28 juin 2013

Taxi Journey - le projet Kickstarter à suivre

Bien que Kickstarter ne soit pas la solution participative ultime (on l'a vu avec les frasques de la Ouya, certains financements ont quelques ratés), il faut admettre que certaines créations méritent vraiment qu'on s'y attarde. N'étant pas un grand utilisateur de Kickstarter, je vais pourtant foncer sur ce projet qui me semble très prometteur. Taxi Journey, c'est son nom, est un jeu réalisé par Lexis Numérique, le célèbre studio d'Éric Viennot. L'univers absolument génial et le look fantastique des protagonistes me poussent à suivre ce projet de très très près. Dans la lignée d'un Limbo, le but de Lexis Numérique est de réunir la somme minimum de 230.000 dollars pour une version PC et tablettes. A partir de 360.000, des versions PSN et XBLA pourraient être proposées. Et si le montant total est de 650.000 dollars ou plus, il y aura droit à une surprise et à une "superior version". Autant dire du lourd ! A vous de miser de 20 $ à plus de 10 000 $ si vous en avez les moyens. J'espère que la somme minimum sera atteinte, car c'est TROP tentant comme jeu, il est juste magnifique !

MAJ : Le kickstarter du jeu a été annulé et sera relancé à partir du mois de septembre, le temps que l'équipe en charge du développement communique suffisamment sur le titre.

22 juin 2013

Test - The Last of Us - PlayStation 3






Éditeur : Sony
Développeur : Naughty Dog
Date de sortie : 14 juin 2013

Par où commencer ? Telle est la question qu'on ne peut que se poser après une telle expérience. Forte d'une réputation inébranlable depuis le milieu des années 90, Naughty Dog a frappé une nouvelle fois et ne cesse de recevoir des louanges des quatre coins du monde. Les notes de la presse spécialisée sont exceptionnelles et il est difficile de ne pas avoir de doutes sur la véracité de telles critiques. Uncharted 3, aussi bon soit-il, est passé par là et il s'est avéré, pour beaucoup, bien moins prenant que le second volet qui demeure, lui, fantastique. Et il est vrai que The Last of Us n'est pas parfait, comme en témoigne son démarrage poussif. Et pourtant, oui pourtant, il entre sans problème au panthéon des dix meilleurs jeux de ces dernières années. Mature, flippant, bouleversant, épique, dérangeant, stupéfiant... il est tellement incroyable que les premiers jeux de la nouvelle génération de consoles vont avoir fort à faire.



The Last of Us, c'est la fuite en avant de deux individus : Joël, un homme à la barbe drue et à l'apparence rustre, et Ellie, une adolescente de 14 ans dont le secret est lourd à porter. Ensemble, ils vont traverser des États-Unis ravagés par une pandémie dévastant les cellules humaines. Pour qui ? Pourquoi ? Nous n'allons strictement rien révélé, tant ce serait un sacrilège de spoiler une telle aventure. Mais si vous êtes parents, vous allez être bouleversés par cette histoire et cette relation père/fille qu'entreprennent les deux protagonistes. L'écriture est juste, intelligente, sans en faire trop. Du fardeau, la demoiselle devient petit à petit une source d'humanité et de compassion. La violence entrevue dans The Last of Us n'est jamais gratuite, mais s'inscrit dans une logique de survie, quel que soient les individus que l'on croise. Nourriture, médicaments, vêtements... le monde dépeint dans la dernière production de Naughty Dog montre une facette dérangeante de l'âme humaine. Si la solidarité est palpable, les deux héros vont vite s'apercevoir que l'individualisme prend le pas sur la plupart des situations.The Last of Us n'évite pas certains clichés, mais ceux-ci ne gênent à aucun moment. Une fois terminé, le joueur n'aura qu'une seule envie : relancer le jeu. Peu de titres peuvent se targuer de laisser une telle empreinte... Pour votre serviteur, cela n'est arrivé qu'avec des titres comme les Metal Gear ou Shenmue

La survie à tout prix

Avant de parler gameplay, sachez que le prologue et la fin du jeu sont parmi les séquences les plus spectaculaires jamais imaginées pour un jeu. Et pas qu'en terme de surenchère visuelle. Ce que vous allez vivre ne va pas vous laisser de marbre, bien au contraire. Pourtant, impossible de nier que des défauts sont présents, comme l'intelligence artificielle ou le démarrage poussif. Passé le prologue, on se retrouve en terrain "presque" conquis, avec un scénario qui peine à démarrer. Mais au bout de quelques heures, on se rend compte que cette mise en abîme est indispensable à la bonne tenue de l'atmosphère du jeu. Bien que terriblement discrets sur leur vie antérieure, le joueur ne cesse de découvrir, par bribes, le passé de Joël et Ellie. La tension, constamment présente, est atténuée par des séquences plus colorées, voire drôles. On est happés de bout en bout et lâchez la manette devient un supplice, malgré un gameplay très classique finalement, avec vue à la troisième personne, QTE pour certains actes et mélange d'action/infiltration avec un zeste de poursuite ou fuite. Inutile de tout bouleverser pour créer une claque et ça, Naughty Dog l'a bien compris. Il est d'ailleurs indispensable d'écouter tout ce qui est dit aux médias durant le générique. 

Fragile équilibre

Depuis la pandémie (causée par un champignon appelé le Cordyceps), le monde s'est arrêté de tourner et chacun tente de lutter comme il peut pour survivre. A l'instar d'un film comme Warm Bodies, les peuples se sont barricadés dans des zones de quarantaine où la peur de l'étranger est omniprésente. N'espérez pas pénétrer dans une telle enceinte sécurisée sans montrer patte blanche... tout infecté étant considéré comme un pestiféré. Il faut dire que les hommes et femmes que l'on croise, lorsqu'ils sont atteint par le virus, ressemblent plus à des êtres défigurés s'attaquant à de la chair fraîche. Le pur syndrome de zombification, avec tout ce qu'il faut comme contamination (en gros, si vous êtes mordus, vous devenez l'un des leurs). Au fil de l'épopée de Joël et Ellie, les joueurs croisent des infectés, mais aussi des claqueurs, la plaie ultime du jeu. Il s'agit de créatures (à ce niveau, ce ne sont plus des humains) mordues depuis très longtemps et qui sont devenues aveugles. Ils se repèrent au bruit et une seule de leur morsure est fatale, d'où leur côté extrêmement flippant. Cette peur est d'ailleurs renforcée par leur cri. Un espèce de cliquetis terriblement stressant, surtout dans la pénombre ou lors des passages dans des zones remplies de spores (des bactéries mortelles pour l'homme, obligeant le port d'un masque à oxygène). Les infectés ne sont pas les seuls êtres que l'on rencontre, puisqu'on assiste peu à peu à l'émergence d'une "guerre civile", ou plutôt d'une guerre entre différents clans. Chacun veut sa part du gâteau (même l'armée et le gouvernement tentent de contrôler ce qui peut l'être, afin d'éviter que l'infection ne se propage), des médicaments, de la nourriture, mais surtout des armes... point central de toute la première partie du jeu. Dans ces conditions, si la méthode bourrine peut fonctionner de temps à autre, la discrétion est amplement conseillée. 

Voir sans être vu 

The Last of Us n'épargne rien, ni personne, et sa violence est palpable, durant un combat, à chaque pression d'un bouton. Si Joël jouit d'une véritable force de frappe, la petite Ellie ne s'en laisse pas compter (mais nous vous laissons le découvrir de quelle manière). On retrouve tout un système de couverture permettant de se protéger des ennemis, afin de les surprendre et leur coller une bonne rouste. Rien de tel que de se faufiler derrière un opposant pour l'éliminer sans éveiller les soupçons (enfin, à condition que les autres ne découvrent pas le corps - dans le cadre d'adversaires humains). Il est aussi possible, via la touche R2, d'utiliser "l'écoute" qui dessine les silhouettes des ennemis qui traînent dans les parages, mais personnellement... je ne l'ai jamais utilisé, par souci de réalisme. Pour mener à bien une telle entreprise (la distance parcourue est monstrueuse, on sent toute l'immensité des environnements traversés et Boston n'est que l'une des nombreuses places que vous allez visiter), le duo improbable a à sa disposition un large panel d'armes. Flingues, mitraillettes, lance-flamme, fusil à pompe, cocktail Molotov, bombe de dispersion ou à clous... sont accompagnés par des objets servant à faire diversion, tels que des briques ou des bouteilles. Ces "outils" sont très pratiques dans le cadre d'une rencontre avec des claqueurs (souvenez-vous, ils sont attirés par le bruit). En chemin, vu la vastitude des lieux, il est indispensable de ramasser tout ce qu'on peut trouver. Maison abandonnée (la sensation est terrible quand on rentre dans une chambre avec un berceau ou un lit d'enfant vide), entrepôt désaffecté, pièce isolée... les items ramassés permettent de créer différentes armes et objets de soin. C'est aussi vrai pour l'amélioration des capacités (armes ou non). Lorsque vous vous faites choper par un ennemi, un bon vieux QTE des familles permet de se dépêtrer. Ces mêmes QTE interviennent pour passer des obstacles, ouvrir des portes, etc. Rien d'original mais ça reste efficace. Et puis il faut bien appuyer sur un bouton pour interagir avec l'environnement ! (message aux haters qui ne sont jamais contents). Et là où c'est stupéfiant, c'est que le gameplay s'avère aussi bon avec le personnage de Joël (ou Ellie) que lorsqu'ils sont en train de s'entraider. C'est d'autant plus vrai que la petite souffre d'une faiblesse qui poussera Joël à se dépêtrer pour trouver une solution devant un certain type d'obstacles.

Horreur poétique

Cet oxymore convient à merveille au paragraphe qui va suivre. The Last of Us dépeint un monde ravagé par la violence et la peur, mais le joueur découvrira que des moments de poésie viennent s'adjoindre à cette douce mais inexorable balade vers la folie, où les évènements tragiques s'empilent. Alors qu'on pouvait penser que le jeu serait sombre la plupart du temps, on découvre qu'il est finalement très coloré. Les décors de fin du monde, avec la végétation qui s'est invitée à travers les buildings rappellent des titres comme Crysis 3 ou encore Enslaved. Mais plutôt que d'en parler, il est préférable (et de loin) que vous découvriez tout ça par vous-mêmes encore une fois. L'attachement qu'on éprouve pour les deux personnages est si intense qu'on est dégoûtés quand on voit poindre les crédits de fin. Ellie, par son manque d'expérience, est très humaine (mais Joel également, c'est juste qu'un évènement a transformé l'homme qu'il était). Elle n'a vécue que dans la zone de quarantaine et découvre, petit à petit, les choses les plus élémentaires de la vie. Comme les animaux, des environnements incroyables (pour elle) ou encore le simple fait d'apprendre à siffler. C'est d'autant plus agréable qu'un énorme effort a été fait sur les doublages, justes, poignants et probablement parmi les meilleurs jamais entendus dans notre belle langue (pour un jeu vidéo). La VO est exceptionnelle également. The Last of Us, même quand on crève bêtement, n’est jamais frustrant... et finalement, le joueur apprend en même temps qu'Ellie à survivre. C'est cette justesse qui est bluffante, avec un scénario narré à la perfection et ungameplay qui ne cesse de surprendre.

Le plus beau jeu de cette génération

Jamais une telle production n'aurait été possible sur PlayStation 3 sans le talent de Naughty Dog. On sent qu'ils ont poussé la console dans ses derniers retranchements, et on n'ose imaginer ce qu'ils parviendront à faire avec la PlayStation 4. The Last of Us est, à notre sens, le plus beau de cette génération... à la fois sur le plan esthétique, du design, des détails, des environnements, de la modélisation, des effets spéciaux, de la vastitude des lieux, de l'impression d'immensité... c'est une baffe royale ! Les couleurs, les ombres, les animations hallucinantes... c'est à se renverser la tête par terre ! Et le plus dingue dans tout ça, c'est qu'il y a un chargement en début de partie... et basta ! La PlayStation 3 nous aura surpris jusqu'au changement de génération... et c'est peu de le dire. Quant à la bande-son de Gustavo Santaolalla, elle est divine, avec des thèmes qui resteront gravés dans les mémoires... La touche musicale est vraiment unique et les bruitages sont du même acabit. Une claque, à tous les niveaux !

Un oubli logique

Après avoir terminé le jeu, il est tout à fait naturel de recommencer une partie ou ranger la galette dans sa boite. Il faut dire que le mode multijoueur passe un peu inaperçu, à commencer par son nom : Factions. Et pourtant, ça serait une grave erreur de passer à côté (même s'il est indispensable de disposer d'un network pass, vendu 9,99 € si vous achetez le jeu d'occasion), tant il prolonge l'expérience et adapte le gameplay du solo à des parties entre potes. L'infiltration est indispensable pour réussir à surprendre le camp adverse. Le principe est simple : deux camps s'affrontent (8 joueurs max), avec d'un côté les Chasseurs et de l'autre les Lucioles. Le mode Survivants est redoutable car une fois mort, vous ne "respawner" pas, ce qui n'est pas le cas de l'autre mode : Raid sur les provisions". Pour le reste, les sept maps sont bien étudiées et on prend un vrai plaisir à retrouver toutes les ficelles du solo, avec les items servant à confectionner des outils indispensables à votre protection. Il n'y a rien de plus grisant que de balancer un cocktail Molotov sur un groupe d'individus.

Inutile d'aller plus loin, le plus long des textes ne suffira pas à vous faire comprendre l'intelligence et le côté unique de The Last of Us. Si vous voulez vivre une aventure démentielle, c'est le moment de foncer ! Toutefois, assurez-vous de bien vous préparer à ce type d'expérience. Ca n'a rien à voir avec du Uncharted ou de l'action/aventure bête et méchante. Le 18 de la jaquette n'est pas là pour faire joli.



 Quelle tarte en pleine tronche ! Le niveau visuel atteint par The Last of Us est tout simplement époustouflant ! Quand on se dit que ça tourne sur une architecture de 2006, il y a de quoi halluciner ! Une pure merveille ! Les lieux traversés sont splendides et variés. 




Les animations sont parmi les plus stupéfiantes jamais vues dans un jeu vidéo. Le niveau de réalisme atteint est complètement dingue et les expressions faciales sont du même acabit. Ça défonce !



Dans l'absolu, le gameplay ne réinvente rien mais tout est fait avec une grande intelligence. Les commandes répondent vite et bien et toute l'aventure est un pur régal, entre infiltration, action, poursuite... Intense et génial ! 



Bruitages, musiques, doublages... Encore une fois une méga claque ! Atteindre un tel niveau sur un jeu vidéo, cela dépasse l'entendement. Les thèmes de Gustavo Santaolalla sont incroyables de justesse.






13 juin 2013

Planning Nintendo

Malgré la déception de l'E3 de Nintendo et son Nintendo Direct assez famélique, il est important de prendre du recul. La Wii U a tellement été sevrée de jeux ces derniers temps qu'on en vient presque à accepter que la firme de Kyoto révèle ses futurs titres au compte-goutte. Il faut dire que son système de communication, avec les Nintendo Direct, lui permet à tout moment de présenter de nouveaux softs. Et il est évident qu'elle en garde sous le manteau, que ce soit pour la GamesCom ou encore le Tokyo Game Show. Par exemple, le futur Zelda serait bien avancé, mais il a été décidé, au dernier moment, d'attendre avant de le dévoiler aux joueurs. Ils sont comme ça chez Nintendo, ils font abstraction des autres constructeurs et suivent la même ligne de conduite, ancestrale mais pourtant efficace. Très efficace même. A partir de ce mois-ci et jusqu'à décembre, voici ce qui débarque chez Nintendo (exit donc les jeux tiers) : 

- 28 juin 2013 : Game & Wario.
- 26 juillet 2013 : Pikmin 3 et New Super Luigi U (en version boîte).
- 23 août 2013 : The Wonderful 101.
- Octobre : The Legend of Zelda : The Wind Waker HD et Wii Party U.
- Novembre : Donkey Kong Country : Tropical Freeze.
- Décembre : Super Mario 3D World et Wii Fit U.
- 2013 : Mario & Sonic aux Jeux Olympiques d'Hiver 2014.

Donc, quand on y regarde bien ... ça fait quand même de sympathiques softs à venir, et à un rythme plus que régulier. Avec la situation économique actuelle, peu de personnes peuvent s'acheter plusieurs nouveaux jeux par mois, donc au final, ce n'est pas un mal. A ceux-ci, il faut ajouter tous les titres du style Rayman Legends, Sonic Lost World, Watch Dogs, Assassin's Creed IV, le nouveau Batman, etc. Et à compter de 2014, on pourra bondir sur Mario Kart 8 et Bayonetta 2. La Wii U se réveille donc, doucement mais sûrement. 

Pour la 3DS, aucune crainte à avoir. Nintendo n'a pas fait de grandes annonces, mais la portable cartonne partout dans le monde et les jeux affluent par paquet de dix. Niveau planning, voici ce que Nintendo nous réserve et il y a fort à parier qu'ils n'ont pas tout dévoilés. Loin de là même, quand on voit le trou monstrueux entre juillet et octobre. 

- 12 juillet : Mario & Luigi : Dream Team Bros..
- 12 octobre : Pokémon X et Pokémon Y.
- Novembre : Mario Party.
- 2013 : The Legend of Zelda : A Link Between Worlds.
- 2014 : Yoshi's New Island, Mario Golf : World Tour et Super Smash Bros. for Nintendo 3DS.

11 juin 2013

Conférence Sony : les vidéos !

Maintenant que Sony vient de mettre un uppercut à Microsoft, découvrons les vidéos des présentations de jeux de cette conférence... Dans l'ensemble, elle fut assez mal rythmée mais certains titres nous ont vraiment décrochés la mâchoire.



THE ORDER : 1886



KILLZONE SHADOW FALL



THE DARK SORCERER (démo technique)



FINAL FANTASY XV

Design de la PlayStation 4

3h42 en France, la conférence Sony bat son plein. Voici donc la PlayStation 4 :
MAJ : 4h44 - Énormissime tarte de Sony à Microsoft :

- Pas de connexion obligatoire
- Possibilité de faire ce qu'on veut de ces jeux, occasion, vente, tout y est.
- Possibilité de lancer le jeu en dématérialisé, alors même que le téléchargement n'est pas finalisé
- Le PSN + de la PS3 fonctionnera sur PS4.

C'EST UN MONUMENTAL PIED DE NEZ à MICROSOFT. En fait, Sony n'est pas rentré dans le "jeu "du géant américain. C'est un truc de malade. L'ambiance était dingue dans la salle de conférence... Microsoft peut se mettre à flipper. C'est dommage, car il y a du très lourd à venir sur Xbox One, mais voilà... à jouer avec le feu, on finit par se brûler.

5h05 : CARTON TOTAL DE SONY sur Microsoft...

399 € (100 euros de moins que la Xbox One) et disponible en fin d'année. TUERIE !!

Microsoft s'est mangé une vraie droite...

Et le troll officiel de Sony, juste énormissime. 


Tom Clancy's : The Division, LA claque next-gen

10 juin 2013

Le jeu qui va me faire acheter la Xbox One...

... Crimson Dragon, la suite spirituelle de Panzer Dragoon, développée par une partie de l'équipe à l'origine du hit de SEGA. Yukio Futatsugi est aux commandes et je suis plus que content de voir que le "petit jeu" XBLA est devenu un vrai titre mastoc ! Exclusivité Xbox One, et ça il est impensable que je passe à côté !


E3 : Retour sur la conférence Microsoft

La conférence E3 de Microsoft a débuté à 18h30 et on en a pris plein les mirettes. Ainsi, malgré les restrictions de la machine, il me paraît bien difficile de rester de marbre devant le spectacle qui nous a été présenté. Plutôt que de tergiverser de très longues heures, redécouvrons ensemble quelques vidéos. Mais je le dis et le répète : Sony, il va falloir taper très fort ! Microsoft a clairement marqué des points. Reste que les joueurs n'oublient pas les restrictions et beaucoup ont été refroidi par le prix. La Xbox One sera disponible (partout dans le monde) au mois de novembre pour la somme mirobolante de 499 €. Il va falloir économiser... mais c'est vrai que ça fait sacrément reuch !

MGS V : The Phantom Pain



RYSE 



CALL OF DUTY GHOSTS



THE WITCHER 3



Et n'oublions pas le nouveau modèle de la Xbox 360, basé sur le design de la Xbox One. La force de Microsof est de le proposer dès aujourd'hui aux États-Unis.

9 juin 2013

Tout fout le camp...

1 h 55. L'E3 approche et impossible de refréner ce coup de gueule qui me ronge.

C'est durant la grande messe de jeu vidéo que Microsoft et Sony (ainsi que Nintendo, mais sans conférence) vont donner le tempo des années à venir pour notre loisir préféré. Pour l'heure, Microsoft est le seul constructeur à avoir révéler le design de sa future bécane, en attendant l'annonce de Sony. Mais ce qui se profile à l'horizon fait très mal pour des joueurs de la génération 70/80. Au cours de notre enfance et adolescence, nous avons vécus l'évolution du jeu vidéo à travers la 2D, les cartouches, la 3D, les CDs... et les innombrables gadgets, parfois très loufoques comme la machine à coudre Singer qui se connectait à la Game Boy (on dessinait ses dessins sur Game Boy et la machine se chargeait de broder le motif). Près de 30 ou 40 ans de jeux vidéo avec ses joies, ses craintes, ses désillusions... Oui, on en a vu passer des merveilles, même si cela se faisait parfois au prix de nombreuses moqueries. Comme si cela ne suffisait pas, les médias en rajoutaient une couche en nous faisant passer par des attardés mentaux. Les choses ont évolué... un peu, mais l'avenir qu'on imaginait n'est sans doute pas celui qui se dessine. 

Pendant longtemps, on s'est battus pour que le jeu vidéo soit reconnu à sa juste valeur. Les jeunes générations, devenues développeurs, ont tout fait pour que ce loisir devienne une pratique mainstream adulée de toutes et tous. On en a vu des choses... l'arrivée de l'E3 (auparavant appelé CES, même si celui-ci existe toujours), les bécanes de SEGA et Nintendo, l'arrivée de la PlayStation et de Sony, la mort de SEGA, le CD-ROM Play Station de la Super Famicom, l'échec du Virtual Boy, l'arlésienne N64, la révolution de la 3D, la mort de Gunpei Yokoi, l'explosion de créateurs stars comme Shigeru Miyamoto, Yu Suzuki ou encore Hideo Kojima.... Oui, le jeu vidéo a évolué et on en a pris plein les mirettes et les oreilles (avec notamment le support numérique, permettant à des musiciens hors-pair de s'exprimer avec de vrais instruments). Dans ces conditions, il y a de quoi se poser une question... en attendant que Sony dévoile ses intentions réelles... 

A quoi joue Microsoft ? 

Qu'on soit clairs, je n'ai rien du pro-Sony, du pro-Microsoft ou même du pro-Nintendo. Durant cette génération, j'ai joué et apprécié chacune des machines de ces constructeurs. Wii, 3DS, DS, PlayStation 3 ou Xbox 360, elles ont été de formidables partenaires de jeu. Et du coup, c'est à se demander quelle mouche a piqué Microsoft ? La Xbox One est une véritable usine à gaz, capable de gérer de multiples fonctionnalités, mais je ne parviens pas à me remettre de ce qui s'annonce. Je pense à mon collègue qui tient une boutique de jeux vidéo (une petite chaîne nommée Game Store) et je me mets à sa place... c'est ignoble toutes les saloperies qui se préparent. Et je pèse mes mots...

On va essayer d'aller dans l'ordre. La Xbox One peut faire de la télévision (visiblement, si on en croit le document officiel disponible sur la 360, la Xbox One pourra se connecter à votre box TV), de la musique, de la navigation sur internet, du chat via Skype et bien d'autres choses. Un véritable media center, matérialisé sous la forme d'une console noire, rectangle, assez massive et rappelant nos box TV. Après tout, pourquoi pas, tous les goûts sont dans la nature, elle peut être classe dans le salon (même si j'estime qu'elle manque grave de personnalité). Le hic, c'est la politique du géant de Redmond. 

A l'instar de Windows (Microsoft s'est mangé de multiples procès au cours des dernières années), l'américain veut absolument tout contrôler. Résultat, la Xbox One devra être connectée toutes les 24 heures pour qu'on puisse accéder à nos jeux. Si vous avez acheter un titre à 70 boules, que votre internet se met à vaciller pour X ou Y raisons, le jeu (même hors-ligne) deviendra totalement inaccessible si votre console n'est pas connectée au moins toutes les 24 heures. Sur les forums (sans doute l'une des pires saloperies du monde numérique actuel), on peut voir des mecs expliquer que cela s'inscrit dans la normalité et "toutes ces sortes de choses" (pour parler comme les Bretons d'Astérix). Foutaise ! Qu'ils aillent dire ça aux zones non couvertes par l'ADSL en France (elles sont peu nombreuses mais elles existent ! et il faut savoir qu'une commune peut très bien avoir un ADSL qui ne s'étend pas sur tout son territoire), à celles et ceux qui passent par le satellite (car pas d'autre choix) et qui voient leur débit diminuer au fil du mois, aux militaires et à celles et ceux qui exercent des professions empêchant un accès immédiat à internet... ou encore aux jeunes  dont les parents ont installé un contrôle parental. Des exemples, il y en a des tonnes... et je ne parle même pas de la catastrophe que cela peut occasionner lors d'un déménagement (personnellement, j'en ai effectué deux, il m'a fallu à chaque fois une bonne semaine voire deux pour retrouver mon accès au web). En jouant à ce petit jeu, Microsoft risque d'avoir de vrais soucis dans les mois à venir... car c'est évident que cette connexion obligatoire va occasionner d'énormes problèmes. Pas mal pour les joueuses et joueurs qui ont supporté la Xbox 360. Superbe cadeau de remerciement !

La connexion obligatoire étant actée, on découvre dans la foulée que le marché de l'occasion (et de la revente de jeux) va être entièrement contrôlé par la firme de Redmond. Comme vous l'avez compris, il faudra que le magasin dans lequel vous allez vendre ou échanger votre jeu soit agréé Microsoft et donc, en accord avec cette politique liberticide. Il y aura une gestion informatisée de la revente de vos jeux, avec un blocage à distance du jeu sur votre console, une fois celui-ci vendu. Là où c'est plus "drôle", c'est qu'un jeu ne pourra être échangé ou vendu qu'une seule et unique fois (hop, deux vies maximum, les chats ont encore de la marge). Et histoire de finaliser l'annonce en beauté, on apprend que Microsoft laissera le choix aux éditeurs d'intégrer des frais supplémentaires. Inévitablement, ces derniers ne vont pas se gêner et les prix en occasion vont augmenter (à l'achat, pas à la vente... là ça sera encore plus bas qu'actuellement à tous les coups), c'est une quasi certitude. Je vous laisse imaginer dans quel état de désolation cette foutue console va laisser les magasins indépendants. Ils ne vivent réellement qu'avec l'occasion et à moins de s'appeler Micromania, beaucoup d'entre elles risquent de fermer leur porte. C'est juste lamentable et dégueulasse, d'autant plus que les jeux vont probablement être vendus dans les 70 euros. Tout, absolument tout va être contrôlé. Quant à l'excuse d'installer un tel système pour éviter le piratage, c'est du bullshit... il est important de signaler que certains gros patrons de l'industrie ne se gênent pas pour augmenter drastiquement leur salaire. Celui d'Activision pourrait d'ailleurs vous en toucher un mot (de 8,3 millions en 2011 à ... 64,9 millions en 2012...). Et après, on ose encore nous parler du piratage. Ce que je vois en revanche, c'est que les hackers risquent, une fois la bête sortie, de lui faire cracher les tripes... Et vu la politique de Microsoft, ils ne seront pas qu'une dizaine...

Dans le chapitre des choses qui fâchent, il est bien sûr impossible de passer sous silence l'histoire du prêt à un ami (ou du don). C'est bien simple, on ne pourra plus passer ses jeux de main en main. Déjà d'une parce que la console pousse au dématérialisé (le Blu-Ray physique existe mais une fois le jeu inséré dans la console, un code unique (une signature) vient s'inscrire sur la machine et il n'y a plus besoin du disque) et ensuite parce que l'ami en question n'aura accès au jeu qu'à condition qu'il soit connecté à votre compte. Il est d'ailleurs important de préciser que dans l'optique d'utiliser votre compte sur une autre machine... la connexion devient obligatoire toutes les heures (youpi, c'est la fête du string !). Vous comprenez, Microsoft doit absolument s'assurer que vous ne soyez pas un joueur malhonnête. Et même si vous voulez offrir un de vos jeux à votre ami, il faudra que celui-ci soit absolument dans votre liste d'amis (Xbox Live) depuis au moins trente jours et ce jeu ne pourra être donné qu'une seule fois. Si lui veut l'offrir par la suite, il ne pourra pas. 

Alors oui, les défenseurs de la machine vont m'expliquer que la machine pourra accepter dix membres de la famille via un système de prêt/partage comme on peut en voir sur PC mais beaucoup de zones d'ombres traînent dans les parages. Quels sont ces fameux 10 membres de la famille ? Est- ce que votre jeu peut être pratiqué sur plusieurs Xbox One en même temps ? Est-ce que les amis de votre liste Xbox Live peuvent être inclus ?(ça promet,  on devrait voir apparaître des super scènes d’hypocrisie du style "mais si, t'es mon meilleur pote ! tu peux m'ajouter dans ta liste de partage ?"). Rien n'est clair à ce sujet et je vois très mal Microsoft avoir un tel geste de bonté avec cette politique qu'ils préparent depuis des mois. Sans dec', ils ont fumé une plaine entière de ganja ou quoi !? Moi, ce que je vois surtout... c'est que les fameux 10 comptes de la famille devront se trouver sur la même machine, chez vous, et que tous ces comptes pourront utiliser les jeux disponibles sur la console. Rien de plus (et oui, c'est triste mais c'est un des points positifs, il faut garder espoir... ou pas.). 

Pour terminer, parlons vite fait de Kinect 2 qui, soit disant, pourra être déconnecté. Là encore, c'est une hérésie d'être obligé de brancher ce truc pour pouvoir utiliser la console. On nous raconte que la caméra pourra être entièrement désactivée, mais cela ne veut pas dire qu'elle ne récupérera pas des données. Après tout, ce n'est pas dans l'air du temps. Si j'ai une Xbox One plus tard, je pense que je ferai une chose : débrancher la prise électrique après l'utilisation. Je vais peut-être passer pour un parano, mais la connexion obligatoire toutes les 24 heures, elle sert bien à quelque chose... et pas seulement à vérifier que vos jeux sont légaux. 

Bref, en remettant les éléments dans leur contexte, la Xbox One prend trop ses futurs consommateurs pour des voleurs ou gens malhonnêtes. En voulant tout contrôler dans votre salon, elle prend un pari ultra risqué. J'ai pu lire ça et là que Microsoft pourrait faire signer une charte à des sites comme Ebay pour vendre les jeux, mais je vous laisse imaginer l'étendue du bordel. Si le dématérialisé a ses avantages, il est aussi la proie à d'effroyables problèmes. Dès lors que la propriété d'un jeu est liée à un serveur, c'est en général le vrai foutoir. Diablo 3, Sim City ne sont que de récents exemples, et je ne parle même pas du terrible piratage qui a touché le PSN de Sony. Pour l'heure, il est important de garder sa Xbox 360 (aucune rétrocompatibilité sur Xbox One, même pour vos jeux XBLA) et de croiser les doigts pour que la firme de Redmond balance du très, mais alors très lourd durant la conférence. Sans quoi je ne donne pas chère de leur peau sur cette génération... Déjà, ils peuvent oublier le marché japonais... la bécane laisse totalement de marbre là-bas et ce ne sont pas ces révélations sur la politique de Microsoft qui vont inverser la tendance... Mais la résistance commence à s'organiser et la colère, qui est mondiale, grimpe. Les associations de consommateurs de nombreux pays s'interrogent sur les actions à entreprendre actuellement... Microsoft a voulu jouer avec le feu, qu'ils se brûlent maintenant...

En parcourant le net, on découvre des réalités qui ne sont pas les nôtres mais qui vont empêcher cette Xbox One d'atteindre de très nombreux pays. Par exemple, il y a le cas d'une personne qui vit en Afrique et qui explique ceci : "J'ai une PlayStation 3 et j'ai toujours fait la mise à jour avec support USB. Je n'ai pas de connexion à domicile, sauf au boulot et encore c'est moins d'un méga ! Et ce débit, c'est le débit le plus élevé au Bénin où un foyer sur cent mille est connecté. Autant dire que le marché africain, même s'il est petit, tout petit, disparaîtra avec cette next-gen. Ces gens cupides ne pensent même pas à nous, ça ne m'étonne pas trop." 

Internet à deux vitesses, monde à deux vitesses, loisirs à deux vitesses...  C'est une tendance qui se confirme : on ne possède plus les produits numériques que l'on achète. La musique, les jeux vidéo, les films... tout cela n'était vrai que dans le cadre des produits dématérialisés. Là Microsoft vient d'appliquer cette politique du "vous avez acheté mais cela ne vous appartient qu'en partie" à des éléments physiques. Vivement les bagnoles achetées d'occasion ou même neuves... qu'on ne pourra revendre que dans les concessions. C'est juste pour s'en mettre encore plus dans les poches... car en agissant de la sorte, ils protègent leur marché certes, mais ils en tuent bien d'autres. La Xbox One risque gros, très gros... et les gens sont peut être des moutons mais pas à ce point. Quant à ceux qui disent que les parents seront peut-être attirés par le côté multimédia de l'engin, il ne faut pas oublier une chose : ce sont NOUS les parents de cette génération (années 70/80) et je ne suis pas sûr qu'on soit insensibles à de telles restrictions. Je pense notamment aux parents d'enfants plus âgés que ma fille (qui a 20 mois), du style 8/10 ans.



J'ai écris un roman... mais ce n'est pas terminé, car je compte appeler plusieurs magasins indépendants pour prendre la température de telles annonces, maintenant que les restrictions ont toutes été confirmées. Je pense que ces enseignes réfléchissent déjà à leur défense... Microsoft n'en a pas fini avec la loi française, même si, il ne faut pas se leurrer, la console ne sera jamais interdite sur notre territoire. En tout cas, en remettant les choses dans leur contexte et ce qui se passera dans le futur avec la Xbox One, je n'ai qu'une chose à dire en attendant la conférence du géant de Redmond : M$, tu semblais avoir trouver la voie avec la 360. Avec la Xbox One, tu me fais penser à l'album de Tintin, le "Lotus Bleu", à croire que tu aies envie de te couper la tête. Ou l'art de se faire hara-kiri à l'américaine...

Le retrogaming a décidément de beaux jours devant lui... profitez-en car, un jour, cette notion n'existera plus. Les serveurs auront fermé et les jeux ne seront plus accessibles. C'est beau le progrès. 

7 juin 2013

Xbox One : Microsoft précise sa politique

Au moins, cette fois, c'est officiel : http://news.xbox.com/2013/06/license

Voici, en substance, ce qui ressort de ce document.

1 / Le jour de la sortie du jeu, le joueur pourra, au choix, acheter sa copie physique en magasin ou au contraire passé par le dématérialisé via le Xbox Live. Microsoft précise que les disques restent un bon moyen d'installer les jeux rapidement, afin d'y jouer dans la foulée. 

2 / Aucun disque ne sera requis pour lancer vos jeux. Après la "signature" lors de l'installation, une copie numérique du jeu est stockée sur la console ou dans le "nuage" (cloud), le service de stockage en ligne. Ainsi, si vous êtes connecté chez un pote avec votre compte, vous pouvez jouer aux jeux dont vous disposez sur votre compte. Et donc, une fois rentré chez vous, vous récupérez votre compte et le pote n'a plus accès à votre jeu. Logique.

3 / Vous pouvez partager l'accès de vos jeux avec tout le monde à l'intérieur de votre maison. Les amis, famille, invités et connaissances ont un accès illimité à tous vos jeux. N'importe qui peut jouer à vos jeux sur la console, que votre compte soit lié à eux ou non. 

4 / Il sera possible de partager sa bibliothèque de jeux, à l'instar du partage de dossiers sur PC. Concrètement, la Xbox One permettra une nouvelle forme d'accessibilité pour les familles. Jusqu'à 10 membres de votre famille pourront se connecter et jouer à partir de votre bibliothèque de jeux, et ce sur n'importe quelle Xbox One. Là encore, tout est une question de connexion de compte. Là où c'est moins clair, c'est que si vous jouez avec vos jeux, votre famille pourra aussi y accéder mais seulement à un moment donné (c'est ce que semble indiquer le communiqué). Mais ça peut être assez énorme de se dire que tous les membres de la famille, via un système de partage auront accès aux jeux. 

5 / Attaquons maintenant le chapitre de l'occasion. Il sera possible d'échanger et de revendre vos jeux physiques. Mais visiblement, et c'est bien là le problème, il est question d'échanger les jeux (et non plus de les vendre). Microsoft ne facture pas de frais supplémentaires aux détaillants, aux éditeurs et aux consommateurs, mais les enchères type Ebay ou la revente dans des magasins type Easy Cash & Co, à moins d'une énorme surprise, c'est terminé. En clair, seuls les magasins qui ont accepté la charte de Microsoft pourront permettre cette "revente". MAJ : La vente ne sera pas disponible lors de la sortie de la console et l'occasion le sera selon le bon vouloir (ou non) des éditeurs. Eh ben, de pire en pire...

6 / Il sera possible de donner vos jeux à un ami. C'est le principe de licence qui est utilisé et donc ce don sera possible qu'une seule et unique fois, et à condition que l'ami à qui vous le donnez soit dans votre liste d'amis depuis au moins 30 jours (ça fait rêver, hein ?). MAJ : En fait, cela s'accorde également dans le cadre d'une vente/échange dans une boutique de jeux agréée Microsoft. Hallucinant... Terminée aussi le passage de main en main pour un jeu. Il n'aura que "deux vies". 

7 / Connexion obligatoire toutes les 24 heures. Si vous ne vous connectez pas dans les 24 heures après votre dernière connexion, il sera impossible de jouer à vos jeux...  même offline. Les craintes sont confirmées.

En clair, on vous remet un pot de vaseline ou ça ira ? Si c'est ça la direction que prend le jeu vidéo, c'est une aberration. C'est comme si Microsoft cherchait à décamper de ce marché. Reste à voir ce que Sony va annoncer lors de sa conférence E3. Mais les paranos dans l'histoire, ben c'est certainement pas les joueurs...

4 juin 2013

Arrivage d'oldies !

Voici un énième arrivage d'oldies, une certaine forme de résistance à la génération actuelle qui, comme vous le savez, m'est complètement indifférente avec des productions qui hurlent plus qui ne crient. Bref, voici mon petit arrivage qui est composé de :

  • Virtua Stick Saturn PAL (MK-80302)
  • Virtua Stick Saturn JAP (HSS-0104), que j'ai réparé ici
  • Quake
  • Scorcher
  • 2 manettes N64
  • 1 Rumble pack Gamester
  • 1 Controler pack officiel
  • 1 Expansion pack
  • 1 alimentation neuve pour Super Nintendo

Puis 4 magazines que j'ai réussi à dégoter pour pas cher. Je m'en étais séparé, mais plus de regrets !

  • SOS consoles été '96
  • H.S Playmag Spécial Saturn
  • H.S MegaForce Spécial Saturn vol.1
  • H.S MegaForce Spécial Saturn vol.2



Voilà de quoi s’immerger dans les années fin 90  de bien belle manière, le temps où les jeux avaient véritablement une âme. Quoiqu'il arrive cette année, 2013 sera oldies !

Test - Remember Me - 360/PS3/PC


Éditeur : Capcom
Développeur : DONTDOD Entertainment
Date de sortie : 7 juin 2013

Ne s'encombrant pas de fioriture, la production du studio français Dontnod rappelle le côté épuré d'un certain Mirror's Edge. Pour toutes celles et ceux qui ont pu se passer des informations relatives au jeu, apprêtez-vous à prendre une claque artistique. Remember Me est un titre à l'ambition rare qui, s'il n'est pas exempt de défaut, laissera une marque indélébile sur cette génération de consoles. Outre le personnage principal qui ramène au charisme de Faith, on devine assez rapidement les différentes influences des créateurs, oscillant entre Assassin's Creed, Deus Ex, Prince of Persia et une myriade de films. En se basant sur le concept de la mémoire, les programmeurs frenchies ont tapé très fort, même si l'aventure en elle-même s'avère plutôt dirigiste. Et c'est justement ce que nous allons vous expliquer...

Au-delà de notre enveloppe charnelle, ce qui nous définit en tant que personne, c'est avant tout notre mémoire. Le cerveau est d'une complexité rare et il est loin d'avoir livré tous ses secrets. Au fil de notre vie, on façonne notre propre histoire, avec des événements présents et futurs qui vont devenir notre passé. Les rencontres, les bons comme les mauvais souvenirs, les différents apprentissages de la vie, notre savoir-faire mais aussi notre savoir-être défini par une éducation construite depuis l'enfance... tous ces éléments mémoriels font de nous ce que nous sommes. Il est donc tout à fait compréhensible que les personnes à qui on a volé une part du passé tentent le tout pour le tout pour reconstituer les pièces du puzzle. Mais dans l'optique d'un effacement total de la mémoire, que se passerait-il ? C'est à partir de ce constat que la base de Remember Me a été imaginée.



S'évader de la déraison

Pas de cinématique d'introduction, pas de menus complexes... on rentre dans le vif du sujet immédiatement après avoir choisi son niveau de difficulté : Pirate en Herbe, Agent Erroriste (et pas Terroriste, il ne manque pas de T) et Chasseurs de Souvenirs. Le jeu débute par des témoignages de citoyens qui révèlent l'importance du SenSen, mais à ce moment précis, on ignore tout de ce dont ils parlent. 2084, un cri de douleur, des souvenirs qui s'effacent par centaine... Nilin vient de perdre toute sa mémoire. Mais ce qui le don d'énerver l'individu qui est censé la diagnostiquer, c'est que la belle se souvienne de son nom...  On assiste impuissant à ce douloureux réveil, avant de participer à un tutorial bien amené. Un long corridor, de ce qui semble s'apparenter à un laboratoire, se dresse en face de nous. La mise en scène cinématographique avec les crédits qui défilent petit à petit met directement dans l'ambiance. Tout en suivant la ligne orange, on écoute et on regarde autour de soi. Dans une cabine, une femme semble être aussi perdue qu'un poisson rouge dans son bocal. La musique d'Olivier Derivière fait mouche dès les premières notes et immerge dans une ambiance unique. Alors que la mémoire de Nilin s'apprête à être totalement annihilée, un homme, Edge, entre en contact avec la demoiselle... et guide alors son évasion. L'histoire ne fait que commencer... 

Tableau entaché d'encre

Après une course-poursuite avec un garde robotisé, Nilin parvient à se faire la malle grâce à l'un des cercueils (j'avoue, en relisant cette phrase...) qui sortent du laboratoire pour s'échouer sur les rives de Neo-Paris, la place centrale de notre aventure. On croit alors s'en être plus ou moins sorti, mais on découvre vite que les choses ne sont pas aussi simples qu'elles pourraient l'être. Le futur dépeint dans Remember Me possède pas moins de trois visages. La capitale et ses habitants sont devenus le jouet d'une société qui règne en maître sur les hommes, femmes et enfants : Memorize. Celle-ci vante les mérites de ses bienfaits. Dans ce Neo-Paris de 2084, les beaux quartiers comme Saint-Michel sont imbibés d'une population qui s'aveugle de la situation réelle. Les souvenirs peuvent être achetés comme on retire de l'argent et les androïdes sont à la solde d'individus égoïstes. Cet étalement de richesse n'est qu'une façade visant à cacher une réalité bien moins réjouissante. Les bas-fonds, souterrains et autres métros désaffectés de la ville forment désormais le Slum 404, devenu le repaire d'êtres qui n'ont pas résistés à l'effacement de leur mémoire. Ces entités (les Leapers, sorte de zombies des ténèbres), physiquement déformées, errent dans cette zone et sont très dangereux. Au milieu de tout ce "joli" comité, une rébellion s'est mise en place pour lutter contre le joug de Memorize. On les appelle les Erroristes. Tout ce petit monde possède un SenSen, sorte de prise directement reliée au cerveau. C'est ce fameux SenSen que Memorize exploite jusqu'à la moel.... enfin, la cervelle. 

Nilin

Ancienne membre des Erroristes, Nilin fait rapidement la rencontre avec ces Leapers. Ce sont même ces derniers qui la font sortir du cercueil... mais on comprend vite leurs intentions quand le mot "viande" sort de leur bouche. L'occasion pour le joueur de faire connaissance avec le système de combos mis en place dans Remember Me. Via le Combo Lab, un menu auquel on accède via la touche Back (sur 360), on peut modeler les combinaisons de coups à notre propre guise. Au fil de l'aventure, on débloque ainsi de nouvelles capacités et des enchaînements de plus en plus longs. Le premier combat contre les Leapers révèlent d'ailleurs leur incroyable résistance, ils peuvent encaisser un grand nombre de baffes sans broncher ou presque. D'où l'importance des combos... Le principe est efficace mais aurait mérité d'être mieux expliqué. Heureusement, on s'y fait vite... 

Souvenez-vous de moi

Remember Me est un jeu à la troisième personne, offrant des indications visuelles (dictées par le SenSen) du chemin à suivre. Celui-ci s'avère très linéaire, mais il est rythmé par des phases de grimpette digne des Prince of Persia made in Ubisoft, donnant lieu à des plans de caméras ambitieux. La focale, dans l'ensemble, ne s'en sort pas mal mais s'avère parfois chaotique en plein combat. En effet, les affrontements sont légions durant l'aventure, car les Leapers ne sont pas les seuls ennemis que vous croisez. Les forces de l'ordre (le SABRE, sorte de C.R.S ultra équipés) veulent constamment vous mettre le grappin dessus et les rixes sont alors inévitables. Dans cette optique, Nilin se dote petit à petit de furies lui permettant d'éliminer un grand nombre d'adversaires ou d'accomplir d'autres prodiges, comme le fait d'activer des mécanismes lui ouvrant de nouvelles perspectives pour progresser. L'ironie de l'histoire, c'est que le joueur joue une amnésique (ou presque) qui se charge de voler le souvenir d'autres individus pour obtenir des informations capitales pour la bonne tenue des opérations menées par les Erroristes. Remember Me interpelle et passionne, même s'il n'est vraiment pas exempt de défaut, comme cette caméra brouillonne en combat, des coups qui manquent d'impact ou un chemin qui s'avère ultra linéaire. Heureusement, le titre a d'autres qualités...

Modèle tes souvenirs

Nilin, véritable chasseuse de souvenirs, est la seule à posséder ce don. Pièce maîtresse des Erroristes, elle est aussi capable de modifier les souvenirs afin de tourner la situation à son avantage. Ces séquences, appelées Memory Remix, sont malheureusement en nombre limité mais demeurent une idée géniale. Concrètement, c'est comme si vous aviez une bande de magnétoscope (ou DVD/Blu-Ray pour les moins vieux) que vous pouvez avancer et reculer à souhait. En analysant la progression de la bande, vous pouvez interagir avec l'environnement, ce qui va alors modifier le cours de l'Histoire. Ces phases sont excellentes  mais on en voudrait vraiment plus. Peut-être dans une suite ? 

Une DA qui tabasse

C'est un fait, le moteur qui équipe ce Remember Me est vieillissant. Il s'agit du fameux Unreal Engine. Et pourtant, le jeu prouve qu'une direction artistique peut sublimer la technique pure. Le titre de Dondnot est tout simplement magnifique, avec un Neo-Paris impressionnant d'immersion. Certes, certaines textures sont vraiment moyennes et les rues de la ville sont un peu vides mais le soft est bourré de détails en tout genre. Les effets de lumière, les animations (elles peuvent paraître raides, mais elles sont plus réalistes que la plupart des jeux du genre, il suffit de voir Nilin courir et ressentir cette impression de peur lorsqu'elle tourne la tête vers l'arrière), l'incroyable recherche visuelle... tout pousse à l'immersion. Et quel plaisir d'arpenter des hauts lieux de la capitale française, de Saint Michel à Notre-Dame en passant par l'Arc de Triomphe ou Montmartre. Bien entendu, l'échelle des distances n'est pas respectée mais le plaisir est présent du début à la fin. Le charisme de Nilin (et des autres protagonistes) joue beaucoup également. Même s'il peut sembler décousu, brouillon par moment, Remember Me propose une narration haletante et on ne s'ennuie jamais. Le rythme est parfait, les séquences sont jouissives, les doublages sont réussis tout comme les musiques... il n'est pas rare de s'arrêter pour écouter les thèmes ou zieuter le monde qui nous entoure, tant on sent que l'équipe a pris un grand plaisir à apposer chaque élément un à un. Nous n'avons pas parlé des combats contre les boss (celui contre Kid X-Mas) mais ils sont particulièrement bien amenés eux-aussi. Il y a également les passages de "Rémanescence" qui permettent, via un système holographique de suivre un chemin, sans se faire repérer ou se prendre une bonne vieille mine dans la tronche. 

Inutile d'aller plus loin, Remember Me est une vraie pépite, qui va laisser un joli souvenir. En espérant que notre mémoire ne soit jamais effacée, on espère qu'une suite verra le jour, tant le jeu de Capcom (merci à l'éditeur d'avoir récupéré un tel bijou, après que Sony ait lâché l'affaire) possède un univers juste génial. Quand on voit les notes que le titre a obtenu outre-Atlantique, il y a de quoi se poser de sérieuses questions sur le "bon goût" de certaines personnes. Remember Me, essayez, c'est l'adopter ! Décidément, 2013 va être juste incroyable en matière de jeux vidéo... 




Malgré un moteur vieillissant, la fantastique direction artistique donne tout son sens à Remember Me. Neo-Paris est un environnement exceptionnel à parcourir, et le nombre de détails est vraiment impressionnant.




La progression s'avère fluide et les animations, si elles peuvent sembler raides, sont bien plus souples que la plupart des jeux du genre. La course de Nilin est intéressante et révélatrice du travail effectué sur les mouvements. Au bout d'un certain moment, sa course semble "apeurée" et elle tourne alors la tête en arrière. Lorsqu'elle pénètre dans un lieu, elle regarde à droite et gauche, scrutant l'environnement. 



Encore une fois, Olivier Derivière fait des merveilles avec une bande son qui prend aux tripes. Les voix sont dans l'ensemble convaincantes, même si celles des Leapers demeurent assez bizarres. L'ambiance sonore est digne de la patte graphique, et là tout est dit. 




Malgré une linéarité très prononcée, Remember Me est très plaisant à parcourir grâce à un rythme effréné et des passages plus calmes servant l'histoire. On est pleinement immergé dans cette aventure hors-du-commun, même si la caméra passe souvent en cacahuètes durant les combats. Il aurait aussi fallu que les ennemis soient moins résistants.