22 déc. 2010

[Publications] Pix'n Love #15 dispo !

Bordel, que le temps passe vite. Je me souviens encore des premières ébauches que les gars m'avaient présenté à l'époque, l'idée avait germée depuis un moment et était sur le point de prendre forme. A l'époque, débordé par Gameplay RPG (et RPG Online), je n'avais pas pu participer de suite. Ma première contribution remonte à un certain dossier Nights into Dreams sur Saturn, dans Pix'n Love #5. Dix numéros et de longs plus tard, il faut croire que j'ai bien du mal à changer de bord, mettant souvent Sega au centre de mes dossiers. Cela ne m'a pas empêché de traiter de jeux sur Playstation (V-Rally, Crash Bandicoot) et de commencer à lorgner du côté de Nintendo, mais Sega reste décidément inébranlable dans mon cœur de gamer. Bref, tout ce tintouin pour dire que oui, Pix'n Love #15, en ce qui me concerne, est totalement axé Sega, avec un dossier sur Kid Chameleon et une review sur Fighters Megamix. Je tiens d'ailleurs à préciser que non, je n'y suis pour rien dans la mise en page de cette fameuse review, Marc ayant visiblement craqué pour la belle Honey (ou Candy selon les versions). Je ne peux que le comprendre. Après tout, je n'avais qu'à pas lui filer ce sublime et sexy artwork. Mais sans plus attendre, voici toutes les infos de nouveau numéro !

Sommaire

Génération rétro
- Rétronews homebrew
- Interview GGn et SH3 : Superfly DX
- Interview Robin Pautrat : Rétrovision
- Interview Orioto : l'artiste gamer qui a conquis l'amérique
- Dossier : les copieurs consoles
- Interview Claude Striglio : un pionnier de l'arcade vend tout !
- LCD Zone

Arcade
- Interview Marc Cerny : Marble Madness
- Strikers 1999
- Turbo
- Rail Chase
- Jungle King
- Cosmic Avenger
- The Game Paradise

Micros
- Interview Scott Miller, Richard Gray, Ken Silverman, Jon St. John : Duke Nukem 3D - Part 2 (PC)
- Interview Brandon Cobb : Super Fighter Vs. Sango Fighter (PC)
- Interview Louis-Marie Rocques : L'Aigle d'Or (Oric-1)
- Interview Eric Zmiro : Moktar

Consoles
- Interview Hiruki Kikuta : Secret of Mana (Super NES)
- Interview Steve Woita : Kid Chameleon (Mega Drive)
- Michael Jordan : Chaos in the Windy City (Super Nintendo)
- Fighters Megamix (Saturn)
- The Firemen (Super NES)
- Sansara Naga (NES)

Divers
- Back to the eighties: mémoires de journalistes - A.H.L., J'm Destroy et Cyril Drevet
- L'actualité des éditions Pix'n Love
- Retro "baby" gamer
- Trombinoscope








20 déc. 2010

[Musique] Sonic 3D - Saturn

En ces temps de neige et de pluie (tout dépend votre région), je me suis dit qu'il serait agréable de mettre en musique un jeu tout coloré. Si Sonic 3D n'a pas marqué le passé par des performances techniques et ludiques de haute volée, il n'en demeure pas moins un titre sympathique, pouvant compter sur des musiques d'excellente qualité. En voici une, reprise en douceur, et toujours avec un sample de www.vgmusic.com. 

14 déc. 2010

[Test] Need for Speed : Hot Pursuit : 360/PS3



Éditeur : Electronic Arts
Développeur : Criterion Studios
Date de sortie : 18 novembre 2010

En perdition depuis de nombreuses années, la série des Need for Speed opère un habile retour en arrière. Il faut dire que les courses de nuit, le tunning et les errements de gameplay ont eu raison de la patience des conducteurs virtuels, et ce depuis un bon moment. Pourtant, Electronic Arts tenait la formule adéquate depuis un certain Need for Speed III : Hot Pursuit, paru en 1998. Sorti sur Playstation et PC, cet opus faisait la part belle à des courses variées, des graphismes de toute beauté (pour l'époque) et une douzaine de caisses prêtes à se tirer la bourre à grands coups de cartes 3DFX. D'ailleurs, si cela vous intéresse, il suffit de suivre ce lien pour s'essayer à ce très bon cru. Tout ça pour dire que le Need for Speed nouvelle génération propose enfin une mouture digne de la série, avec des sensations grisantes et des tracés très variés. L'expérience de Criterion Studios  n'est plus à démontrer et la saga doit une fière bougie (vroum, vroum) à ses concepteurs. 

Tout comme nos exploits de gendarmes et voleurs lorsque nous étions marmots, Need for Speed : Hot Pursuit s'appuie sur la sempiternelle notion manichéenne du bien contre le mal. Cela a beau être très classique, cela fonctionne parfaitement et l'expérience acquise avec Burnout est un plus indéniable. Les accidents ne font pas dans la dentelle et on se retrouve facilement à conduire une véritable épave. Le studio anglais connaît ses forces et les utilise à bon escient. Dans les faits, le jeu d'Electronic Arts ne s'encombrent pas de fioritures. Le menu est sobre et se divise en différentes sections, dont le fameux mode Carrière. C'est la partie solo la plus intéressante, dans la mesure où elle vous immerge dans un système de hiérarchie où chacun de vos exploits est répertorié. Vous pouvez ainsi gagner en grade, soit dans la position d'un chauffard qui écrase ses concurrents, soit dans celle du flic chevronné qui ne laisse rien passer. Là où ça devient intéressant, c'est que les "missions" vont d'un "clan" à un autre et vous passez, pêle-mêle, des fuyards aux forces de Police. Sympa !

Au fil de la progression, vous débloquez un florilège de véhicules, tous sous licence. En agissant de la sorte, vous obtenez un gage de réussite supplémentaires, les bolides étant de plus en plus rapides et résistants. Mais pour enrichir les courses poursuites, les développeurs ont intégré différents items qui vous permettent de mettre un terme aux agissements de ces hors-la-loi. Vous avez ainsi accès à la fameuse herse (un élément récurrent de la saga) qui peut se déployer à n'importe quel moment. Un vrai cauchemar pour les pneus ! Les IEM, quant à eux, sont un système d'impulsion électro-magnétique et viennent interférer avec l'électronique de bord. Cela a pour effet immédiat de brider les véhicules touchées. A l'inverse de la herse, l'IEM oblige à ce que vous lockiez votre cible. Pas évident au premier abord, on se fait vite à cette pratique. Les deux autres options sont la mise en place d'un barrage et l'appel d'une aide aérienne. Un hélicoptère survole alors la zone et peut poser des herses plus ciblées. A noter que les deux premières options sont également disponibles pour les fuyards, histoire de mettre des bâtons dans les roues des flics. Et contrairement à bien des jeux de caisse, le boost (ou la nitro, qui s'obtient en étant le plus hors-la-loi possible, via des drifts ou une conduite dangereuse) ne suffit pas dans la grande majorité des cas.

Proposant un challenge plutôt intéressant, Need for Speed : Hot Pursuit propose des sensations de vitesse absolument grisantes. L'animation ne faiblit à aucun moment et les dernières courses sont de véritables volcans d'adrénaline. Et ce ne sont pas les conditions météo changeantes qui viendront bouleverser la donne. Au contraire, il faut carrément s'adapter à la pluie et au tonnerre, ou encore à la nuit... Rajoutez à cela des graphismes magnifiques (Seacrest County est une ode à la variété, avec des chemins de terre, des raccourcis en pagaille, des routes montagneuses, des départementales côtières et j'en passe...), avec une modélisation des caisse assez stupéfiantes et vous comprendrez que le jeu de Criterion Studios est une vraie réussite. Et encore, je n'ai pas parlé du système "Autolog" qui permet d'interagir avec le jeu et vos amis, offrant une vraie notion de partage à la galette. Vous pouvez envoyer vos photos, commenter les courses et ainsi suivre le parcours de vos amis en ligne. Et justement, les joutes online sont une excellente manière de tester vos capacités de pilotes, que vous soyez fuyards ou flics. A l'inverse d'une IA, les joueurs humains se laissent beaucoup moins faire et n'hésitent pas à se planquer ! Un vrai régal !

Dans ces conditions, et si certains regretteront l'absence d'un écran splitté (un vrai manque, sachant que j'ai passé la majeure partie de Need for Speed III : Hot Pursuit en mode multijoueur), il faut avouer que le contrat est rempli avec brio. Si vous aimez les jeux de caisse et plus particulièrement les titres arcade, vous pouvez foncer ! Need for Speed : Hot Pursuit signe un retour triomphal de la série, et on espère, pour longtemps. 




10 déc. 2010

[Test] Def Jam Rapstar - 360/PS3/Wii



Éditeur : Konami
Développeur : 4mm Games
Date de sortie : 24 novembre 2010

La grosse fournée des grosses sorties de fin d'année étant sur le point de se terminer (il ne reste que Golden Sun à débarquer dans le commerce), je vais pouvoir rattraper le retard que j'ai pris sur les nombreux tests. Il faut dire que la déferlante de la vague fut difficilement contrôlable et qu'à moins d'avoir trente six mains, j'aurai bien eu du mal à tout faire en temps et heure. L'occasion est bonne pour reposer ses mimines et tâter du micro avec Def Jam Rapstar, le seul représentant du genre. Les amateurs devraient être comblés. 

Lorsqu'on lance le jeu, on ne peut qu'être séduit par l'enrobage visuel. L'ensemble est classe et un soin certain a été apporté à l'ensemble des menus.Pas moins de 45 morceaux attendent les spécialistes du genre, allant de Disiz la Peste à Sefyu en passant par l'incontournable 2Pac. On retrouve également des titres comme ma Benz du groupe NTM ou encore Juicy de Notorious B.I.G. Pour ma part, pour mon premier essai, j'ai choisi de m'essayer à Banlieusards de Kery James, artiste que j'apprécie tout particulièrement. Et autant dire que je me suis bien ridiculisé...

Sans être spécialiste en la matière, la performance d'un rappeur repose, en partie, sur son flow. Or, même en suivant les paroles, il est proprement impossible de faire un bon score sans connaître la chanson par cœur. A l'inverse d'autres courants musicaux, le rap demande une technique de placement des textes assez redoutable. Les premiers essais risquent d'être donc douloureux par les néophytes. Heureusement, plusieurs niveaux de difficulté sont proposés, permettant de se grimer en rappeur sans trop de casse. Par contre, on ne comprend vraiment pas pourquoi la grande majorité des titres sont censurés... de manière surréaliste. Certains langages déplacés s'entendent dans n'importe quel film... et là, on les zappe. Je vous garantis que ça fait bizarre, vous êtes en train de chanter et vous vous tapez des blancs. Rien de grave, mais c'est à signaler. 

Def Jam Rapstar remplit son office avec brio, dans la mesure où la reconnaissance des mots s'avère plutôt précise. Il n'est pas question de faire du yaourt, sous peine de se faire allumer. Signalons également la possibilité de créer ses propres clips, via un éditeur assez bien foutu. Vous pouvez chanter et vous filmez (via la caméra de chaque console) et intégrer différents effets à votre création. Ça me fait un peu penser à ce qu'on avait sur un titre comme Steep Slope Sliders sur Saturn. Si vous aimez le rap, Def Jam Rapstar devrait vous combler, mais lorgnez-bien du côté de la playlist, pour être sur que cela vous convienne. 




7 déc. 2010

[Musique] Nights into Dreams - Splash Garden

Cela faisait longtemps que je n'avais pas posté une vidéo musicale. C'est maintenant chose faite avec cette reprise (avec un sample de Vgmusic.com, je n'ai pas trente-six mains) du niveau Splash Garden de Nights into Dreams sur Saturn. J'ai déjà prévu une prochaine vidéo musicale tout bientôt, cette fois-ci dédiée à Sonic 3D.

6 déc. 2010

[Test] Captain Tsubasa New Kick Off - Nintendo DS



Éditeur : Konami
Développeur : Konami
Date de sortie : 4 novembre 2010

Des années plus tard, c'est un générique qui me résonne encore dans la tête. Il faut dire qu'à l'époque les chansons de nos dessins animés étaient bien plus inspirées que celles que peuvent désormais entendre nos chères têtes blondes. Je me revois, comme chaque mercredi après-midi, posté devant ma télévision à regarder la célébrissime Dorothée. Portant le nom d'Olive et Tom chez nous, cette série est rapidement devenue incontournable pour le programme jeunesse de TF1. Avec son terrain de trois kilomètres de long, les duels incessants entre Olivier Atton et Marc Landers, son commentateur survolté, ce dessin animé est devenu culte et quelques adaptations vidéoludiques ont vu le jour, notamment sur Super Famicom. Aujourd'hui, Olivier revient sur DS pour un résultat qu'on espérait digne de l'original.

Oubliez les FIFA et autres PES, Captain Tsubasa est un jeu de rôle footballistique. Comprenez par là que l'écran se fige lors de chaque action afin de faire apparaître un menu. Là, le joueur a différentes possibilités, il peut passer la balle, frapper au but, esquiver ou encore tacler dans le rôle d'un défenseur. Tout est question de stratégie puisque l'adversaire ne se laisse pas faire et vient vous presser continuellement. Vous devez donc agir avec l'intention de toujours aller vers l'avant. Les passes en retrait ne sont pas la priorité du gameplay de ce Captain Tsubasa. 

Dès lorsqu'une action est enclenchée, une cinématique (utilisant le moteur 3D du jeu) se lance et vient matérialiser le choix que vous venez de faire. De manière générale, la mise en scène est plutôt spectaculaire et c'est un régal de voir les tirs spéciaux des grands footballeurs de la saga. C'est d'autant plus intéressant que le jeu a mis en place un système de notes, avec une contrainte plutôt étonnante qui devrait combler les fans... et seulement eux. En effet, pour obtenir la meilleure note, vous devez prendre comme modèle le manga (ou l'anime) et réaliser un copier-coller des scores de chaque match apparu dans la saga. Cela permet d'activer des séquences spéciales matérialisant certaines des plus belles scènes de l'anime. Après, vous avez tout à fait le droit de ne pas tenir compte de cette "limite" et exploser votre adversaire.  Sachant que le scénario est fidèle à l'œuvre originale, c'est une alternative intéressante pour découvrir le manga. 

Seulement voilà, malgré toutes les bonnes idées, Captain Tsubasa pêche sur de nombreux points. Visuellement, le titre n'est pas à la hauteur de l'icône que représente une telle série. Les joueurs se ressemblent tous et la modélisation est très sommaire. Ne comptez pas sur la qualité des stades, la caméra est placée en hauteur, afin d'avoir une visibilité correcte de l'action. Autre grosse déception : l'absence de voix et des commentaires, pourtant présents dans la mouture nippone, ne sont pas de la partie. L'ambiance en devient risible, d'autant plus que les musiques sont passe-partout, et ne reflètent en rien la classe des musiques de la série télé. Dans l'absolu, il ne plaira donc qu'aux fans et sa note n'est là que pour "punir" un certain manque d'ambition. Avec une ambiance bien supérieure et des actions plus variées (l'ensemble est stéréotypé), on pouvait se trouver en face d'un excellent titre. Les opus Super Famicom ont encore une bonne longueur d'avance. 

En version européenne, le jeu est comme ça sans les voix et commentaires.