Test - Medal of Honor Warfighter - PC, Ps3, X360

 

Éditeur : Electronic Arts
Développeur : Danger Close
Date de sortie : 26 Octobre 2012

Le genre FPS depuis un certain temps, enchaîne titre sur titre et dans cette vague désordonnée, seuls quelques rares softs survivent quand d'autres s'échouent telles des épaves dont on oubliera leur nom. C'est d’ailleurs pour cette raison que ce style m'a quelque peu blasé. Fan de la première heure de Médal of Honor, le premier épisode est passé à la trappe pensant avoir tout vu, après avoir goûté à du Crysis, BattleField et autre FarCry. Pourtant ce dernier volet nommé Warfighter a réussi le pari de se glisser intelligemment devant mes yeux et à me faire passer un moment pour le moins inattendu.



Spot publicitaire, pub web...La communication de ce dernier opus se veut insistante et présente sur tous les médias. C'était pour moi comme un renouveau de voir ça : « ah tiens, un nouveau Medal ! Enfin ! Je suis curieux de voir, ça me rappelle un BF3 !», me dis-je. Le teaser a réussi à me faire songer que ce jeu, c'est (enfin ?) du sérieux, au delà de tout ce qu'on a pu voir jusqu'à maintenant. L'argument, plutôt flatteur voire prétentieux, car, qui oserait affronter de plein fouet le phénomène fougueux de la série BattleField ?! C'est avec une pareille insolence qu'Electronic Arts a modifié mon désintérêt en curiosité.

Dès le début, l'immersion est totale entre visuel très propre et fouillé, un éclairage ambiant très vrai (à la limite du photo-réalisme) et mise en scène comparable au 7ème art. Medal of Honor frappe très fort dès les premiers instants et on s'isole volontiers dans l'action. Le plus bluffant est que ce dynamisme reste constant par le biais de courses poursuites délicieusement ficelées (inédit pour un FPS !) ; on se prendrait presque pour John Mc Lane dans le 3 volet Die Hard à Big Apple, puis un tour en hélico aux manettes d'un fusil mitrailleur ou encore aux commandes d'un zodiac. L'intensité n'a jamais été aussi vive, on ne décroche à aucun moment. Enfin si, et certainement pendant les scènes cinématiques (hors moteur du jeu) qui n'apportent guère d’intérêt.

Et oui, l'intrigue est répétitive à souhait : toujours et encore ce moyen orient qu'il faut fusiller. Voilà une des faiblesses du jeu. Je ne parlerai pas non plus de l'orientation pénible pro américaine, leitmotiv du FPS et des films récents. Bref, les neurones peuvent continuer à glander tranquille, nous ne sommes pas chez Dr Kawashima...Autre point misérable (et pas des moindres au vu du prix du jeu), la durée de vie sera aussi brève qu'un transit sans pruneaux, soit 5h...Et ce n'est pas le multi au contenu anorexique qui rattrapera cette misère. Même un Ghost Recon Online se débrouille mieux sur ce plan. A 50€, c'est cher payé car au calcul, on arrive à 10€ l'heure et 5€ la demie-heure de jeu ! Whaow ! Je commence à comprendre les critiques salées chez nos confrères...

Mais bon, après avoir fini le jeu, je me dis que rares sont ceux qui m'ont autant distrait et dont j'ai pu en voir le bout. Et n'est-ce pas le principal ? Medal Of Honor Warfighter est une expérience à vivre impérativement à condition de le trouver sur le marché de l'occasion à 29€. Voilà tout.




2 Commentaires

  1. MOH Warfighter ou l'histoire d'une propagande pro-américaine nauséabonde. Pire, il semblerait qu'il y ait une offre avec la possibilité d'acheter une véritable arme (seulement disponible pour les Etats-Unis, ce qui n'est pas étonnant). La vision patriotique des USA n'est en rien la nôtre et c'est probablement pour cela que le jeu s'est mangé de sales notes. Après, il faut avouer qu'il n'est pas catastrophique mais demeure très dirigiste, tout en proposant rien de nouveau. J'avais bien aimé le premier néanmoins et ton test me pousse à découvrir cet opus. Je vais donc essayer ça au plus vite :)

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  2. N'hésite pas une seule seconde !

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