26 août 2012

[Test] PC - Ghost Recon Online



Ubisoft créé la surprise de proposer un spin-off de sa série phare de chez Tom Clancy : Ghost Recon...en ligne ! J'en vois déjà qui s'imaginent jouer au tout frais Future Soldier accessible à tous et gratuitement. Hey Ho ! Faut pas pousser Manga dans les orties ! C'est presque ça...mais ce n'est pas ça.


Il est bien question d'un moteur différent mais franchement très honorable. Visuellement, la 3D est plutôt belle et fluide, regorge de détails, et exploite correctement les cartes graphiques entrée et milieu de gamme. Le gameplay dans tout ça ? Sans hésitation, moins souple et naturelle que la version payante. Elle demeure satisfaisante et promet de vous faire oublier le temps qui court à vive allure. A ce stade, on peut déjà dire que Ghost Recon Online vaut le détour. Pour y jouer, il va falloir créer son compte ici puis télécharger les 2Go du soft. Rien de plus simple. Mais quelle différence avec un autre Ghost Recon ?

Ce spin-off est axé très arcade, on pourrait presque le comparer à un counter-strike en mode "3dr shooter". Par contre, ici, plusieurs modes de jeux sont possibles : des matchs à 4 ou 8 joueurs où vous devrez vous infiltrer chez l'adversaire, et un mode "Conquête", celui qui a le plus d'intéret (pour moi) qui impose un réel travail d'équipe puisque vous serez en charge de sécuriser une zone, à la manière d'un Battlefield 1943 et de son système de drapeau.

Là où la stratégie entre en scène, c'est la possibilité de choisir le profil de votre personnage (vous connaissez...Battlefield ? encore ?!) entre commando, éclaireur et spécialiste. Imaginez une équipe mal équilibrée et c'est la défaite assurée ! A savoir que chaque "kill" vous donne du cash pour acheter des nouvelles armes ou protections et plus vous jouerez, plus vous augmenterez le niveau de votre joueur (oui, encore Battlefield).

Ghost Recon Online n'a pas inventé l'eau chaude mais recycle un système bien huilé qui a le mérite d'être gratuit. Que demander de plus ?!








22 août 2012

Psygnosis est mort une seconde fois...

Ce message ne va pas être tendre. Je commence à en avoir ras-le-bol de ces fouilles merde en costard cravate qui s'amusent à flinguer la vie des gens pour faire plaisir aux actionnaires. Que la santé de Sony ne soit pas au beau fixe est une chose, mais que cette boite décide de fermer l'un de ses studios les plus prestigieux, ça fout une haine incommensurable. Si on n'est pas dans le cas de la crise du jeu vidéo de 83, il faut avouer que les mauvaises nouvelles ne cessent de s'accumuler. 

Pour faire clair, Psygnosis vient de disparaître à tout jamais. Renommée Sony Studio Liverpool, cette société mythique vient aujourd'hui de mettre la clé sous la porte. Merci à Sony donc, qui n'a strictement aucun respect pour cette boite de développement qui a fait le succès de la marque PlayStation. On vit littéralement dans un monde de merde ! Comment est-ce possible de fermer le studio qui a donné vie à Lemmings (via DMA Design (j'ai réalisé un making of du jeu pour un prochain IG Mag), Barbarian, Shadow of the Beast, WipeOut, Destruction Derby ou encore Formula One (en association avec Bizarre Creation pour ce dernier, studio lui aussi démantelé depuis un moment). C'est tout un pan entier de l'Histoire du jeu vidéo qui fout le camp, et notre enfance/adolescence avec. Les gens n'achètent plus que de la merde commerciale et on s'étonne de voir des boites mythiques disparaître les unes après les autres. C'est la fin d'une époque et ça ne rassure décidément pas pour l'avenir, le fossé devenant béant entre les énormes sociétés et les développeurs indépendants. 

Aujourd'hui, Psygnosis est donc mort une seconde fois. Et cette fois, c'est la bonne. Chaque fois que vous allumez un jeu avec le logo de la célèbre chouette d'Agony, n'oubliez pas d'avoir une pensée pour ce studio qui a tant apporté à cette industrie. Quant aux costard cravates qui nous pètent les couilles (heureusement, ils ne sont pas tous comme ça) ou les marketeux qui foutent leur nez dans des affaires qu'ils ne maîtrisent pas, j'espère juste que la roue tournera. Et elle finit TOUJOURS par tourner... Si je dis ça, c'est que ces gros bonnets (rien à voir avec des boobs !) s'en sortent généralement sans dégât et parviennent même à gravir les échelons. Quant aux marketeux, c'est à force de réaliser des articles sur des jeux rétro et me rendre compte que, depuis la nuit des temps (années 80/90 pour le jeu vidéo), ces mecs ou femmes prennent des décisions aberrantes, bousillant toute la liberté des créateurs. C'est vrai dans le jeu vidéo, c'est vrai dans le cinéma et dans d'autres formes d'art. Sans ces marketeux, pour citer quelques exemples, les développeurs de Sonic 2 n'auraient pas été obligés de cravacher comme des sagouins pendant 9 mois (à la base, le temps moyen pour le développement d'un gros projet Mega Drive, c'était 11 mois, mais les gens du marketing ont expliqué que réaliser un Sonic 2 peu de temps après Sonic, c'était trop tôt. L'équipe de STI (Sega Technical Institute) a donc planché sur un autre jeu pendant deux mois... avant que le marketing leur somme de réaliser cette fameuse suite de Sonic). On peut également parler du cas Ecco le Dauphin. Si Ed Annunziata, le concepteur du jeu, n'avait pas tenu tête au responsable du marketing, on aurait eu droit à Bottlechelli the Dolphin : \ le monsieur expliquant qu'il fallait s'inspirer des noms italiens des Tortues Ninjas. Et ce ne sont que des exemples qui me viennent en tête comme ça... mais il y en a des tonnes comme ça ! Je pense au cas E.T sur Atari 2600, pas mal ça aussi... 

Bref, une nouvelle fois, ce sont les salariés qui sont pris pour des larbins et qui trinquent ensuite... SCE Studio Liverpool n'est plus et d'autres vont probablement suivre.  Evidemment, pour celles et ceux qui n'auraient pas compris, SCE Studio Liverpool, ce sont les concepteurs de WipeOut HD (y compris la mouture Fury) sur PS3 ou encore WipeOut 2048 sur Vita. La licence n'est pas morte et certains employés talentueux vont être reclassés, mais tout de même. On vit vraiment une époque de merde ! Pourquoi ? Bah il suffit de lire la décla' de Michael - costard-cravate - Denny, le patron de Sony Worldwide Studios Europe (news Gameblog) : 

"Il a été décidé que le Studio Liverpool devait être fermé. Le Studio Liverpool a représenté une part importante de SCE Worldwide Studios depuis les débuts de la PlayStation, et il a grandement contribué à son succès pendant toutes ces années. Tous ceux qui ont contribué au travail du Studio Liverpool, hier comme aujourd'hui, peuvent être très fiers de ce qu'ils ont accompli. 

Cependant, nous avons senti qu'en focalisant notre investissement sur d'autres studios qui sont en train de travailler sur de nouveaux projets excitants, nous serions dans une meilleure position pour offrir le meilleur contenu possible à nos consommateurs.

Nos installations de Liverpool vont rester opérationnelles pour accueillir un certain nombre de départements importants de WWS!E et SCEE.

Tout cela n'enlève rien à l'excellent travail fourni par WWS, ni aux incroyables jeux et services que nous avons créés et continuerons à créer, que ce soit pour l'année qui arrive comme pour les autres à venir."

Humanité, quand tu nous tiens...


P.S : Qu'on ne s'y trompe pas, quand je dis "costard cravate", je cible les personnes haut placées qui prennent des décisions importantes (et parfois aberrantes de conneries, ne se souciant pas des salariés en place). Je ne jette aucunement la pierre à celles et ceux qui sont obligés de s'habiller de la sorte pour effectuer leur emploi. 


19 août 2012

IG MAG 21 : Dispo en kiosques !!

La cuvée bimestrielle d'IG Mag est arrivée ! Ce numéro 21, aux couleurs de Borderlands, est placé sous le signe des jeux indé, de la série Virtua Fighter, de la Wii U ou encore du duel FIFA/PES. De nombreuses interviews sont également à signaler comme celles de Warren Spector, Joe Madureira ou encore le cofondateur de Gearbox. Au menu des critiques, il y a aussi de quoi faire avec Max Payne 3, Beat the Beat : Rhythm Paradise ou encore Ghost Recon : Super Soldier. Et pour tous les visiteurs de ce blog, sachez que la partie rétro est également très garnie, puisque je me suis chargé d'écrire un making of complet sur la saga 2D d'Ecco le Dauphin sur Mega Drive ou encore Mega CD. Un bon moyen d'apprendre que le nom est issue d'un drôle de concours de circonstances. Je me suis également fendu d'un petit retour sur la Playdia, une étonnante machine signée Bandai. Enfin, à l'heure où la ligue 1 va bientôt reprendre ses droits, vous pourrez découvrir une rétrospective sur les jeux de foot sur 32 et 64 bits (Worldwide, ISS 64, Olympic Soccer, Adidas Power Soccer, FIFA 98...). Le rétro s'intéresse également à la licence Little Big Planet, qui refera bientôt une apparition sur PS Vita. En bref, IG Mag, c'est 8,90 euros (très légère hausse de prix) pour plus de 260 pages de lecture !

Disponible sur Ankama Shop ou en kiosques.


10 août 2012

Killer Cuts, la B.O de Killer Instinct

Voilà un CD que j'ai eu il y a bien longtemps. Killer Cuts est la bande originale du célèbre jeu de RARE, Killer Instinct, paru sur Super Nintendo. L'album brasse les styles musicaux et fait passer un bon moment. C'est notamment l'occasion de réentendre le superbe thème principal de la série. Killer Cuts vous rappellera les moments passés sur la cartouche 16 bits. D'ailleurs, je me souviendrai toujours de cette cassette vidéo du making of de Donkey Kong Country. A la fin, on pouvait voir pendant quelques secondes les premières images du jeu. Vu la qualité de la bombe DKC, on était comme des fous à l'époque. Ils savaient nous faire saliver : )



TELECHARGER L'ALBUM (MEDIAFIRE)

La biographie de Kishimoto, à lire absolument !

Par nature, je ne suis un grand lecteur. Si ma compagne raffole des romans, j'ai beaucoup de mal à être tenu en haleine par un ouvrage sans images ou photos. Je peux rapidement décrocher, la faute à une mémoire très visuelle. En revanche, lorsque le thème me convient et que le livre fait la part belle à du texte et à une belle mise en page, je peux être happé pendant des heures sans pouvoir refermer celui-ci. C'est ce qui est arrivé avec la biographique de Yoshihisa Kishimoto parue aux Editions Pix'n Love et signé par Florent Gorges. On pourrait penser que les bouquins de jeux vidéo se suivent et se ressemblent, mais là on reste scotchés devant le parcours hors du commun du créateur de Kunio-Kun ou encore Double Dragon. Né dans une famille dont le père n'était pas un modèle de stabilité, il va petit à petit verser dans la délinquance avant de trouver sa place chez Data East tout d'abord puis Technos Japon ensuite. Quand on lit ce livre, on est estomaqué par les anecdotes et la violence quasi quotidienne des rivalités entre certains lycéens japonais, flirtant parfois avec  la mafia nippone, les Yakuzas.  Bref, on se prend une baffe en pleine tronche et on se demande même comment il a pu vivre comme ça, puisqu'il fallait être sans arrêt sur ses gardes. Dans cette bio, on apprend également comment il est parvenu à mettre sur pied des projets aussi ambitieux que Thunder Storm (Cobra Command en occident) ou Road Blaster (a.k.a Road Avenger). Puis vient la série des Kunio-Kun (Renegade chez nous) et du fameux Double Dragon. Désormais rangé depuis de longues années, Yoshihisa Kishimoto aimait l'adrénaline et cet ouvrage exprime cette fougue à merveille. Indispensable, tout simplement !



7 août 2012

Whoa la gueule, hé !

Je savais que je devais me méfier. Un jour, cela devait arriver. Ce mail, qui m'a paru bien fourbe aurait dû me mettre la puce à l'oreille... et pourtant. Rédacteur pour le magazine Consoles +, j'ai reçu un message l'autre jour de mon boss me demandant de lui envoyer une photo de ma trombine. Dans sa requête, il exprime clairement qu'il s'agit de faire un trombi comme à l'ancienne époque, avec nos gueules caricaturées. Forcément, je m'attendais à un tronche comme c'est pas permis... et ça n'a pas raté. Désormais, tous les mois, vous pouvez me retrouver dans Consoles + avec une tête à la Sonic, un tarin qui rappelle celui de Coluche dans Banzaï lorsqu'il se fait piquer par les moustiques et pour terminer une oreille de trois kilomètres de long, histoire d'être sûr de bien tout entendre. Pas de doute, si j'avais rencontré ma gonzesse avec cette tronche, elle aurait craqué encore plus vite (deux secondes trente au lieu de trois : )


L'occasion pour moi de vous présenter le nouveau numéro de Consoles + et sa peinture toute fraîche (comprenez par là "nouvelle formule"). Ce numéro 244 est placé sous le signe de Resident Evil 6 et du très bon Darksiders II. Pour ma part, j'ai essayé de me pencher sur le concept du cloud gaming qui fait son trou petit à petit, à défaut de faire l'unanimité. S'ensuit un Psychotest pour déterminer votre profil de joueur, des reportages bien sympatoches ou encore une belle partie consacrée à l'actu vidéoludique nippone. Pas moins de 7 tests vous attendent, allant de Max Anarchy à Pokemon Black & White 2 en passant par Etrian Odyssey IV (Yuzo Koshiro à la musique, ça fait du bien !). Perso, je me suis occupé de la critique de Robotic Notes, un digico comme les nippons savent si bien les faire. Pour terminer, n'oubliez pas les previews, les jeux du moment (Kingdom Hearts 3D, Amazing Spider-Man, Risen 2 ou encore Theatrhythme Final Fantasy) ou encore les différents clubs (fps, sport, course ou encore baston, il y en a pour tous les goûts !). 6,95 € dans toutes les bonnes crèmeries : ) Et maintenant, voici la couv' !


5 août 2012

Une copie de Sonic

En feuilletant des scans d'anciens magazines, je suis tombé sur un titre inconnu : Time Dominator, plus connu sous le nom de Socket chez nos amis américains. Jamais sorti en France (ou même en Europe), il s'agit d'un jeu de plateforme plutôt dynamique, qui rappelle les aventures d'un certain hérisson. Le personnage, anti-charismatique au possible, est un drôle de canard faisant penser à Bean, que les amateurs de SEGA connaissent bien. Pour y avoir joué quelques niveaux, c'est pas trop mal et plutôt bien réalisé (les musiques sont ultra pêchues), mais la cartouche ne laisse pas de souvenirs impérissables. Mais c'est le genre de trouvaille assez sympa, celle qu'on aime débusquer de temps à autre en émulation.

P.S : En parlant d'émulation, sachez que l'émulateur Model 3 est en train de faire des bonds qualitatifs énormes en ce moment, et qu'une nouvelle version devrait bientôt débarquer. Scud Race à pleine vitesse, c'est sans doute pour très bientôt ; )