussi Peppy le lièvre, Falco le faucon et cette hystérique de Slippy la grenouille. Le Général Pepper est toujours de la partie pour donner les ordres et indiquer le lieu de la prochaine mission. Niveau scénar', pas de bouleversement non plus, il s'agit d'une confrontation manichéenne des plus classiques. La seule différence par rapport au tout premier volet, c'est qu'Andross (Andross, ça c'est fort de fruits) est maintenant épaulé par un escadron de mercenaires : la Wolf Team. 

Le mode solo reste inchangé et profite d'une progression niveau par niveau. A bord de votre airwing, vous devez dézinguer tout ce qui passe devant votre viseur, en récupérant des anneaux (pour la santé), des bombes ou d'autres items permettant à votre laser de gagner en puissance. Très maniable, l'engin peut être contrôlé de deux façons : soit via les commandes habituelles (stick analogique et boutons), soit en utilisant le capteur gyroscopique de la console. Pour cette dernière option, si l'ensemble demande un peu d'entraînement, force est d'avouer que cela fonctionne plutôt pas mal, à condition d'enlever le fameux relief 3D, inhérent à la portable. 

Et justement, parlons-en de la 3D. A l'inverse de nombreux titres 3DS, l'effet relief est super agréable et le jeu gagne en immersion. Malgré la vitesse de déplacement, on a souvent l'impression que le vaisseau s'extirpe de l'écran et certains effets spéciaux sont très appréciables pour la rétine. Le jeu reste fluide en toutes circonstances, tout en proposant un défilement ni trop rapide, ni trop lent. Un vrai plus pour cette version 3DS. Revenir à la "platitude" habituelle peut s'avérer déstabilisant. 

En dehors de cela, c'est du Star Fox dans le texte. La plupart des mission vous obligent à traverser une zone pour atteindre un boss, tandis que d'autres se déroulent en arènes fermées. Ainsi, lors de votre premier affrontement avec la Wolf Team, l'arène est délimitée et vous devez résister un certain temps aux tirs ennemis. On apprécie la possibilité d'effectuer un retournement (ou une volte-face) avec la croix directionnelle. De même, lorsque vous atteignez la limite de la zone, l'airwing fait automatiquement un demi-tour. Remake oblige, les niveaux à bord du tank( landmaster) et du sous-marin sont toujours présents. Ce dernier est d'ailleurs l'occasion de profiter de la belle réalisation du jeu. 

En effet, les développeurs ne se sont pas moqués des joueurs. Toute la palette graphique a été révisée et les environnements ont gagné, pour la plupart, en détails. Les textures ont été embellies et affinées, tout comme les protagonistes. Déjà impressionnante à l'époque, la bande sonore a, elle aussi, subit de sérieuses retouches, qu'il s'agisse des musiques ou des voix (en japonais, c'est plutôt pas mal). D'ailleurs, les doublages seront en français dans la version PAL qui débarquent dans l'hexagone incessamment sous peu. 

Pour finir, on apprécie le mode multi, plutôt bien fichu. Dommage qu'il ne soit que local (avec la possibilité de jouer avec une seule cartouche jusqu'à 4), alors que le jeu se prêtait super bien à du jeu en ligne, avec classements et tout le tintouin. Proposant trois variantes, les affrontements sont intéressants et l'option consistant à rajouter une animation de votre visage en avatar est bien fendard. Surtout quand l'un des potes lève son doigt pour matérialiser sa victoire.

Efficace et bien réalisé, Star Fox 64 3D ne réinvente pas la roue mais demeure un excellent jeu. Très jouable et dynamique, c'est à mon sens le jeu à ne pas manquer pour cette rentrée sur 3DS. L'ayant commandé pour le taf en version japonaise, je me suis régalé avec et je compte bien encore en profiter.






22 août 2011

Le Roi Lion - Super Nintendo / Mega Drive

De tous les chefs d'oeuvre de Disney, le Roi Lion reste sans doute l'un des plus marquants. Tout le monde ou presque a versé sa petite larmichette devant le destin cruel de Simba, ou éclater de rire durant les facéties de Timon et Pumba. En 1993, son adaptation sur consoles de salon a fait grand bruit. Sublime graphiquement, elle a été chapeautée par 30 programmeurs (20, dont dix internes à Westwood Studios à Las Vegas et 10 à Los Angeles), 10 artistes et une quizaine d'animateurs des studios Disney. D'ailleurs, pour la petite histoire, les réalisateurs du jeu ont dû faire face au talent des prodiges de Disney. En effet, leurs croquis étaient si détaillés que des concessions énormes ont dû être effectuées pour le produit final. Même chose pour la musique qui tenait sur 32 mégas et qui devait être ramenée à ... 128 ko. Vous aimez les anecdotes ? Alors sachez que le développement a débuté en septembre 93 mais que l'équipe a dû attendre mars 94, une fois le film terminé, pour obtenir les premiers croquis et graphismes. En bref, le moteur du jeu "Digicell Process" et les codes ont été conçus... avec ses sprites non définitifs durant une large moitié de la production. Bonne vidéo ; )






Source : Dossier Roi Lion Joypad n°34 - Septembre 94
La vidéo montre le jeu Super Nintendo, mais les musiques sont celles de la mouture Mega Drive. 

19 août 2011

Mc Donald Land (interview) - NES

Petite séquence nostalgie avec Mc Donald Land sur NES. Je suis un peu retombé dessus par hasard, alors que j'ai passé un nombre incalculables d'heures étant plus jeune. Jouable à deux (non simultanément mais à tour de rôle), je ne sais combien d'aprem j'ai passé avec mon cousin à essayer d'aider ce bon vieux Ronald. Dans les faits, il s'agit pourtant d'un "bête" jeu de plateformes avec quelques idées originales (impossible de sauter sur les ennemis, il faut utiliser des briques jaunes ou bien arpenter un niveau la tête en bas). Intrigué par l'histoire de ce jeu sous licence, j'ai décidé de faire quelques recherches et je suis tombé sur une interview fort intéressante. Direction l'année 1992 chez Trilobyte pour le compte d'Ocean (le jeu a été édité par Ocean en Europe). 
 

Les temps sont durs pour Gregg Tavares. Sans emploi, il va bientôt se retrouver sur la paille, incapable de payer son loyer et ses factures. Ses cartes de débit n'ont plus aucune utilité depuis qu'il est passé interdit bancaire. Son compte est descendu bien en-dessous zéro et il faut absolument qu'il retrouve un job. C'est là qu'il décide de contacter son ami Dan Chang. Ce dernier travaille pour un studio de développement appelé Trilobyte et il va alors tout faire pour que Gregg rencontre son boss Graeme Devine. Convaincu par son talent, ce dernier lui offre alors l'opportunité de rejoindre la société. Gregg va pouvoir souffler, mais désormais, il faut se mettre au travail. 



" Lorsque Graeme m'a donné le poste, j'ai commencé à travailler sur Caesars Palace sur Game Boy. Deux semaines plus tard, il est venu me voir afin que je participe à un nouveau projet : Terminator sur NES. Mon ami Dan était en train de réaliser M.C Kids (nom US pour Mac Donald Land) et Darren Bartlett travaillait sur les deux projets en même temps. Au bout de trois mois, Virgin a décidé que Dan et moi devions travailler uniquement sur M.C Kids. J'ai cessé l'activité sur Terminator."

 
Par la suite, Mindscape sortira un Terminator sur NES mais Gregg et son ami n'ont absolument pas travaillé dessus. Rien de leur dur labeur ne semble avoir été récupéré. Pas tous les jours facile la vie de développeur et programmeur. Mais M.C Kids a demandé pas mal de temps de conception.

"Le développement a débuté en août et il a duré 13 mois (ce qui paraît assez dément pour un "simple" jeu NES). Dan travaillait alors sur différents éléments, dont un logiciel d'animation pour sprites. Seulement, en février, il était encore dessus et le jeu n'était pas fini. Du coup, il a été viré. Je me suis retrouvé seul programmeur pour M.C Kids. J'ai continué à travailler sur le logiciel d'animation jusqu'à mars. Mais ils m'ont demandé au bout d'un moment de me mettre sérieusement à la programmation du jeu. Cela a pris six mois. Heureusement, Darren avait dessiné des croquis pour le design, mais avec du temps supplémentaire, on aurait pu ajouter quelques petits éléments en plus."




Il est aussi intéressant de savoir que la société Mc Donald a donné des ordres assez précis durant le développement du jeu. Par exemple, aucune nourriture ne devait apparaître au cours de l'aventure. Plutôt étrange pour une multi-nationale de restauration rapide, mais les dirigeants ne voulaient pas que le jeu soit perçu comme un objet de promotion publicitaire. Les noms originaux "M.C Kid et Micky D" furent également modifiés en Mick et Mack, jugeant que cela faisait un peu trop "raciste". Des choix qui s'avèrent assez étonnants, surtout lorsqu'on sait que David Perry a pu mettre des hamburgers et la marque Mc Donald au coeur de Global Gladiators. Sans doute que le responsable de l'époque était plus ouvert.



Mais surtout, Mac Donald Land (ou M.C Kids) n'a pas eu sa chance.
" Nous ne savons pas vraiment pourquoi la société Mc Donald n'a pas fait beaucoup de publicité pour le jeu. Et pourtant, nous étions super excités car la cartouche devait profiter d'une promotion "Happy Meal". A l'époque, Mc Donald vendait un million d'hamburgers par jour, c'était un formidable tremplin pour nous. Mais tout au plus, ils ont inséré un coupon pour remporter le jeu et basta. Plusieurs éléments entre en cause. La date de sortie, tout d'abord, décalée de juin à septembre. Ensuite, ils n'estimaient pas que le jeu était de qualité. Mais ce ne sont pas les seuls. Au départ, la carte du monde était très proche de celle de Super Mario World, mais Nintendo a jugé (durant le CES) que c'était trop proche du plombier et on a dû changer. Même chose pour les power-up qui étaient, au début, au nombre de 6 ou 8, comme le super saut, le vol, la super vitesse... Nous n'avons pas eu le temps de tout implanter."

Par la suite, Greeg Tavares a travaillé sur Robocop VS. Terminator mais il n'en garde pas un bon souvenir. "C'était un jeu très mauvais ! Les illustrateurs du jeu ont travaillé sans se soucier des capacités techniques extrêmement limitées de la NES, donc le rendu final était dégueulasse. Ensuite, le designer venait d'être embauché et il ne savait pas réellement ce qu'il faisait et où ça le menait."



Pour l'heure, je vous invite à découvrir ce Mac Donald Land, il est plutôt pas mal et propose des musiques hyper entraînantes me faisant penser à la mouture 8 bits d'Astérix. J'aime beaucoup et j'y rejouerai avec plaisir... sans doute encore plus maintenant que je sais l'histoire de ce drôle de jeu.



Source : http://www.atarihq.com

11 août 2011

Ecco JR - Sega Pico

On continue le petit tour d'horizon des jeux Sega Pico avec Ecco Jr :) L'occasion de retrouver notre cher dauphin dans un jeu éducatif. Si l'ensemble est limité (mais conviendra aux jeunes enfants), la réalisation est franchement potable. Différents jeux sont proposés, portant à la fois sur le calcul arithmétique, les chiffres, les lettres, la musique et les notes, la mémoire... De quoi passer un bon petit moment, même si l'ensemble se termine très vite, comme la grande majorité des jeux Sega Pico.





10 août 2011

Un p'tit arrivage : Sega Pico + 4 jeux

Dans deux mois et demi (et quelques jours), je serai papa d'une petite Yumi (ça ne s'invente pas ; )). L'autre jour, alors que je naviguais sur le web, je suis tombé sur la vidéo de présentation de la Sega Pico, cette machine éducative sortie en 1994. J'ai alors craqué pour cette console, proche d'une Vsmile (mais que je trouve mieux). Pour 25 euros, j'ai débusqué une console en bon état (malheureusement, un des embouts sur le côté a pété durant le transport -_-) avec 4 jeux : Pocahontas, Winnie l'Ourson, Mickey et enfin Ecco JR. Pour vous donner un p'tit aperçu, j'ai capturé une petite vidéo de Pocahontas (introuvable sur le web j'ai l'impression). D'autres arriveront plus tard, en espérant que j'arrive à régler le problème de décalage entre le son et l'image. Ce n'est bien sûr pas des jeux nous étant dédiés, mais j'ai hâte de pouvoir les parcourir avec ma fille :)


Panzer Dragoon : les secrets d'une saga

S'il y a bien une saga que les possesseurs de Playstation nous envieront à tout jamais, c'est celle des Panzer Dragoon, parue sur Saturn. Cette épopée incroyable, teintée à la fois de shoot sur rails et de RPG, a été chapeauté par Yukio Futatsugi et son équipe, la fameuse Team Andromeda. Si l'on excepte l'épisode Orta paru sur Xbox (et développé par Smilebit), ce sont pas moins de trois épisodes (deux shoots et un RPG) qui ont vu le jour entre 95 et 98. Dans un prochain Pix'n Love (pas celui à venir, mais le suivant), vous allez découvrir comment cette équipe d'une quinzaine de personnes est parvenue à réaliser des jeux de cette ampleur. Vous allez découvrir d'où vient l’appellation Panzer Dragoon, qu'elle fut l'implication de Jean "Moebius" Giraud, mais aussi les secrets qui se cachent derrière les trois opus. Une manière de rétablir la vérité sur certains points, notamment le cas d'un suicide d'un des membres de l'équipe (pour le développement de Panzer Dragoon Saga, a.k.a Azel Panzer Dragoon RPG au Japon) qui serait dû aux ventes moroses du jeu. Bien entendu, cela est faux :) Rendez-vous dans quelques semaines donc !


9 août 2011

Joypad, clap de fin d'une époque...

Alors que ça fera trois ans en octobre que je travaille pour Yellow Media (pôle jeunesse), je viens d'apprendre avec stupeur (comme beaucoup) que le numéro à venir de Joypad serait le dernier. Joypad, c'est le magazine que je suivais quand j'étais môme, celui qui m'a fait découvrir les Gollum, A.H.L, J'm Destroy, Seb, Greg, Traz, TSR, Rahan, Julo, Karine, Mr Brown, Elwood, Willow... et j'en oublie. C'est le magazine qui m'a donné cette envie de tenter l'aventure dans la presse du jeu vidéo, et il est indéniable que nous arrivons à la fin d'une époque. J'ai une pensée toute particulière pour l'équipe actuelle du magazine et je leur souhaite bon vent pour la suite. Superbe couverture pour le dernier numéro (celui de septembre, 20 ans pile poil après sa naissance), que je vous invite à acheter pour ne jamais oublier l'un des meilleurs magazines que la France ait porté. 



8 août 2011

Concert pour les 25 ans de Zelda

Je ne sais pas encore où le concert va être proposé en France et en Europe, mais j'espère vraiment pouvoir participer à l'un d'entre eux. Alors que le site des 25 ans de Zelda vient d'être mis en ligne (au Japon), j'ai pu redécouvrir l'introduction musicale de la conférence de l'E3 2011 de Nintendo. Que dire à part que c'est un pur bonheur, j'espère qu'on aura bientôt les dates et les lieux des représentations.

MAJ : Pour l'instant, la seule date annoncée en Europe se trouve à Londres, plus précisément au  HMV Hammersmith Apollo, le 25 octobre prochain. Les places sont en vente sur ce site.

3 août 2011

Retour sur la Coupe du Monde 94

World Cup 94... Organisée par les Etats-Unis, la Coupe du Monde de l'année 1994 fut aussi celle de l'absence de la France dans les équipes participantes, la faute à un terrible France - Bulgarie perdu au Parc des Princes fin 1993. Douloureuse et difficile, la désillusion fut totale. En revanche, l'ambiance de cette Coupe du Monde fut exceptionnelle, avec des matchs qui se jouaient sous un soleil de plomb (les couleurs étaient resplendissantes sur l'écran de TV à l'époque). Ce fut aussi l'occasion de découvrir des joueurs tentant des gestes fous, comme Stoitchkov (Bulgarie), Lalas (USA), Romario, Bebeto (Brésil), Batistuta (Argentine) ou encore Hagi (Roumanie). Au final, c'est le Brésil qui a remporté sa quatrième Coupe du Monde devant l'Italie de Roberto Baggio.Mais si cette époque me revient soudainement en tête (j'avais 13 ans, ça remonte !), c'est aussi pour son adaptation vidéoludique World Cup USA 94 et sa jaquette qui me faisait baver, avec sa mascotte, ce logo... Dingue comment des détails peuvent rester ancrés en nous... En revanche, après y avoir joué, force est de constater que ça a terriblement vieilli et que la mouture Mega-CD se révèle trop rapide pour être jouable (en tout cas en 60 Hz). 


Et voilà une compil' des meilleurs buts ! Ça roxe !