26 févr. 2021

Super Mario 3D World + Bowser's Fury : Combats de géants

Aujourd’hui, la Nintendo Switch obtient des scores de vente à la limite de l’insolence pour la concurrence et on ne peut pas dire que ce soit immérité. Pourtant, il y a quelques années, la firme de Kyoto n’était absolument pas en position de force et la Wii U – bien plus que la 3DS – a cristallisé ce passage à vide. Après le succès stratosphérique de la Wii, Satoru Iwata et son équipe ont voulu capitaliser sur le nom de la console mais la communication, trop brouillonne, n’a pas convaincu le public et les jeux (de qualité) n’ont pas suffi à inverser la tendance. Désormais, c’est de l’histoire ancienne. Nintendo est sur le toit du monde et elle en profite pour ressortir des jeux fantastiques mais qui sont sortis auparavant sur une console dont le parc installé était faible. Cette fois, c’est au tour de Super Mario 3D World de faire son come-back. Et pour ce retour, il est accompagné par un p’tit cadeau bien sympathique ! 


À défaut d’être une aventure de la teneur du chef d’œuvre Super Mario Odyssey, Super Mario 3D World est un jeu de plate-forme accrocheur, drôle et ingénieux. Dans cette épopée, le petit père à la salopette doit sauver le Royaume de Libella en contredisant, une énième fois, les plans de l’indécrottable Bowser. Le père de Bowser Jr. a kidnappé la Princesse Peach (quelle surprise !) et ses acolytes et le moustachu – ainsi que toute sa bande – vont devoir traverser de nombreux niveaux dans la droite lignée de Super Mario 3D Land. Entre fous rires et bordel organisé, Super Mario 3D World n’est pas avare en innovations et représente ce qui se fait de mieux dans le genre. 


Douceur féline 

Prônant la liberté, le jeu mise sur des espaces vastes et colorés, tout en profitant d’une caméra efficace qui se laisse parfois aller à des mouvements spectaculaires. Dès le premier niveau, on retrouve tout ce qui fait le charme de la licence avec ses drapeaux, ses goombas, ses piécettes dorées et ses items ancestraux (champignon, fleur…). Soyons lucides, Super Mario 3D World ne réinvente rien et la progression demeure très classique – à l’inverse de la cartouche 3D Land qui joue justement sur la perspective et la 3D stéréoscopique. C’est ainsi que l’on sillonne les niveaux en récupérant les pièces et les étoiles (trois par stage). Mais ne croyez pas que cet opus ne parvient pas à surprendre…


Le génie de Nintendo 

La trouvaille de cet épisode, c’est bien évidemment le costume de chat ! Lors de sa révélation, cet accoutrement avait été victime de quolibets mais Nintendo a vite rabattu le caquet des plus moqueurs. Grâce à cette tenue, Mario peut donner des coups de griffe, grimper aux murs ou bondir tel un matou acrobate. Le costume sert véritablement le gameplay et on est parfois surpris par l’ingéniosité de certains passages, comme l’exceptionnel Corridor des Ombres dans le niveau du désert. Le chat n’est pas le seul à faire son apparition, on retrouve le costume de Tanuki de Super Mario Bros. 3. Il y a aussi la fleur Boomerang, le Méga Champignon (pour devenir géant), la boite à hélices (pour s’envoler) ou bien encore la boite canon qui permet, comme son nom l’indique, de tirer un boulet de canon. Luxe suprême, on peut choisir entre Mario, Peach, Toad ou encore Luigi pour s’amuser seul ou avec ses amis. Super Mario 3D World est une ode à la bonne humeur, à la Nintendo « touch » et il a conservé un certain charme graphique. Les puristes de la technique seront aussi ravis d’apprendre que le jeu tourne en 1080p en 60 images par seconde (et 720p en docké). 


La fureur de Bowsy (ou le contraire !) 

En plus de l’aventure principale, le jeu est accompagné d’une extension totalement inédite (et jouable en coop’ !) appelée Bowser’s Fury. Pour la première fois, Bowser Jr. s’associe à Mario pour ramener son père, Bowser, à la raison. Dans ce DLC, si on peut l’appeler comme ça, le plombier est propulsé dans un monde plutôt vaste qui s’ouvre petit à petit. Bowser est devenu géant et chacune de ses apparitions est marquée par la pluie, la tempête, le vent. Totalement hors-de-contrôle, l’ennemi de Mario a également un atout de taille : il est gigantesque ! Pour résister, le joueur doit mener différents objectifs pour récupérer des artefacts. Avec ceux-ci, le moustachu ravive la cloche (qui matérialise l’épicentre de la zone) et devient à son tour géant pour défier Bowser. S’ensuit un combat façon Godzilla contre King Kong qui permet d’affaiblir l’antagoniste à carapace. Une fois que l’affrontement est terminé, Mario reprend sa taille initiale et peut continuer à suivre des objectifs. L’idée, c’est de multiplier ces affrontements (en mode géant) pour terrasser Bowser – et le faire revenir à la raison – une bonne fois pour toutes. Il y a tout de même une particularité. Bowser revient régulièrement et transforme le paysage (la pluie, le vent, la tempête remplacent le beau temps). Les développeurs ont alors eu l’idée géniale de rendre aussi utile que dangereux ces apparitions. Bowser peut cracher des flammes ou faire retomber des boules de feu qui forment des blocs ardents. Bien que la situation soit périlleuse (chaque apparition de Bowser amène une certaine forme de crainte), ces mêmes blocs formés par la colère de la créature peuvent aussi servir à la progression de Mario. Par ailleurs, son souffle peut détruire des blocs qui obstruent un passage. Bowser est donc aussi dangereux qu’indispensable et c’est là toute l’ingéniosité de Bowser’s Fury ! Ajoutez à cela une totale liberté, la possibilité de se déplacer à dos de monture (sur terre et sur l’eau) ou encore la variété des objectifs et vous comprendrez que cette extension est une bouée de fraicheur en ces temps un peu moroses. Celle-ci se termine vite (environ 4 heures pour le terminer, et le double pour le 100 %) mais c’est une réussite (qui peut donner l’impression d’être un peu longue à mettre en place). 


VERDICT : TRÈS BON

 
On pouvait craindre que Nintendo fasse un portage un peu paresseux de Super Mario 3D World mais ce n’est pas le cas. Si quelques ajustements sont à signaler de l’aventure principale, toujours aussi exquise au passage, c’est vraiment du côté de Bowser’s Fury que l’attention se porte. Dans cette extension inédite, Mario est aux prises avec un Bowser géant qui, à chaque apparition, dévaste tout sur son passage. Les objectifs sont variés, les graphismes sont agréables et cette petite pirouette de gameplay supplémentaire (le combat de géant) apporte de la fraîcheur à une épopée qui n’en manquait pas. Avec ce titre, la Nintendo Switch accueille à n’en pas douter l’un de ses futurs grands classiques et il serait dommage de s’en priver. 

Points positifs : 

  • L’extension Bowser’s Fury dans son ensemble 
  • L’ingéniosité à la Nintendo 
  • La technique qui gagne en confort 
  • Le sentiment de liberté 
  • La qualité des musiques 
  • Le multijoueur ! 

Points négatifs : 

  • Quelques problèmes de caméras en mode géant 
  • On note quelques ralentissements 
  • La coop’ de Bowser Fury manque de punch 
  • Un peu long à démarrer 


Éditeur : Nintendo / Développeur : Nintendo / Genre : Plate-formes / Date de sortie : 12 février 2021 / Nombre de joueurs : 1 à 4 / PEGI : 3 / Support : Nintendo Switch

10 févr. 2021

Atelier Ryza 2 : Tout est bon dans le chaudron !

Disponible depuis le 26 janvier dans nos contrées, Atelier Ryza 2 : Les Légendes Oubliées & Le Secret de la Fée est le nouvel épisode de la célèbre série de Gust. Née en 1997 sur PlayStation et Saturn, la franchise Atelier repose sur un thème central : l’Alchimie. Sortie sur un très grand nombre de supports, elle a connu plusieurs volets canoniques ainsi qu’une série de spin-off et s’est appuyée sur différents personnages au fil des générations. Pour cette itération inédite, on retrouve la jeune Ryza découverte dans une première aventure en 2019. Un vent de liberté et de naïveté souffle sur le monde du RPG mais est-ce suffisant ? 

Dès les premiers instants, la constatation est cinglante. On sait que les Japonais sont friands de ce type de narration mais on se disait qu’Atelier Ryza apporterait un peu de maturité dans la mise en scène et les dialogues. C’est raté. En plus de souffrir de séquences d’un immobiliste agaçant, le titre du studio de Nagano baigne dans une ambiance nian-nian au possible et l’intrigue ne décolle pratiquement jamais. C’est plat, mou et tout n’est que prétexte à la découverte d’un monde rempli de créatures de plus en plus résistantes. Un peu de pincée de magie, d’alchimie et de « dorlotage » et vous comprendrez que la trame de ce volet peut rapidement tourner en rond et donc lasser. En clair, si vous n’accrochez pas aux sempiternels discours sur la confiance, l’amitié et le respect d’autrui, vous risquez vite de déchanter. Pour exagérer, on pourrait dire que ça rejoint les chaines débiles et autres « textes à rimes » tout nases que l’on croise parfois sur les réseaux sociaux, notamment Facebook. On pouvait espérer que certains personnages remontent le niveau mais, non, rien à faire, plus on avance et plus on s’enfonce dans une mélasse de bons sentiments. Et les dialogues sont parfois interminables, ce qui n’aide pas. 


Cordon bleu 

Se balader dans de beaux environnements, traverser des donjons et préparer de nouveaux artefacts grâce aux éléments récupérés sur le champ de bataille (ou dans les tonneaux et autres caisses), voilà le fil rouge d’Atelier Ryza 2. Si l’histoire n’a rien de bien passionnant à raconter, la franchise possède pour elle un gameplay solide où la recherche d’ingrédients prend un temps important. En effet, pour acquérir tel ou tel sort (attaque, soin, défense…), il faut s’assurer d’avoir les bons objets et un chaudron digne de ce nom. Du côté des combats, on retrouve le dynamisme du précédent épisode (même si les rixes auraient pu être encore plus vives) avec un système ATB matérialisé par une jauge qui indique quel est le personnage qui attaque. Le tout est complété par un concept de « switch » qui permet de changer à la volée de protagoniste. Malgré une approche très classique, c’est véritablement l’un des points forts du jeu, d’autant que cette suite offre la possibilité de chevaucher une monture, de nager ou même de bondir de façon spectaculaire pour passer des trous béants.


Prendre un joueur par la main 

Atelier Ryza 2, malgré sa durée de vie importante, est une œuvre très dirigiste. En dépit d’un semblant de liberté, le joueur est souvent pris par la main, au point où certaines énigmes sont complètement téléguidées. Si les novices apprécieront, ça ne sera pas le cas des amateurs de challenge tant la progression se fait en couloir. Mais ses petits défauts n’entacheront en rien l’impression visuelle et sonore globale. Les musiques sont toujours aussi agréables et les graphismes ont un aspect chatoyant très accrocheur. On note aussi, durant l’aventure, des améliorations intéressantes qui apportent une certaine souplesse au jeu. C’est le cas de la téléportation qui évite de se farcir des kilomètres bêtement ou un système de quêtes bien pensé. Indéniablement, cette suite fait le pari de l’ouverture, du « grand public » et ce parti pris ne sera pas du goût de tout le monde. L’aventure demeure plaisante mais ne manquera pas les esprits comme on pouvait l’espérer.


VERDICT : CORRECT


Perplexe, c’est un peu le mot qui revient quand on progresse dans Atelier Ryza 2. Comme dans le premier épisode, le gameplay est efficace et les petites améliorations sont bienvenues mais la franchise traîne des boulets (en termes de mise en scène, de narration, de personnages…) qui l’empêche vraiment d’atteindre le haut du panier. La réalisation d’ensemble est assez propre sur PlayStation 5 et les temps de chargement sont quasi inexistants. On note même des passages avec du ray-tracing (dans les flaques d’eau notamment) et le jeu demeure très joli. Dommage que certains ralentissements soient si voyants. En ce qui concerne l’aventure en elle-même, tout dépendra donc de votre niveau d’attente. Le titre est globalement agréable et entièrement traduit en français (un excellent point !) mais la licence a besoin de gagner en maturité et de prendre du coffre (à défaut de chaudron). 

Points positifs : 
  • Des environnements plus grands
  • Un joli character design
  • Musiques réussies
  • Combats et système d’alchimie efficaces
  • Le confort de la version PS5
  • Entièrement traduit en français 

Points négatifs : 
  • Personnages creux, intrigue plate
  • La mise en scène trop molle
  • Des ralentissements
  • Approche « casual » qui en fera déchanter 

Éditeur : Koei Tecmo / Développeur : Gust / Genre : RPG / Date de sortie : 26 janvier 2021 / Nombre de joueurs : 1 / PEGI : 12 / Supports : PS4, PS5, PC et Nintendo Switch

1 févr. 2021

Hitman III : Le regard du tueur

Reconnaissable au code-barre ornant sa nuque, l’agent 47 est sur le point de mettre un terme à l’organisation secrète Providence, celle qui tire les ficelles depuis le reboot de la série en 2016. Avec ce troisième et dernier épisode, le studio IO Interactive met toute son expérience à profit. D’une richesse folle, cette ultime virée du tueur à gages apparaît comme l’aboutissement d’une franchise à la régularité épatante. Des Émirats arabes unis au Royaume Uni en passant par l’Argentine, le chauve au costard va voir du pays et élaborer de nombreux stratagèmes pour atteindre son but. L’heure du dénouement a sonné ! 


En plus d’être d’une intelligence et d’une force physique supérieures à la moyenne, l’agent 47 ne craint absolument pas le vertige. Posé sur un gratte-ciel gigantesque, rappelant le célèbre Burj Khalifa de Dubaï, le héros au crâne luisant dévoile de nouvelles facettes de sa panoplie de tueur à gages. Dès le départ, le ton est donné avec une mission qui met en lumière l’exceptionnel level design concocté par les développeurs danois. Si la beauté des lieux a quelque chose d’hypnotisant, c’est assurément la richesse des actions qui force le respect. Que ce soit de manière brutale ou plus délicate, tous les moyens sont bons pour éradiquer chaque cible : arme silencieuse, accident domestique, empoisonnement… l’imagination des concepteurs est sans borne. Hitman III reprend tous les poncifs du dernier épisode mais se veut encore plus ambitieux. 


De sang froid 


Maîtrisant l’art de la mise en scène, Hitman III ne réinvente pas la formule mais parvient, par petites touches, à la sublimer. Ainsi, il est difficile de ne pas être séduit par des graphismes faisant la part aux effets de lumière et de réflexion. Testé sur PlayStation 5, le titre s’est montré à son aise, y compris lors des passages avec des dizaines et dizaines de PNJ. Les foules sont particulièrement bien rendues et il est très appréciable de pouvoir s’y faufiler sans que la machine se mette à tousser. On profite également de superbes panoramas (la variété des lieux est à souligner) même si les intérieurs sont, peut-être, un peu moins inspirés dans le sens où on recroise souvent les mêmes éléments (meubles, etc.). Désormais, 47 dispose d’un appareil photo qui lui permet de scanner l’environnement pour interagir avec des portes, des fenêtres et autres ouvertures. Ce dispositif est également utile pour détecter des indices. Pour le reste, le gameplay n’a pas bougé d’un pouce. Il s’agit toujours d’arpenter des lieux pour les découvrir et les analyser, de se coordonner par rapport aux déplacements des individus et d’agir au bon moment avec différentes techniques. Par la découverte de ses situations, Hitman III est une œuvre qui attrape le joueur et qui nous pousse à refaire les missions plusieurs fois pour tester les différentes approches. On note évidemment quelques problèmes d’intelligence artificielle mais les PNJ (gardes, employés…) réagissent assez bien et savent vous surprendre. On prend ainsi son temps à aborder chaque chapitre, qu’il s’agisse des missions principales ou des défis annexes (là aussi, il y a de quoi faire). 


Copie conforme ? 


Malgré son excellence, Hitman III souffre un peu du côté patchwork. Certains joueurs ont été ainsi déçus par cette impression « d’extension à laquelle on a ajouté des cartes plus ou moins inspirées ». Il faut dire que le second volet a mis la barre très haut et on peut comprendre que des joueurs se sentent échaudés par ce syndrome du « copier-coller » payé au prix fort. Après, le titre profite d’améliorations visuelles notables et les intrigues de chaque contrat sont quand même vraiment intéressantes. Il est toutefois nécessaire de rappeler que la série Hitman s’est faite un nom grâce à son mélange d’exploration et d’infiltration et ce n’est certainement pas cet épisode qui va déroger à cette règle. Les phases d’action sont très moyennes, la faute à une raideur dans les contrôles et à une mollesse globale. Dans ces conditions, il est plus que préférable d’opérer de façon discrète en testant toutes les approches imaginées par les développeurs. C’est vraiment en suivant ce schéma que l’on profite du potentiel de cette nouvelle aventure. 


Dans les yeux du chauve 


Hitman III débarque avec une option qui ravira toutes celles et ceux qui avaient remisé leur PlayStation VR au placard. En effet, il est désormais possible de devenir littéralement l’agent 47 pour revivre les six missions principales que propose le jeu. La vue à la troisième personne disparaît ainsi au profit d’une focale subjective, ce qui permet de découvrir sous un autre angle les pérégrinations du tueur à gages. Pour pouvoir s’adapter aux contraintes techniques de l’appareil, les développeurs ont fait des concessions importantes mais le jeu s’en tire vraiment bien et l’immersion est réussie. Cela demeure de la VR donc il y a parfois quelques petites anomalies mais découvrir la saga sous cet angle fait qu’il s’agit pratiquement d’un nouveau jeu ! Autant dire que cette fonctionnalité est sacrément bienvenue ! 


VERDICT : TRÈS BON 



Fidèle à ses principes, la série Hitman – ou plutôt son reboot – clôt le chapitre débuté il y a cinq ans de fort belle manière. Les améliorations visuelles sont notables (et appréciables) et on ne peut qu’applaudir l’arrivée de la réalité virtuelle. Une nouvelle fois, le studio IO Interactive frappe fort et fait montre de tout son talent en matière de mise en scène et de level design. Les approches d’assassinat sont ultra variées, les décors sont somptueux et on se délecte pendant des heures de cet univers immersif. Certes, le syndrome du copier-coller peut se faire ressentir par endroits mais on tient là l’une des meilleures expériences de ce début d’année. 


Points positifs : 
  • Des destinations qui font voyager
  • Un level design exceptionnel 
  • Des défis toujours plus corsés
  • L’arrivée du PS VR 
  • La somme considérable des approches 
  • Le sentiment de liberté 
  • 47 a toujours autant la classe 

Points négatifs : 
  • Hitman 2.1 ? 
  • Phases d’action toujours un peu molles
  • Légers soucis d’IA (rien de méchant) 

Éditeur : IO Interactive / Développeur : IO Interactive / Genre : Action/Infiltration / Date de sortie : 20 janvier 2021 / Nombre de joueurs : 1 / PEGI : 18+ / Supports : PS4, PS5, Nintendo Switch, Xbox One, Xbox Series X/S/ PC