30 mai 2013

Test - Donkey Kong Country Returns 3D - Nintendo 3DS



Éditeur : Nintendo
Développeur : Retro Studios / Monster Games, Inc. 
Date de sortie : 24 mai 2013

Ce test est également disponible sur www.total-manga.com

Sur Wii, le retour de Donkey Kong Country Returns a ravi les fans de la première heure. Chapeautée par le studio anglais Rare, cette saga a vu le jour en 1994 et s'est tout de suite façonnée une image de blockbuster incontournable. A l'époque, les techniques de communication étaient bien moins poussées qu'aujourd'hui, mais cela n'a pas empêché Nintendo d'engloutir de gros sacs de billets verts dans la campagne de promotion : affiches dans les villes, publicité à gogo dans les magazines, spots à la télévision et même une cassette vidéo d'un making-of offert dans un canard papier. Bref, autant dire que l'année 94, en tout cas pour les possesseurs de Super Nintendo, fut placée sous la signe des deux primates au cœur tendre. Trois épisodes, à intervalles d'une année, ont vu le jour sur la 16 bits de Nintendo et Donkey a fait diverses apparition sur Game Boy et Nintendo 64 notamment. S'en est suivi une période disette qui a pris fin avec Donkey Kong Country Returns qui n'est autre qu'un hommage à la série. Le résultat avait tellement la banane qu'une adaptation de ce hit en puissance débarque sur 3DS. Pour une qualité dantesque !

Randi le rhinocéros fait son come back !
En choisissant Retro Studios, Nintendo a vraiment misé sur le bon étalon pour signer le retour des Gorilles dans la Brume. Les texans d'Austin ont longtemps été reliés à la belle Samus Aran, n'hésitant pas à offrir pas moins de trois épisodes à l'héroïne, un sur Wii et deux sur Gamecube (ressortis d'ailleurs sous forme de compilation sur Wii). Puis, ils ont senti le vent tourner et ils ont souhaité prendre un peu de distance afin de découvrir de nouveaux horizons. Passé d'un FPS (ou FPA, First Person Adventure) à un jeu de plateforme n'est pas forcément chose aisée, mais ils ont clairement démontré que leurs talents n'étaient pas usurpés, bien au contraire.


Tous les moyens sont bons


Donkey Kong Country 3D Returns est l'un des plus beaux jeux de la 3DS. C'est juste sublime !
Alors que Donkey Kong et son acolyte Diddy vivent en parfaite harmonie, une terrible éruption secoue l'île et d'étranges créatures apparaissent pour semer la pagaille. A l'aide de pouvoirs maléfiques, ces ersatz de "masques vivants" (ressemblant un peu à celui qu'on peut apercevoir dans les Crash Bandicoot) n'hésitent pas à hypnotiser les animaux de l'île pour bloquer le chemin des deux héros poilus. Mais on ne se moque pas impunément de la famille Kong et c'est à vous, joueur, qu'incombe la lourde tâche de mener le duo bondissant vers la quiétude insulaire. Les premiers pas sont classiques et ne déstabiliseront pas ceux qui ont découvert l'opus Super Nintendo il y a de cela plus de quinze ans. Néanmoins, des ajustements ludiques intéressants ont été implantés. Diddy Kong ne suit plus son comparse comme à l'ancienne mais n'hésite pas à lui monter sur le dos. Equipé d'un jetpack, ce dernier permet de planer quelques instants dans les airs, de quoi limiter les chutes dans le vide. Donkey, quant à lui, gagne des aptitudes intéressantes, comme la possibilité de frapper le sol de ses grandes mains ou encore de souffler sur l'ennemi (pour éteindre des flammes notamment). Le primate peut également se mettre en boule pour tout dégommer sur son passage. Dans leur périple, nos héros peuvent aussi compter sur Rambi le rhinocéros qui fait son come back. Dommage que les autres montures, présentes dans les opus 16 bits, soient inscrites aux abonnés absents, qu'il s'agisse de la grenouille, de l'autruche ou encore de l'espadon. Des petites manques qui risquent d'interloquer les fans, d'autant plus que les niveaux aquatiques sont tout simplement absents du jeu. Rassurez-vous, ce ne sont que des détails, et celles et ceux qui craignent de ne pouvoir réentendre la fameuse "Aquatic Ambiance" (l'une des musiques les plus marquantes de Donkey Kong Country, ayant poussé les détenteurs de la cartouche à sortir leur magnétophone à l'époque) peuvent respirer : elle est remaniée de fort belle manière.


Items et paysages paradisiaques

Les développeurs sont parvenus à varier le gameplay des niveaux pour renouveler l'expérience.
Votre progression s'effectue de manière naturelle. Les niveaux s'enchaînent les uns après les autres, sur la carte de l'île, à la manière d'un Super Mario Galaxy 2. On  y retrouve les environnements qui ont fait le succès de la saga, avec la forêt, l'usine désaffectée, la jungle ou encore les cavernes.  Viennent se greffer à tout ce beau monde la plage, les falaises ou encore les ruines. L'ensemble du jeu reste assez dirigiste, comme à l'ancienne, mais les développeurs n'ont pas oublié de mettre en scène des séquences originales. C'est le cas des niveaux en wagonnet, du tsunami qui vous invite à vous frayer un chemin en évitant une mer en furie ou encore des péripéties à bord d'un tonneau volant. Donkey Kong Country Returns 3D frôle la perfection à tous les niveaux et l'ingéniosité qui en ressort est franchement rafraîchissante à l'heure où le spectaculaire a pris le pas sur tout le reste. Au fil de vos pérégrinations, vous devez récupérer les lettres K.O.N.G, des pièces bananes, des vies (les fameux ballons rouges) ou plus directement des bananes. Chaque monde se termine par un boss qui vous donne du fil à retordre. Comme toujours, il s'agit d'un animal hypnotisé par les affreux badauds qui sèment la pagaille. Entre les crabes, le poulet qui dirige un robot, une chenille, ou des créatures difformes, il y a de quoi faire ! La manière de venir à bout de ces individus varie d'un boss à l'autre, et on apprécie l'originalité de certaines situations. Les gars de Retro Studios ne se sont vraiment pas moqués des fans.


Super guide


Les boss sont drôles et il faut parfois cogiter pour les vaincre.
Au chapitre des nouveautés, il faut également signaler la présence de Super Kong. Faisant office de "Super Guide", il peut être appelé dès lors que vous avez perdu huit vies. Vous pouvez le laisser terminer le niveau à votre place ou bien reprendre son contrôle quand vous le désirez. C'est une bonne manière d'éviter la crise de nerfs car, d'une manière générale, le challenge est au rendez-vous. Les premiers niveaux sont assez simples et ne poseront pas de véritables problèmes, mais les derniers mondes ne se laissent pas fouler avec facilité. Il faut de bons réflexes pour éviter de perdre trop de vies, même si celles-ci ne manquent généralement pas. On retrouve d'ailleurs les sempiternelles zones bonus qui dynamisent une structure assez simple dans sa conception. Une bonne manière de grappiller bananes et pièces supplémentaires. Avant de toutes les trouver, vous allez devoir fouiller les niveaux de fond en comble, et ça ne sera pas simple.


Du neuf avec du vieux


Oh, un remake de Vingt Mille Lieux sous les Mers !
A l'inverse des volets 16 bits, Donkey Kong Country Returns 3D fait la part belle à différents champs de profondeur. Vous pouvez ainsi vous retrouver au fin fond de l'écran à éviter des pièges meurtriers. En agissant de la sorte, les développeurs ont permis la réalisation de décors destructibles et surtout très vivants. Il n'est pas rare de voir une structure s'effondrer en arrière-plan ou de vous faire allumer par un bateau qui vous balance des boulets de canon sur la figure. Ces actions font que l'on garde un souvenir impérissable de la cartouche, d'autant plus que les graphismes sont absolument magnifiques. Les niveaux sont "vivants", les animations sont somptueuses et les couleurs donnent un cachet unique au jeu de Retro Studios. Sans mentir, il s'agit de l'un des cinq plus beaux jeux de la console. Sur portable, l'animation est parfois plus lente que sur Wii, mais rien de méchant. Tout comme à l'époque sur Gamecube, Retro Studios vient de balancer une baffe visuelle à tous ses concurrents. C'est superbe et on en redemande !


Les ajouts de la 3DS


Attention aux fesses !
La cartouche autorise le jeu à deux... à condition qu'elle soit accompagnée d'une autre cartouche, ce qui est très dommage.  Mais  le moins que l'on puisse dire, c'est que cela fonctionne à merveille. C'est fun et convivial. L'autre intérêt de cette mouture portable, c'est la possibilité de jouer avec des aides supplémentaires (un troisième cœur de vie pour Donkey et Diddy) et d'acheter de précieux items chez Cranky Kong. A tout ceci vient s'ajouter un neuvième monde totalement inédit, regroupant huit nouveaux niveaux.  Aussi bon que sur Wii, avec du contenu (léger) supplémentaire, ce jeu est une méga bombe. 





Rien à dire, c'est sublime et coloré. La Nintendo 3DS prouve qu'elle en a sous le capot et tous les séquences les plus spectaculaires de la version Wii sont présentes. C'est beau et c'est peu de le dire !





Pas grand-chose à dire là encore. L'animation des deux primates est excellente et le jeu tourne très bien. Le seul bémol vient de certains passages, moins fluides que sur Wii. Mais très franchement, c'est du pinaillage de bas étage. 




Une pure merveille ! Les mélodies sont celles de la version Super Nintendo, mais nombreuses sont celles à avoir été entièrement remixées. On retrouve ainsi le thème aquatique dans une version très sympa, même si on aurait aimé avoir l'originale. Du tout bon !




Les commandes répondent au quart de tour et on fait de ce qu'on veut de ses deux singes. Le jeu étant assez difficile et demandant pas mal de dextérité et de précision, le gameplay millimétré est une aubaine. 






29 mai 2013

Vos souvenirs de joueurs 8/16 bits

Les jeux vidéo ont maintenant plus de 40 ans. Au cours de cette courte et longue période à la fois, les joueurs que nous sommes ont vécu des aventures extraordinaires. En compagnie de héros tous plus charismatiques les uns que les autres (ou le contraire), nous avons bravé des donjons, éliminer une foule d'ennemis, délivrer des petites amies par paquet de douze... Des tonnes de jeux, des tas de consoles... et forcément, dans le lot, on retient tout un tas d'anecdotes reliant ces titres à nos vies respectives. C'est justement ce que Florent (Gorges) propose dans ce recueil. Réunissant plus de 400 témoignages (avec moult anecdotes et notes d'humour), cet ouvrage est un hommage aux jeux que nous avons tant adulé et vous serez d'ailleurs surpris de découvrir des anecdotes parfois très émouvantes, tristes, mais aussi surprenantes et très drôles.  Pour avoir pu le découvrir (je me suis chargé d'une partie importante des captures du bouquin), je peux vous garantir que c'est excellent à lire :o)

Disponible en précommande pour la modique somme de 20 euros, ce livre propose 144 pages en couleurs, avec une couverture cartonnée, sans oublier une illustration de Julien Rocca (Pedro Forza) et une préface d'A.H.L. 

Sortie prévue le 20 juin 2013



Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, les Éditions Omaké Books proposent également une bande-dessinée réalisée entièrement en pixel art. Oeuvre de Jibé, cette production de 64 pages est une aventure qui rappellera de nombreux souvenirs. Basse Def, c'est son nom, retrace le parcours de deux jeunes nerds qui sont aspirés dans un mystérieux jeu vidéo. Humour assuré ! Le tout est disponible en précommande pour 15 euros.

Sortie prévue le 20 juin 2013

Le site d'Omaké Books a fait peau neuve et n'oubliez pas qu'à partir de 50 euros d'achat, les frais de port sont gratuits. De multiples ouvrages sont disponibles ! Pour terminer, sachez qu'une promo réunissant Nos souvenirs de jeux vidéo 8/16 bits + Basse Def (35 euros) vous permet d'obtenir Les Cent Sushis gratuitement ! Il y a même un méga pack à 80 euros réunissant l'intégrale Omaké Books (6 ouvrages) : 

- L’anthologie du franponais
- Basse Def
- Les Cents Sushis
- L’Histoire de Nintendo Vol.3
- Nos Meilleurs souvenirs de jeux vidéo 8/16-bits
- Nolife Story

En bref, n'hésitez plus !

IG Mag : clap de fin

Que la transition s'avère douloureuse. En deux ans et demi, on a vu la chute de Yellow Media et M.E.R.7 entraînant l'arrêt définitif de canards cultes comme Joystick, Joypad, Consoles + et bien d'autres. Sentant le vent tourner, et parce que j'ai choisi de faire ce métier (de rédacteur freelance), j'avais alors tout fait pour rejoindre l'équipe d'IG Mag. Ce fut chose faite en octobre 2011 et j'en garderai un souvenir indélébile, le célèbre magazine d'Ankama m'ayant permis de participer à des expériences gratifiantes et enrichissantes. Impossible d'oublier les multiples dossiers rétro, certaines critiques ou encore la participation à des hors-séries marquants, comme celui sur les jeux d'horreur, sur Nintendo, sur SEGA ou plus récemment sur Metal Gear (qui sera bientôt disponible). Malheureusement, la réalité étant ce qu'elle est et parce que l'argent reste le nerf de la guerre, l'équilibre n'aura pas été atteint par le magazine, malgré une base de lecteurs visiblement intéressante. IG Mag tire donc sa révérence après plus de quatre ans de bons et loyaux services. Je n'ai été là que sur la dernière année et demi mais j'en garderai un excellent souvenir. Mes pensées vont à mes collègues mais aussi à Bounthavy, notre rédactrice en chef, qui a effectué un travail fabuleux. Ce fut une belle histoire, merci à vous ! Il reste deux numéros à sortir, un hors-série sur Metal Gear et le  numéro 27 sur lequel je suis en train de travailler (il me reste un tout dernier dossier à rendre, the last, ça va faire bizarre). Le numéro 26 avec la couv' de The Last of Us est disponible. 

Me concernant, même si je pense à une reconversion dans les mois qui viennent, je continuerai d'écrire et de partager ma passion (même si c'est une phrase légèrement pompeuse). Côté rétro, vous pourrez toujours me retrouver dans Pix'n Love et Role Playing Game (pour l'actu, je continue d'écrire pour VideoGamer et sur total-manga.com). J'essayerai également de proposer des making-of comme ceux que je faisais dans IG Mag sur ce blog. Le prochain sera logiquement dédié à Super Metroid, avec un large dossier bourré d'anecdotes.

Si je fais le point sur ma "carrière" en tant que rédacteur, voici tous les magazines par lesquels je suis passé et qui ne sont plus de ce monde :

- GameFan
- Retro Game
- Gameplay 128
- Consoles News
- Gameplay RPG
- RPG Online
- La Bible des Tips
- We Move
- Foot Mania (un one-shot)
- Kid Paddle
- Kid's Mania
- Mega Duel
- Nintendo, le mag officiel
- Pokémon Mag
- Consoles +
- IG Mag

Quand je vois la liste, il y a de quoi flipper quand même... Et tout ça en moins de dix ans...
 

27 mai 2013

Xbox One : petite enquête - A quoi nous attendre ?

Dire que l'annonce de la Xbox One (et tout ce qui s'ensuit) est une catastrophe est un doux euphémisme. Contrôle de l'occasion, connexion permanente, zonage... On a tout entendu ou presque. J'en ai donc profité samedi pour faire un tour en ville et prendre la température auprès de plusieurs boutiques. Plus que de me concentrer sur les chaînes de magasins, je me suis concentré sur les petites enseignes, soit de toutes petites chaînes, soit des magasins privés. Samedi après-midi donc, je devais récupérer ma Game Boy (que j'avais déposé pour réparation) et une Game Gear quasi neuve (la mienne étant finalement morte, même en changeant les condensateurs). Plutôt à l'aise avec le gérant et lui-même sachant quel est mon métier, j'ai pu obtenir plusieurs informations. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que cela fait flipper...

Concrètement, ce magasin (et il en est probablement de même pour la grande majorité de ce type d'enseignes) a reçu un pré-contrat estampillé Microsoft et Xbox One. Ce document permet d'agréer ou non à la politique de Microsoft vis à vis de sa Xbox One. Jusqu'à là, rien de très scandaleux... mais on se rend vite compte de l'abus d'une telle pratique. En signant le document, le gérant accepte de suivre Microsoft et le contrôle de l'occasion qui en découle. Concrètement, lorsque vous achetez un jeu et que vous venez ensuite le vendre, le gérant doit passer par un logiciel/site connecté à Microsoft. Imaginons que vous avez acheté Forza 5 mais que celui-ci ne vous convienne pas. Vous le ramenez et là, le gérant, via ce système, indique à Microsoft que l'utilisateur disposant de tel gamertag a ramené son jeu. Résultat, le Forza 5 est supprimé du compte de l'utilisateur. A la rigueur pourquoi pas, mais ce système est une méthode purement et simplement liberticide dans la mesure où les joueurs et les magasins n'ont plus leur mot à dire. Par exemple, les joueurs peuvent dire simplement adieu à tous les systèmes de vente alternatifs (Ebay, Leboncoin, Trocante, etc.). Et en tant que gérant, c'est une catastrophe dans la mesure où la vente du jeu en question... va rapporter 10% du prix d'achat de base au magasin. 10%, une paille. 

J'ai alors demandé si le prêt d'un jeu pouvait être possible. Genre, vous avez un jeu qui est top méga cool et que vous voulez montrer à un ami. Et là, comme on a pu l'entendre partout, c'est oui... à condition que ledit joueur à qui vous rendez visite se connecte avec VOTRE compte. Autant dire que le prêt réel n'est plus possible, car une fois rentré chez vous, vous allez bien sûr récupérez votre compte pour profiter de votre machine. Et comme une super nouvelle n'arrive jamais seule, on apprend ce matin que la bécane sera zonée. Cela fait beaucoup avec le Kinect 2 obligatoirement branché et la connexion permanente (enfin, quasi mais c'est tout comme hein...). En effet, une fois que vous avez acheté un jeu et que vous l'avez inséré dans votre Xbox One, vous devez être connecté afin que le code inscrit sur le CD soit ajouté à votre console. Ce qui me vient à parler d'un autre détail qui m'a fait bondir, mais là rien n'est confirmé et ça paraît même plutôt bizarre. 

Un des gérants m'a certifié que le lecteur de la Xbox One était un lecteur Blu-Ray ... MAIS que les jeux sont sur de simples CD-R. Les données inscrites sur le disque ne contiendraient pas le jeu mais simplement le code devant être lié à la Xbox One. En clair, il m'a expliqué qu'après avoir lié le code à la console... le jeu s'installerait... après un téléchargement. Et là, ça me paraît tellement aberrant que ça ne peut pas être possible, ou alors le pire est à venir. Ça serait du dématérialisé (ou du cloud-gaming) déguisé... Ils ne sont plus à ça près et on peut même imaginer un système de téléchargement (dématérialisé donc) pour celles et ceux qui ont une bonne connexion et du cloud gaming pour les autres (avec 300 000 serveurs à travers le monde, y a un truc qui cloche... et pourtant, ça n'a mis la puce à l'oreille à personne pour le moment). 

Dans ces conditions, et par rapport à tout ce qui s'annonce... ce gérant a fait le tour de plusieurs boutiques pour aller voir d'autres gérants afin de se mettre d'accord sur la marche à suivre. Certains le suivent sans problème, d'autres sont plus secrets, si bien que naît un climat de suspicion du style "Si moi je ne le vends pas, et que lui la vend... " (ou le contraire). C'est donc un beau bordel qui s'annonce et l'un des gérants m'a même clairement dit qu'il mettrait en place une association si ces clauses liberticides de la part de Microsoft vont trop loin (et c'est déjà le cas), afin de faire jouer leurs droits, voire même utiliser la loi française et européenne en la matière. 

De leur côté, et parce que Sony n'a ABSOLUMENT rien envoyé comme document et ne semblerait pas suivre cette voie-là, ils espèrent tous que Sony va prendre la direction contraire de la firme de Redmond. Et très franchement, on les comprend...

22 mai 2013

[Saturn] Réparation d'un Virtua Stick JAP

Les lamelles à superposer
Le scotch isolant
Fraichement reçus, sur mes 2 Virtua Sticks (un Pal et un Jap), la version Jap était défectueuse, c'est d'ailleurs pour cela que le vendeur me l'a offert. Mais Asta a plus d'un tour dans son sac et a décidé de relever le défit avec quelques astuces qui ne coutent pas chers.

L'emplacement du Joystick
Les 4 interrupteurs de fin de course
A savoir que SEGA a utilisé des interrupteurs de fin de course pour les 4 directions, malheureusement avec l'usure, il arrive que le joystick ne puisse activer le contact mais qu'en plus ce dernier soit oxydé. 


Dans le premier cas, j'ai opté pour du scotch isolant que j'ai coupé en lamelles puis superposé et coupé en deux. Je colle ce petit tas sous la languette de l'interrupteur afin de raccourcir sa course. Résultat : ça tient et c'est réactif au joystick !
Le produit miracle !

Le contact à nettoyer !

Deuxièmement, l’oxydation de contact est assez fréquent, il va falloir casser ouvrir les interrupteurs pour y passer un coup de miror Agentil sur les contacts via un coton tiges. Un fois passé sur les 4, la couleur du coton est bien noire...ça veut tout dire. Enfin, j'utilise du scotch isolant pour bien seller les 4 boitiers.



 
Au test, je compare la réactivité du Virtua Stick Pal et le Jap. C'est impeccable, le Jap répond aussi bien que la version Pal ! C'est reparti pour des jeux arcades que seule la Saturn peut nous offrir !

 Vous avez besoin de :
  • Un tournevis cruciforme moyen
  • Un ciseau
  • Un scotch isolant
  • Un coton tige
  • Miror Argentil

21 mai 2013

Xbox One : le compte rendu !

20h30, cela fait une demi-heure que la conférence de Microsoft est terminée. Durant celle-ci, le monde entier a découvert la remplaçante de la Xbox 360 (même si celle-ci ne sera pas mise au placard immédiatement  bien au contraire) : la Xbox One. Sous ce nom se cache une console, ou plutôt une espèce de box qui regroupe une multitude de fonctionnalités, certaines étant assez étonnantes (notamment l'interface qui se pilote avec une aisance rare par la voix). Le "show" durait une heure et on a pu apercevoir, de manière très succinte, quelques titres. Ce fut le cas des licences EA Sport, avec FIFA et NBA Live en première ligne pour nous autres européens, mais aussi Quantum Break de Remedy ou encore le Forza 5. Globalement, on n'a pas vu grand chose et le fossé graphique par rapport à la génération actuelle paraissait très léger... jusqu'à ce que Call of Duty Ghosts soit présenté. Là, c'est clair, le jeu est très beau... même si les PCistes n'oublient pas de préciser que le titre est à peine plus beau qu'un Crysis premier du nom sorti en 2007 ou Battlefield 3 (versions PC).  Là où ça commence à sérieusement grogner, outre le design (très box et pas console) et l'absence totale de rétrocompatibilité, c'est pour le code unique . En clair, si votre jeu est vendu en occasion, il faudra repasser à la caisse pour pouvoir utiliser la galette que vous venez de vous procurer. Cela va probablement obliger les boutiques à baisser le prix des jeux d'occasion. Bref, ça sent pas bon du tout et j'ai personnellement hâte de découvrir la PlayStation 4. Pour l'heure, la Wii U, on peut cracher tout ce qu'on veut dessus... cela reste une VRAIE console et pas une espèce de box dans laquelle on a foutu un peu tout et n'importe quoi dedans. 

Non, ceci n'est pas un magnétoscope (la machine est à gauche avec la manette, et Kinect 2 à droite). 


IG Mag #Hors-série 7 : MGS, la saga aux multiples facettes !

Fin du suspense pour le thème du prochain hors-série d'IG Mag. Comme vous pouvez le voir sur cette jaquette, il s'agit d'un numéro entièrement consacré à la série Metal Gear. Fruit de plusieurs semaines de travail, nous dévoilerons bientôt le sommaire de ce qui vous attend. 


18 mai 2013

[SNES] Réparation d'une manette

Les câbles dans un état pitoyable !
Je ne suis pas le seul dans ce cas, et c'est bien normal compte tenu de l'âge de la machine, les manettes SNES sont généralement en mauvais état : boutons qui répondent avec hésitation, caoutchouc manquant de fermeté et de précision, bref, ça a fait son temps. Dans ce cas, il n'y a pas d'autre choix que de rechercher d'autres manettes sur le net, mais là encore, en occasion et pour y jouer  combien de temps ? De plus, le prix des manettes officielles est complètement abusé ! Comptez une 30aine d'euros pour en avoir une en excellent état (il en est de même pour les manettes N64, mais là, c'est une autre histoire) ! Refusant de débourser une telle somme, je me suis tourné vers les manettes "no name". Malheureusement, la couleur des boutons ne me plaisaient pas (identique à la version US, couleur violet et lavande). Oui, je suis maniaque sur certains détails mais c'est ce qui fera tout le charme de ce post astucieux.

La Noname manquant de charme...
Cette fameuse manette sans marque est à 98% identique à la manette officielle. Il était donc logique que j'y remplace juste la coque officielle et les célèbres boutons colorés. Tout s'est passé sans aucune difficulté et pour un prix défiant toute concurrence : 5,89€ seulement (port compris) !

Passons à la 2ème manette que je possède : une Gamester, marque spécialisée dans les accessoires à l'époque. Le gabarit est différent et les gâchettes sont H.S, je compte juste y mettre les 4 boutons colorés mais le diamètre de ceux-ci est légèrement plus grand ! Pour les faire passer, j'utilise du papier de verre à grain 40 que j'enroule autour d'un tournevis puis je lime les 4 emplacements jusqu'à l'élargissement voulu. Très simple là encore et ça donne un bien plus d'allure au contrôleur, tout ça pour un petit prix !

Astucieux, non ? Et le résultat n'est pas dégueux !

Les 2 Pads complètement neufs pour 5,89€ chacun !







Vous avez besoin de :

16 mai 2013

[Entretien] Nintendo 64


Après la Super Nintendo, j'ai continué l'aventure "C'est du propre" avec la Nintendo 64. Là aussi c'était un passage obligatoire, et pour cause, le bouton reset était coincé : impossible de jouer avec la console ! Allez, un coup de tournevis étoile 4,5mm dans le derrière et la voilà ouverte, cette bestiole bien souillée par le temps !

Même punitions que pour la SNES : pinceau brosse, aspirateur, puis je démonte tout pour isoler la carte mère et ainsi laver les plastiques tranquillement.

Sous cette carcasse métallique se trouve les processeurs dont j'ai pris le soin, là encore d'enlever le max de cochonnerie piégées dans les pads thermiques mais aussi entre les pattes de ces derniers ! J'ai opté pour l'utilisation d'un cure-dent pour passer entre les pattes des processeurs et des cotons-tiges pour enlever l'espèce de colle qui s'y trouvait.

Le nettoyage est fini, je remonte tout ça et là, je me dis que ce n'est pas terminé. La console N64 a la chance d'être noire, donc le jaunissement est impossible mais le gris demeure quand même terne. Pour raviver le plastique et lui rendre un aspect neuf, j'ai utilisé du...polish pour voiture ! Le résultat est sans appel : c'est beau (et ce n'est pas gras !)


Vous avez besoin de :

[Entretien] Super Nintendo

Ayant reçu une Super Nintendo qui n'avait pas fonctionné depuis des lustres, je me suis dis qu'un petit nettoyage lui ferait pas de mal pour raviver sa robe malheureusement légèrement jaunie (un autre post sera consacré pour lui rendre sa couleur initiale). Pour cela, il faut se munir d'un tournevis étoile de 4,5mm pour ouvrir les machines Nintendo...Pas futé...

Une fois ouvert, je découvre le cauchemar : c'est EXTREMEMENT sale (n'hésitez pas à cliquer sur les images pour les agrandir) ! Mais que s'est-il passé avec ?! On croirait que la machine sort tout droit d'une décharge...Allez, hop, un bon coup d'aspirateur associé au pinceau brosse pour enlever tout ça. A ce stade, je ne réfléchis même plus, j'ai décidé de tout démonter pour laver à 100% cette SNES. Même la coque du dessus est totalement démontée pour l'occasion.

Je plonge dans de l'eau chaude (avec un peu de savon) toutes les pièces puis j'utilise une brosse à linge pour frotter le plastique. Rien de plus simple.

Une fois la carte mère isolée, je passe un autre coup de pinceau brosse et j'utilise des cures-dents afin d'enlever l'accumulation de poussière au niveau du connecteur de cartouche. C'est long mais nécessaire ! Je nettoie au passage certains contacts et le gros condensateur avec un coton tige imbibé de produit à vitre. Attention à bien sécher les contacts avec l'autre bout.

C'est bon, tout est nettoyé dans les règles de l'art. Je remonte tout ce bazar et là, j'admire la différence...Les images parlent d'elles même ! Rien qu'en bougeant le bouton power, j'ai retrouvé la même sensation d'un neuf !






Vous avez besoin de :
  • Un pinceau brosse
  • Une brosse à linge (disponible dans les supermarchés)
  • Un tournevis Etoile 4,5
  • Un petit tournevis plat (utilisable pour les petits et moyens cruciformes)
  • Cure-dent
  • Coton tige
  • Produit à vitre

15 mai 2013

IG #26 en approche !

Le prochain numéro d'Ig Magazine approche à grands pas. Au sommaire de ce numéro, je me suis chargé de quelques sympathiques rétrospectives, telles que la saga Die Hard sur consoles. Au fil des années, de nombreuses machines ont eu droit à leur adaptation. Ce fut le cas avec Die Hard sur PC Engine ou NES, suivies de Die Hard Arcade sur Saturn ou encore Die Hard Trilogy sur Saturn et PlayStation (le monolithe de Sony a d'ailleurs connu un second opus un peu foiré). Ce papier est l'occasion de revenir sur ces titres très "Yippie-Kai-Yeeee". L'autre actu du moment, et le plus drôle c'est que ce n'était absolument pas annoncé quand je travaillais sur l'article, c'est le retour de Duck Tales dans une version HD qui risque de dépoter. En attendant ce bijou (enfin, on l'espère), vous pourrez vous délecter de cette rétrospective qui sent bon le canard (à l'orange?). Parmi les autres papiers réalisés par votre serviteur, vous pourrez également compter sur une totale Naruto (avec un focus sur les hits de CyberConnect2 ainsi que ceux d'Ubisoft) ou encore Grandia. Mais je cause, je cause... il n'y a pas que moi et l'équipe a réalisé un travail d'orfèvre avec un dossier que j'attends tout particulièrement de découvrir : Panzer Dragoon, ainsi que d'autres joyeusetés comme Flashback HD, des tonnes d'interviews (sur Last of Us notamment) ou encore le délirant et truculent Theme Hospital. Allez hop, sans attendre, voici le programme !


The Last of Us
Assassin’s Creed 4
Flash Back HD
Evoland et Shiro Games
Interview Guillaume de Fondaumière (Beyond : Two Souls)
Interview Jon Van Caneghem (Command & Conquer)
Interview Christophe Balestra (The Last of Us)
RPG et jeux de plateau
Musique et jeu vidéo
Rétrospective Naruto
Thunder Fox
Theme Hospital
Panzer Dragoon
Interplay
Inno Games
Nexon
Ainsi que d’autres surprises, bien sur ;)

Le saviez-vous ? 

Bruce Willis a participé à un jeu complètement déjanté, en donnant son image mais aussi sa voix. Son titre : Apocalypse. 



11 mai 2013

5ème arrivage - Jeux Saturn

Ce 5ème arrivage de jeux (2 exactement) est issu de la collection du célèbre Manjimaru de chez Satakore qui désirait se séparer d'une petite partie de sa collection. Ses prix étaient plus que raisonnables, je n'ai pas hésiter à prendre deux titres assez cotés que je recherchais depuis des lustres.

Ces 2 jeux sont :

Bien entendu, des reviews verront le jour sur ces 2 titres incontournables.