23 mars 2011

[Test] Ridge Racer 3D - Nintendo 3DS


La Star du lancement de la Nintendo 3DS, c'est sans conteste Super Street Fighter IV 3D Edition qui fait la une de la plupart des sites de jeux vidéo spécialisés. Rien d'étonnant quand on sait qu'il s'agit d'un des premiers titres, avec Nintendogs+Cats, à avoir été reçus par les rédactions. Personnellement, je n'ai pas pu encore m'essayer à la cartouche de Capcom, mais j'ai passé de nombreuses heures sur PES 2011 3D et Ridge Racer 3D. C'est ce dernier que j'ai décidé de vous présenter. 

J'ai beau avoir fait un nombre incalculable de Ridge Racer, celui-ci m'a fait un effet tout aussi redoutable que celui sorti sur PSP il y a de cela quelques années. Beau (il est même super beau selon moi, à condition d'activer la 3D relief mais j'y reviendrai) et speed, il s'agit d'un Ridge Racer comme à l'ancienne, avec ses fameux dérapages arcade. Après avoir lancé la cartouche (pas dans le mur hein !), on se retrouve en face d'une superbe introduction mettant en scène l'égérie phare de la série : Reiko Nagase.

Une fois dans le jeu, il faut saluer l'excellence du stick de la 3DS. Même si celui n'est pas un stick qui ressort (il est plutôt concave), le pouce épouse parfaitement la forme du stick et c'est un régal de diriger son véhicule sur les nombreuses pistes que contient le jeu. Tout est une question de drift et l'ensemble fonctionne plutôt bien avec une fluidité exemplaire et des musiques (six disques proposant chacun 5 pistes) qui tapent. A ce titre, sachez que la Nintendo 3DS (on en parle peu donc je le signale) explose littéralement les capacités sonores de la Nintendo DS. On a vraiment affaire à des vraies musiques, et non plus des mélodies un peu cheap en midi.

En ce qui concerne le gameplay, on retrouve les charges de nitro apparues sur PSP. Vous avez plusieurs variantes qui apportent un peu de stratégie aux courses, d'autant plus que l'IA ne se laisse pas faire, mais la marge de progression est parfaitement équilibrée. Au fur et à mesure des courses, vous débloquez des points qui vous permettent d'accéder à de nouveaux bolides ou des boots de nitro. Ridge Racer 3D ne révolutionne rien en matière de modes de jeu : Grand Prix, Tournée rapide (une sorte de mini-tournoi), Course Standard, Course Modèle Unique (une course où chaque concurrent à la même voiture), Contre-la-Montre et le désormais classique Duel Street Pass qui consiste à télécharger le fantôme d'autres pilotes.

Mais la vraie force de ce Ridge Racer, c'est bien entendu sa 3D. L'effet de profondeur est saisissant et s'il demande un temps d'adaptation (je mets la molette 3D à fond), il apporte un vrai plus à l'immersion. On a entendu ici et là que le jeu n'est pas super beau, mais il faut savoir qu'avec la 3D relief, le titre est magnifique, avec des environnements très variés et des couleurs somptueuses. Les lieux comme le canyon, la ville illuminé ou l'île sont sidérants (quinze pistes sont présentes, toutes - ou presque - aperçus dans les précédents Ridge) ! Les sensations de relief sont franchement impressionnantes et l'aspect graphique est appuyé par des confettis, de l'eau ou encore des feuilles qui volent sur l'écran. Certaines personnes seront peut être fatiguées par l'effet 3D mais personnellement, au bout de 3 heures, je n'ai ressenti à aucun moment l'envie de couper cette 3D. Au contraire... j'ai eu du mal à lâcher la console. A noter qu'un mode replay est disponible mais il n'apporte pas grand chose.

On regrette finalement que le jeu manque d'originalité (mais bon, c'est un Ridge, donc on sait à quoi s'attendre) mais surtout qu'il n'y ait pas de mode online. Ceci dit, la cartouche dispose d'options amusantes, comme la possibilité de se prendre en photo, de mettre son Mii ou un avatar.


17 mars 2011

[Test] Homefront - 360/PS3




Il est des jeux qui dérangent, et Homefront fait incontestablement partis de ceux-là. Il faut dire que le pitch de base (que l'on doit au scénariste d'Apocalypse Now) n'a rien d'une trame de bisounours. Dans un futur plus ou moins proche, la Corée du Nord s'est emparée de la Corée du Sud et se fait désormais appelée "Corée Réunifiée". Dans son désir d'expansion, cette patrie asiatique a décidé d'attaquer les Etats-Unis et c'est en plein joug ennemi que l'histoire commence.

Dès les premières minutes, le ton est donné. Dans la peau d'un pilote américain, vous vous retrouvez emprisonné et parqué dans un bus en route vers une destination inconnue. Durant cette intro, le joueur assiste, médusé il faut bien le dire, à des scènes assez insoutenables, la médaille revenant au gamin qui hurle toutes les larmes de son corps, alors que ses parents viennent de se faire fusiller sous ses yeux. Je veux bien que ce soit l'horreur de la guerre, mais ces images sont profondément choquantes et ne viennent pas, comme nous allons le voir plus loin, appuyer un jeu d'une qualité renversante. Par sa campagne de publicité assez intense et son scénario dérangeant, Homefront avait lancé quelques signes, mais cette intro a vraiment de quoi mettre mal à l'aise. Est-ce le but ? Probablement, mais choquer pour choquer, très peu pour moi…

Dans les faits, Homefront est donc un FPS plutôt bien mise en scène, où le joueur participe à la résistance d'une poignée d'américains qui ont décidé de ne pas lâcher les armes. Dommage que le jeu alterne des phases assez pêchues et d'autres complètement énervantes, où les ennemis débarquent en nombre, donnant l'impression qu'il s'agit d'une rallonge artificielle de la durée de vie. Durée de vie qui n'excède pas les 5/6 heures en solo, de quoi faire grincer les dents. Malgré quelques séquences sympathiques, le titre ne bouleverse à aucun moment le top des FPS du moment, Killzone 3 et Bulletstorm en tête. Certes, il ya bien les passages où l'on utilise le véhicule blindé Goliath, mais la scène d'infiltration m'a énervée au plus haut point, à la fois par son incohérence totale et sa marge de manœuvre très limitée.

Homefront est un jeu scripté jusqu'à la moelle, et il arrive bien souvent qu'on fasse capoter le tout en allant trop vite. Il faut donc gentiment attendre que vos coéquipiers se chargent de vous ouvrir le chemin. Lourd, très lourd. A ceci se rajoutent des problèmes d'intelligence artificielle assez lamentables (on est en 2011) et des graphismes d'un autre temps, malgré des lumières d'ambiance plutôt réussie. Le gros souci vient des textures ultra cradingues, qui ramènent à la Playstation 2. Et ce n'est pas le multi qui sauvera l'ensemble, ce qui est assez étonnant. En effet, Kaos Studio a déjà réalisé Frontlines Fuel of War sur lequel je m'étais éclaté en ligne, mais là… ben, entre les snipers qui se chargent de vous fumer comme des lapins et les joueurs qui font joujou avec leurs hélicos (capable de balancer des salves de bombes qui vous élimine en un clin d'œil, rageant !), ça ne passe pas !

Sans doute trop ambitieux et pas assez travaillé, Homefront est un jeu qui a fait un tapage assez spectaculaire, mais qui se révèle être une cruelle déception. Dans moins d'un mois, vous le trouverez probablement à moitié prix. Et là, tout est dit.

15 mars 2011

[Divers] Le chaos au Japon


Asta : A Terre de jeux, nous adorons le Japon pour tout ce que ce peuple nous apporte dans le divertissement et surtout leur philosophie. C'est avec tristesse qu'il nous fallait en parler dans notre petit espace sur le web. A cette heure, d'après les autorités, le Japon s'acheminerait vers une catastrophe nucléaire (cette nuit encore, un réacteur a cédé et les séismes se répètent...). Bref, c'est franchement triste et nous pensons très fort à eux, parce que le Japon, c'est beau !


Manga : Vendredi dernier, un séisme suivi d'un tsunami a déclenché toute une série d'évènements qui inquiètent le monde, à commencer par le nombre de décès, le coût d'un tel désastre et enfin les centrales nucléaires qui semblent difficilement sous contrôle. Dans un premier temps, on pourrait croire que cette catastrophe touche tout le monde, mais en se penchant sur la question, on découvre qu'on est surtout touché parce qu'il s'agit du Japon. Sans prononcer le mot d'hypocrisie, il faut avouer qu'on est moins marqué par ce qui se passe en Lybie, et pourtant, il y a un vrai ravage des populations. Concernant le pays qu'on adule tant, j'ai été très marqué dans la mesure où j'ai des collègues sur place, mais aussi des amis qui ont de la famille à Tokyo, et même dans les environs de Sendai. J'ai pu les joindre et tout le monde va bien, mais ils ne sont pas rassurés pour autant. Pour l'heure, j'essaye donc de me tenir au courant via les informations de Reuters, mais je n'allume pas la télévision, car je suis littéralement écoeuré par le nombrilisme français, et tous ces écolos qui ne pensent qu'à leur gueule, en profitant de la situation pour ramener le débat du nucléaire. D'une, ce n'est pas le moment, la situation sismique en France est sans commune mesure avec celle du Japon et de deux, y en a ras le bol des discours égocentriques à la con pendant que les Japonais souffrent ! La meilleure solution pour l'instant, c'est de prier que tout aille bien pour ce pays et d'apporter votre aide, si c'est possible, en envoyant des dons à la Croix Rouge. Le Japon est suffisamment résistant pour se relever. On espère tous que les habitants de ce pays retrouveront le sourire de la jeune femme sur la photo. Un peu de légèreté, ça fait du bien, alors que les images choc s'entassent les unes sur les autres dans les médias.

God Bless Japanese People !

13 mars 2011

Pix'n Love #16 : incoming !

Même si l'équipe a pris un peu de retard (mais un retard bénéfique, vu les futurs projets), Pix'n Love  16 est bien avancé et c'est l'occasion, pour nous, de vous présenter la couverture de cette nouvelle itération du mook. Le contenu, moins grand public, qu'à l'accoutumée, devrait néanmoins faire des satisfaits.


12 mars 2011

Nintendo 3DS : Impressions

A deux semaines de sa sortie en France, la Nintendo 3DS (dans sa version européenne) est arrivée dans le cadre de mes travaux et j'ai pu longuement l'essayer. Pour autant, il faut savoir, zonage oblige, que je n'ai aucun jeu pour le moment. Les premières impressions portent donc sur la plastique de la bête, la qualité des écrans, le fameux effet 3D et ses fonctionnalités. Pas besoin d'en faire un roman, les sites du web se sont largement penchés sur la question, donc voici un ressenti court mais précis.

La machine en elle-même est nettement plus classieuse que les Nintendo DSi et DS Lite. Sa somptueuse robe turquoise chromée (j'ai reçu le modèle Blue Lagoon ou Bleu Lagon) lui donne un look d'enfer, avec ses petites caméras situées dans le bas de l'enveloppe extérieure. En l'ouvrant, on découvre un stick analogique gris pâle, une croix directionnelle, des touches Select, Home et Start (situées toutes les trois sur une sorte de barre tactile), le petit bouton Power et les 4 boutons X, Y, B et A. Les touches latérales L et R, quant à elles, sont facilement accessibles. Rien de révolutionnaire dans l'absolu, mais le stick analogique se prend plutôt  bien en main. Reste un détail : il aurait pu être un tantinet surélevé. Les deux écrans sont de grande qualité, et celui du haut est bien plus large que celui du bas. Pour le reste, il y a les molettes 3D, volume et Wifi. . Le port carte SD se trouve sur le côté gauche de la machine. C'est vraiment une belle portable, qui ne tranche pas avec ce qu'on connaît, mais elle fait son petit effet.

Après avoir démarré la machine et être passé par un menu qui nous invite à faire des essais pour la 3D, il faut le vivre pour le comprendre : l'effet 3D est réellement impressionnant. Des fois, on a la sensation que l'image sort de l'écran, des fois qu'elle rentre. Tout dépend votre position, et celle de la machine. En effet, j'ai pu faire différents essais, et les sensations ne sont pas les mêmes, dès lors que la portable est posée sur une surface plane (ou sur son socle de recharge, fourni avec la console) ou si vous la tenez dans les mains. Mais j'ai surtout remarqué que l'effet est avant tout en profondeur, avec une molette qui intensifie cette profondeur. A vous de choisir si vous souhaitez la mettre à son maximum ou, au contraire, atténuer cette sensation. Il faut dire que découvrir la 3D n'est pas de "tout repos", les globes oculaires travaillent pas mal et il faut un petit temps d'adaptation. Reste, pour ma part, que l'effet 3D est tout sauf un gadget comme on a pu le lire ça et là. C'est en tout cas mon impression. Nintendo a réussi l'effet "wow" et je suis persuadé que le grand public va très vite succomber à ce côté spectaculaire (même si nous ne sommes pas égaux face à la 3D).

Car, en matière de spectacle, la 3DS assure. Et ce, même sans jeux. La réalité augmentée en est le parfait exemple. Différentes cartes (6) sont livrées avec la machine et peuvent être utilisées pour participer à un jeu de tir. Vous posez la carte sur une surface plane, vous utilisez la caméra de la console en vous focalisant sur la carte, et dans votre environnement, un objet en 3D apparaît (sur l'écran hein ^^). Vous avez alors des objets qui prennent vie et vous devez tirer sur des cibles et même sur un gros dragon. Ce qui est génial, c'est que pour toucher les cibles cachées ou certaines parties du dragon, vous devez déplacer la console pour contourner l'obstacle. Même si on décroche de temps à autre (avec la 3D, il est indispensable d'avoir une position précise pour ne pas avoir un effet de flou), c'est très amusant. Bien sûr, cette démo technologique ne résistera pas longtemps aux futurs jeux qui sortiront.

Autrement,  à part le stylet rétractable (bien pratique et situé dans le dos de la machine), différents menus sont proposés. Un autre jeu de tir, avec votre tête qui fait office de cible, un journal d'activité, le fameux Street Pass (qu'il m'est pour l'instant difficile d'essayer, je ne connais personne autour de moi qui a une 3DS - je vis en Bretagne et non à Paris, comme la plupart de mes confrères), la confection des Mii, etc.

En bref, pour l'heure, cette console m'a fait d'excellentes impressions et je suis persuadé qu'elle va cartonner, même si aucun jeu n'a pour l'instant pu être essayé. En revanche, je vous invite à suivre de près le blog et le site www.total-manga.com (je m'occupe de la section Jeux Vidéo) pour y découvrir prochainement les tests des jeux 3DS. Parmi les softs du lancement, certains s'avèrent plutôt alléchants, même si les vrais premiers jeux "blockbusters" débarqueront que dans quelques mois. La 3DS a décidément un bel avenir devant elle...

4 mars 2011

[Divers] News dans la collec d'Asta

Et oui, je m'y suis remis. Un temps le rétro gaming ou même le gaming tout court ne me disait plus rien et voilà que ma collection Saturn disparaît quasiment. Aujourd'hui, le phénomène me reprend, la Saturn me rappelle ! Et paf ! 8 jeux Sega Saturn Jap en spine + regcard achetés chez notre nouveau partenaire : Oldies-Games ! Je le conseille fortement ! Mes jeux ? Daytona USA - Daytona USA CE - SEGA Touring Car - Real Bout Best Collection - Super Puzzle Fighter 2 X - Street Fighter Zero 3 - Xmen - Xmen vs Street Fighter.


3 mars 2011

Les jeux Game Gear et Turbografx sur 3DS !

Petite surprise lors de la conférence de Nintendo à la GDC, la fameuse Game Developers Conference. Satoru Iwata, assisté de Reggie Fils-Aime, a tout simplement annoncé l'arrivée des jeux Game Gear mais aussi Turbografx sur la 3DS, la nouvelle portable de la firme japonaise qui débarquera le 25 mars prochain dans nos contrées. Possesseur des deux machines, je vois cela d'un bon oeil, signe que Nintendo ne lâche pas le retrogaming (et les deniers qui vont avec, en espérant que ce ne soit pas trop cher). Sorti de là, on imagine que ce ne seront pas les seules machines concernées par la nouvelle "Virtual Console" de la console portable. Bon, il est vrai que la ludothèque de la Turbografx est assez limitée (mais non inintéressante) mais celle de la Game Gear propose quelques pépites immanquables. Voici un petit florilège ; )