29 nov. 2013

PlayStation 4 : lancement officiel !

Vendredi 29 novembre 2013. Une semaine après la Xbox One (très convaincante) de Microsoft, c'est au tour de Sony de dégainer et de lâcher sa bombe dans la nature. La PlayStation 4 s'annonce d'ores et déjà comme un précieux qu'il va être excessivement difficile d'obtenir sans réservation. De mon côté, comme pour la Xbox One, je l'ai réservé il y a belle lurette et j'ai donc pu me la procurer cet après-midi. C'est dingue de se dire qu'une simple semaine sépare les deux consoles nouvelle génération mais c'est pourtant le cas. Cette fois, mon statut de freelance n'a pas été suffisant pour obtenir des machines, si bien que j'ai dû mettre la main à la poche. Cela fait un investissement conséquent mais en même temps, elles seront vite rentabilisées avec mes multiples travaux. Mais arrêtons de causer et intéressons-nous à la nouvelle PlayStation 4. Car, elle aussi, elle a bien des arguments à faire valoir. Le match contre la Xbox One s'annonce tout simplement dantesque !

Design et taille

Les photos ne rendent pas les coups, c'est une certitude. J'ai beau avoir vu des vidéos et des photos dans tous les sens, j'ai pris une véritable claque en sortant la bête de sa boite. Cette console est juste magnifique et s'intègre parfaitement à la Xbox One sur mon bureau. Elle est plus petite que cette dernière mais reste malgré tout assez imposante (qu'il est loin le temps de la PC Engine). De ce fait, j'ai été dans l'obligation de me procurer le "stand" qui permet de faire tenir la machine debout. Sans ce socle, mon bureau n'aurait plus eu un centimètre de libre. La PlayStation a aussi le bon goût d'être fabriquée dans des matériaux très classes et la diode, qui part de l'extrémité de la carcasse et s'éteint petit, offre un rendu magnifique à l'ensemble. Assurément, la PlayStation 4 ressemble vraiment à une console, ce qui est moins le cas de la Xbox One (qui reste malgré tout jolie à mon sens). Côté chaleur et bruit, il faut admettre que la PlayStation 4 chauffe légèrement (sans atteindre des températures folles) et qu'elle émet un petit bruit. Mais rien qui ne vienne perturber l'utilisation.

La manette

Pas de doute, ils ont bossé chez Sony ! La manette Dualshock 4 explose littéralement la précédente version. Si les deux sticks analogiques sont moins renfoncés que ceux de la Xbox One, ils sont malgré tout très agréable au toucher. Le design de la manette permet également une prise en main parfaite et le pavé tactile central (multi touch et cliquable) est une chouette idée. La croix directionnelle (ou plutôt les flèches de direction) est excellente, tout comme les touches latérales, bien plus travaillées que sur PlayStation 3. Pour terminer, la diode qui émet de la lumière à l'arrière de la manette offre un look unique à celle-ci. Encore une fois, la découverte s'est transformée en vrai moment de joie. La Dualshock 4, n'ayons pas peur de mots, est une tuerie. Tout comme le contrôleur Xbox One. Chapeau !

Le démarrage et les menus

A l'inverse de la Xbox One, le menu de la PlayStation 4 est une évolution de ce qu'on a connu sur PlayStation 3. On retrouve ainsi un système d'onglets classique, mais le tout est beaucoup plus intuitif et rapide. Il ne faut plus attendre plusieurs secondes pour accéder au PlayStation Store par exemple et les fonctionnalités sont plaisantes. Tout comme sur Xbox One, l'accent a été mis sur la possibilité d'uploader ses vidéos, de les partager sur les réseaux sociaux, de profiter de services musicaux et vidéos. Sur ce point, la PlayStation 4 devrait s'en sortir avec les honneurs, même si les services sont bien moins nombreux (pour le moment) que sur Xbox One. Il faut aussi préciser que les fonctionnalités online de la PlayStation 4 (donc les parties multijoueur, etc.) sont payantes. Il faut être abonné PS + (14,99 euros pour trois mois me semble l'offre la plus intéressante, c'est toujours plus complexe de sortir 49,99 €, même si c'est pour un an).

Et les jeux ? 

Avec les reports de Drive Club et Watch Dogs, la PlayStation 4 souffre de la comparaison avec la Xbox One (pour les exclusivités). Le jeu du lancement est clairement Killzone Shadow Fall (dont je reparlerai prochainement) tandis que Knack fait plus office de petit apéro. On apprécie la possibilité de télécharger gratuitement (pour les abonnés PS+) les jeux Contrast et un excellent shoot appelé Regogun (celui-là Asta, il devrait te plaire ^^). En ce qui concerne les jeux multi-support, la PlayStation 4 est aussi bien garnie que la Xbox One. Vous trouverez donc du NBA, FIFA, Assassin's Creed IV, Battlefield 4, Call of Duty Ghosts, etc, etc. En revanche, ma petite famille s'est éclatée avec les petits jeux de réalité virtuelle du programme The PlayRoom. J'ai voulu prendre la (minuscule) caméra de la console et je ne suis pas déçu, c'est très drôle et ma petite Yumi adore !

Vous l'aurez compris, cette fois ça y est, la nouvelle génération est dans la place ! Et le combat s'annonce énorme :) 

22 nov. 2013

Xbox One : lancement officiel !

Minuit tapant. Le compte-à-rebours du site officiel Xbox vient de se terminer : la Xbox One est officiellement disponible en France. Comme à chaque lancement de console, certains ont pu obtenir la machine avant le jour J. Dans mon cas, je suis en possession de la bête depuis la fin d'après-midi. L'occasion pour moi de faire un point sur le nouveau bébé de Microsoft. Une chose est sûre, c'est un véritablement évènement qui se profile à l'horizon. En plus d'avoir attendu plus de 7 ans entre les deux générations, les deux constructeurs se livrent une bataille quasi simultanée, à une semaine d'intervalle. Historique ! C'est sans doute pour cela que l'état d'excitation est encore plus intense qu'en 2005 (avec la Xbox 360) et 2007 (avec la PS3).

Design et taille

Lorsque j'ai déballé la console, j'étais dans mon salon en compagnie de ma compagne et de ma fille. Après avoir profité du packaging de ma "Day One Edition" (avec FIFA pour ma part), j'ai pu découvrir la taille de l'alimentation (elle est à l'extérieur de la console, mais me paraît plus petite que celle de la 360) et surtout de la machine. C'est un fait, elle est vraiment imposante mais le design est plus classe que ne le laisse présager les photos. En fait, on sent qu'elle a été vraiment étudiée pour s'insérer dans les salons, dans ou sur les meubles TV. On se demande encore, en revanche, pourquoi il n'y a aucun port USB (3.0) en façade. Il y en a un sur le coté et deux à l'arrière. Un peu étrange, et peu pratique si votre console est dans un meuble TV. La finition est en tout cas très propre et je dois avouer que j'adore la led blanche qui s'affiche sur la façade de la Xbox One, ainsi que la manette. Indéniablement, c'est un superbe objet mais qui ne pourra plaire à tout le monde, la faute à une envergure mastoc. Une fois que je l'ai remonté dans mon bureau, je me suis vraiment rendu compte de sa taille vraiment balèze. Bref, jolie mais un style très américain qui ne pourra plaire à tout le monde. Elle a plus l'allure d'une sorte de magnétoscope couplé à une box, mais encore une fois, la finition est exemplaire. Côté bruit et ventilation, la taille permet un silence quasi total et une chauffe toute relative. Même si j'ai vraiment peur à la grande grille d'aération sur le haut de la console. Cela peut devenir un nid à poussière.

La manette 

Si Microsoft parle de 40 innovations dans son contrôleur, ce n'est pas pour rien. Même s'il est difficile de vérifier toutes les améliorations, il faut reconnaître que la manette est tout simplement fantastique. La prise en main est exceptionnelle et tout a été étudié pour un confort total. Les boutons, les deux sticks et la croix directionnelle sont vraiment de grande qualité, même si... il faut un petit temps d'adaptation pour s'habituer aux sticks. Et pour cause, ils sont plus petits que sur 360, avec un renfoncement bien trouvé. Le hic, c'est que la taille de ses sticks risquent de poser quelques problèmes aux gros doigts. Ce n'est pas mon cas, mais j'ai pourtant eu besoin de plusieurs parties de FIFA pour m'habituer. Bref, c'est un carton plein à ce niveau, et c'est l'occasion d'en coller un rouge à Microsoft. Dans la boite de la console, le joueur dispose d'une manette avec deux piles. Si vous voulez le kit Play & Charge... c'est 70 euros les cocos ! Soit le prix d'un jeu. Oui, je sais, ça fait mal...mais ça reste moins cher qu'une manette achetée à part (60) avec le kit ensuite (20).

Le démarrage et les menus 

Le bios est d'une sobriété folle. Déjà, je regrette (étant un grand amateur de démarrage de consoles) que le son de lancement soit resté le même que la Xbox 360. A l'allumage, on voit le logo qui vient se positionner au-dessus du mot Xbox One et... c'est tout. Une fois démarrée, la machine vous amène devant un menu. Microsoft oblige, l'inspiration de Windows 8, avec ses fenêtres dans tous les sens, est totale. Là où cela devient plus amusant, c'est qu'il possible de piloter l'ensemble à la manette mais surtout à la voix. Le Kinect nouvelle génération est fourni avec la console et il faut reconnaître que son utilisation demeure d'une souplesse assez dingue. Forcément, avec Yumi dans les parages (ma fille de deux ans), il y a eu quelques accrocs mais la reconnaissance vocale est franchement impressionnante. Côté menus, c'est un peu le bordel au début mais on s'y fait vite. Kinect reconnaît chaque utilisateur avec une précision d'orfèvre et la fluidité de l'ensemble est très plaisante. On peut ainsi quitter une partie pour aller sur Skype ou carrément "ancrer" une fenêtre alors qu'on est dans une autre activité. Il est ainsi possible de jouer à FIFA par exemple et de mater un match de foot à la téloche (dans le salon, j'ai branché ma box TV Orange et ça marchait impeccable, tandis que dans mon bureau j'utilise l'application TV d'Orange ou Canal+/Canal Sat, ça fonctionne tout aussi bien). Microsoft, par son "All-in-One" n'a clairement pas menti. 

Et les jeux ?

Côté jeux, je n'ai profité que de FIFA 14 pour le moment. Mon frangin était de passage et on a forcément passé notre temps sur ce titre, afin de voir le saut next-gen. Le gap reste malgré tout relativement timide. C'est plus beau, plus fin, les spectateurs sont en 3D et réagissent, il y a quelques améliorations en matière de gameplay, le tout est ultra fluide... mais cela reste très proche de ce qu'on a connu sur Xbox 360 et PlayStation 3. En revanche, il s'agit d'un fantastique jeu de foot et nul doute que je vais encore passer trois plombes dessus... jusqu'à FIFA 15. Avec la machine, j'ai Forza 5 et Ryse qui sont les deux baffes visuelles du lancement... mais j'en parlerai plus tard car je n'ai pas essayé les jeux à l'heure où j'écris ces lignes. Justement, il reste 40 minutes avant le lancement officiel, il est temps d'y aller, j'ai encore beaucoup de choses à découvrir sur la Xbox One. Rendez-vous pour des tests complets dans les prochains jours. Et dire que vendredi prochain (voire jeudi dans mon cas), il y a une certaine PlayStation 4 qui arrive. Historique, je le disais plus haut, c'est historique ! Portez-vous bien et jouez bien !

20 nov. 2013

Test - Super Mario 3D World - Wii U


Éditeur : Nintendo
Développeur : Nintendo
Date de sortie : 29 novembre 2013

Test également dispo sur www.total-manga.com


A moins de vivre cloîtrés dans une grotte ou de se préparer pour l'hibernation, vous n'êtes pas sans savoir que la Wii U peine à trouver son rythme de croisière. Pourtant, sa ludothèque s'enrichit petit à petit et devient de plus en plus intéressante. En attendant que la console suive le rythme effréné de la Nintendo 3DS, le plombier a la lourde tâche de faire craquer les fans tout comme le grand public. Avec sa casquette rouge et sa moustache seyante, le petit père à la salopette livre une aventure totalement inédite qui s'annonce comme LE jeu à ne pas manquer sur Wii U à la fin de l'année. Drôle, frénétique et souvent ingénieux, Super Mario 3D World ne réinvente pas la formule mais s'inscrit dans la droite lignée des productions Nintendo de qualité. Ou quand le fun atteint tout simplement son paroxysme...

Depuis le temps que l'on pratique des jeux Mario, il est inutile de s'attendre à un scénario spectaculaire avec des rebondissements dans tous les sens. Les équipes de Nintendo ont toujours été à l'essentiel et ce n'est certainement pas cet épisode qui va contredire cette tendance du passé. Super Mario 3D World prend place dans le Royaume de Libella. Bowser a une nouvelle fois semé la panique en kidnappant la Princesse et ses acolytes. En bons samaritains qu'ils sont, Mario et sa bande vont se dresser devant le gros dino, avant que ce dernier ne prenne le contrôle total des lieux. A l'inverse de titres purement solo comme Super Mario Galaxy ou encore Super Mario 64, on découvre rapidement que le jeu a été étudié avant tout pour les parties endiablées à plusieurs. Entre fous rires, bordel organisé et rythme survolté, la dernière pépite de la Wii U promet des moments cultes. Pour autant, elle ne se réduit pas à cette simple expression de la convivialité...

Un monde en 3D


S'inscrivant dans la droite lignée de Super Mario 3D Land sur Nintendo 3DS, cet opus offre une grande liberté. On se déplace dans des environnements assez vastes et colorés, tout en profitant d'une caméra efficace et qui se laisse parfois aller à quelques excentricités. En trois secondes et deux dixièmes, on retrouve ce qui fait le charme du moustachu au gros nez. Pas de révolution dans la progression, puisqu'il s'agit de traverser les niveaux en récupérant pièces et étoiles (trois généralement par stage) tout en veillant aux ennemis qui traînent dans les parages. En milieu de parcours, le drapeau relais fait office de checkpoint tandis que le drapeau d'arrivée est synonyme de fin de niveau. Du classique donc, à la différence que les déplacements sont désormais possibles sur la carte. En lisant ces lignes, vous allez nous dire qu'il s'agit d'un Mario comme un autre, avec ses Toads, ses champignons, ses boss, ses châteaux... et vous n'aurez pas tort. Néanmoins, ce Super Mario 3D World sera sans conteste le grand jeu de cette fin d'année sur Wii U. L'explication tient en un mot : inventivité !

De l'idée de départ à la concrétisation


Bien que moqué durant l'E3, le costume du chat est une chouette trouvaille. Sous ces airs de déguisement futile, il s'avère finalement très fun ! Grimé en félin, Mario et ses amis peuvent donner des coups de griffe, grimper aux murs ou encore déclencher une attaque aérienne. Cet accoutrement, que l'on obtient à l'aide de la clochette dorée, sert véritablement le gameplay. Certaines idées gravitant autour de ces matous sont d'ailleurs géniales. On pense notamment au niveau dans le désert intitulé Corridor des Ombres et à son utilisation parfaite des sources de lumière. Au fil de la progression, les développeurs parviennent ainsi à distiller de subtiles trouvailles, à la fois d'ordre visuel mais aussi ludique. Bien entendu, Super Mario 3D World ne se limite pas au costume de chat. On y trouve la Super Feuille (pour se transformer en tanuki), la Fleur Boomerang, le Méga Champignon (pour devenir géant), la boite à hélices (qui permet de s'envoler) ou encore la boite canon qui porte bien son nom. En solo ou à plusieurs, le jeu prône la bonne humeur et l'humour. Les étoiles vertes récupérées permettent d'accéder à de nouveaux niveaux et challenges, tandis qu'une nouvelle quête s'ajoute à l'aventure : la recherche des sceaux. Il s'agit de tampons cachés dans les stages et votre but est de tous les débusquer pour remplir un album prévu à cet effet (ils serviront ensuite à embellir vos messages sur le Miiverse). Sinon, pêle-mêle, vous trouverez des mini-boss à défier, des machines à sous, des maisonnettes et autres bâtisses pour récupérer pièces et objets, etc. Parmi les items que l'on n'a pas cité, il y a également la cerise. Celle-ci permet de doubler, tripler voire quadrupler vos protagonistes. En gérant bien, dans une partie à plusieurs, il est ainsi possible de faire apparaître jusqu'à... 16 personnages sur le terrain ! Un vrai délire, aussi drôle que brouillon. Il y a d'autres objets tout aussi délirants qu'on vous laisse découvrir par vous-mêmes.

Salopettes et galipettes


Dès les premiers niveaux, on se rend compte du degré de peaufinage du jeu. Tout a été fait pour que le joueur prenne du plaisir, en profitant de graphismes en haute définition colorés et réussis. Les différents univers sont variés et parviennent à se renouveler. Le multijoueur regroupe les quatre personnages les plus emblématiques de la franchise : Mario, Luigi, Toad et enfin la Princesse Peach. Si le héros rondouillard est équilibré, les autres peuvent compter sur différentes aptitudes. Le frangin à la salopette verte peut sauter plus haut, Toad court plus vite tandis que Peach plane grâce à sa robe. On retrouve là le concept d'un certain Super Mario Bros. 2. S'il est indispensable de coopérer pour avancer, il arrive bien souvent que l'on soit très vicieux. Il n'y a rien de plus drôle que d'attraper une plante carnivore pour aller croquer le nez du copain ! Les coups bas risquent de pleuvoir, pour le meilleur et pour le rire ! 

GamePad, mon bon Gamepad



Wii U oblige, les concepteurs ont fait en sorte d'exploiter les fonctionnalités du Game Pad. Durant certains niveaux, il faut par exemple toucher l'écran tactile pour faire apparaître des plateformes ou encore souffler dans le micro pour déplacer des plaques mouvantes. L'autre invention très futée de Super Mario 3D World résident dans les niveaux en compagnie de Capitaine Toad. Ce dernier, incapable de sauter, doit récupérer les cinq étoiles présentes sur les lieux. Utilisant la 3D de façon intelligente, il faut alors bouger le Game Pad pour entrevoir les ouvertures qui lui permettent d'atteindre les précieuses. C'est ingénieux et nul doute que les amateurs de challenge et de réflexion apprécieront. Le jeu de Nintendo est un succession d'idées toutes plus étonnantes les unes que les autres, malgré une formule qui reste, dans l'absolu, inchangée. C'est indéniable, on passe un fantastique moment en compagnie de Super Mario 3D World. S'il n'a pas l'âme d'un Super Mario Galaxy ou d'un Super Mario 64, il reste un excellent jeu à découvrir seul ou en famille. Un futur indispensable de la console, bien qu'il se termine assez rapidement. Un dernier mot est nécessaire pour parler de la musique. Entre les thèmes inédits, on retrouve plein de mélodies connues, comme celle d'un des circuits de Super Mario Kart. Quoi ? Mario Kart ? On vous laisse découvrir le pourquoi du comment. Enfin, la connexion internet sert à concourir face à des Mii fantômes dans des niveaux déjà terminés. Une réussite sur toute la ligne, un jeu complet et fun. Rien à redire, la patte Nintendo est palpable ! 



Super Mario 3D World est un jeu très plaisant pour la rétine. Les couleurs explosent l'écran, tandis que les décors et personnages profitent de plus de détails qu'à l'accoutumée. C'est vraiment très joli !

Un bond en avant a été fait avec cet épisode. Les animations sont aussi irrésistibles que réussies. Les mouvements avec le costume de chat sont géniaux.


Du Nintendo tout craché. La précision chirurgicale des commandes et le génie du level design font qu'on s'éclate. Tout simplement un pur chef d'oeuvre à ce niveau.


Entre remixes d'hier et d'aujourd'hui, le jeu profite d'une patte musicale d'orfèvre. Les compositions sont absolument sublimes et les bruitages, aussi naïfs que parfaits.







14 nov. 2013

Test - The Legend of Zelda : A Link Between Worlds - 3DS


Éditeur : Nintendo
Développeur : Nintendo
Date de sortie : 22 novembre 2013

Test également disponible sur Total-manga.com

Depuis sa première apparition sur NES en 86, le petit elfe Link en a vu de toutes les couleurs. Devenu spécialiste dans l'art de résoudre les énigmes, le héros de Shigeru Miyamoto a bravé les années avec un infini talent, tout en comptant sur son épée légendaire. Depuis peu, les aventures du protagonistes aux oreilles pointues se succèdent, la plupart des épisodes étant l'occasion de découvrir de nouveaux univers, des ennemis inédits et un design fédérateur. Ainsi, le cel-shading employé dans The Wind Waker a été réutilisé à deux reprises sur DS (sans compter The Wind Waker HD sur Wii U). Pourtant, depuis la nuit des temps, les adorateurs de la saga réclament à cor et à cri des jeux dans la lignée de Ocarina of Time (ressorti sur 3DS dans une version améliorée), de Link's Awakening (la démentielle cartouche Game Boy/Game Boy Color) ou encore de Link to the Past, l'opus canonique de la Super Nintendo. C'est justement ce dernier qui a servi de base pour ce tout premier épisode inédit de la Nintendo 3DS. Du fan service à outrance, une précision chirurgicale dans la réalisation, du génie dans le gameplay et la patte Nintendo inégalée... The Legend of Zelda : A Link Between Worlds est tout simplement une pure merveille.


Une fois la console allumée, on se retrouve en terrain conquis. L'apparition de la Triforce liée à la musique de l'écran-titre original ramène 20 ans en arrière, au temps où la 16 bits de Nintendo faisait rêver petits et grands. Comme c'est souvent le cas pour les jeux Zelda, les menus se limitent au strict minimum. On choisit son slot de sauvegarde et on est alors transporté dans le monde magique d'Hyrule, avec son château, ses bois, ses lacs, ses habitations et sa population attachante. Dès les premiers instants, le character design agit immédiatement : on succombe sous le charme de ces protagonistes colorés et enjoués. Après une petite entrée en matière, on est amené à se rendre chez notre patron : le forgeron local. Fainéant de nature, le jeune Link (ou le nom que vous lui donnez) s'apprête à prendre une bonne soufflante mais échappe de peu à la sentence. Et pour cause, le Capitaine des Gardes a oublié son épée et il faut sans attendre se rendre au château d'Hyrule pour la lui remettre. Bien évidemment, comme vous vous en doutez, l'aventure va prendre un tournant et Link devra sauver des V.I.P emblématiques, tels qu'une ribambelle de sages ou encore la Princesse Zelda. Celui par qui tout arrive se nomme Yuga. C'est un sorcier doté d'un pouvoir terrible : celui de transformer les êtres vivants en peinture (murale ou dans un tableau). Ce vil individu nourrit le rêve de redonner vie au terrible Ganon (ou Ganondorf). Vous êtes le seul à pouvoir l'arrêter.

Un monde vivant et riche en surprises


Sous ce pitch on ne peut plus classique se cache des mécaniques de gameplay inédites. Tout comme dans l'opus original, la liberté est totale et vous pouvez ainsi vous déplacer comme bon vous semble. Bien entendu, certains secteurs sont inaccessibles et vous obligeront à glaner de nouvelles capacités. Là où A Link Between Worlds innove, c'est dans la présence de tous les gadgets importants. On vous laisse d'ailleurs découvrir comment votre maison va être utilisée, de manière plus que gonflée, par un marchand qui manque à toutes les règles de savoir-vivre. C'est donc étonnant, mais très rapidement, vous aurez accès au grappin, au boomerang, aux bombes, aux baguettes de glace et de feu, etc. Au départ, ces outils vous seront loués (et chaque Game Over vous les fait perdre) puis ensuite proposés à la vente. Cette approche est assez intéressante, car elle laisse plus de liberté. Le marchand vous donne parfois quelques indices, mais il ne vous guide pas pour autant. Le monde d'Hyrule est plutôt vaste et ce n'est pas si simple de se rendre au point indiqué par la ou les croix rouges. Par exemple, pour atteindre le village des Zoras, il faut apprendre à nager pour ensuite atteindre la Demeure des Vents (l'un des donjons). Il n'est ainsi pas rare que l'on tourne en rond, mais cet aspect "exploration" est véritablement passionnant. On finit toujours par s'en sortir, d'autant qu'il est désormais possible de faire les donjons dans l'ordre de son choix. Le jeu s'adapte également à son temps, par l'apport d'aides bienvenues. Ainsi, les girouettes, qui permettent de sauvegarder, sont positionnées sur toute l'aire de jeu. Par la suite, on fait la connaissance de la petite sorcière Aëline qui agit un peu comme les tornades de The Wind Waker. En d'autres termes, vous pouvez l'appeler à tout moment (en dehors d'un donjon) pour qu'elle vous transporte à l'une des girouettes que vous avez déjà utilisé. Très pratique lors d'un Game Over, puisque cela évite de perdre beaucoup de temps en retournant chez soi (pour se ré-équiper). Cette aventure inédite innove mais ne renie, à aucun moment, le passé de la série. 

De bons coups de pinceaux


The Legend of Zelda : A Link Between Worlds se passe six générations après l'épisode Super Nintendo. On assiste ainsi à l'arrivée de nouveaux protagonistes, certains n'hésitant pas à vous proposer des quêtes annexes. Il faudra par exemple attraper des abeilles dans un bocal pour les ramener à un individu grimé en abeille ou encore veiller à retrouver les enfants de Big'ornette, les fameux Ti'gorneaux. Le jeu est aussi vaste que riche en évènements. Les donjons, quant à eux, sont toujours aussi efficaces. Les énigmes sont futées mais le vrai plus du jeu, c'est bien entendu le "pouvoir" de Link. En vous adossant à un mur et en appuyant sur A, vous avez la possibilité de vous métamorphoser en fresque vivante. Vous pouvez alors longer le mur pour passer un ravin ou glisser à travers des failles ou des barreaux pour atteindre un endroit auparavant inaccessible. Là où Nintendo a fait fort, c'est dans le déplacement de Link. Lorsque le héros est en peinture, son déplacement ne se fait que de manière horizontale (gauche et droite). Aussi, pour atteindre certaines lieux ou plateformes surélevées, il faut s'aider du level design. Vous pouvez ainsi utiliser des escaliers ou vous aider des plateformes mouvantes (parfois situées au dessus d'un trou béant) pour vous déplacer d'un point à un autre. Il y a aussi des rubis ou des cœurs cachés dans les murs, si bien qu'il est important de regarder autour de soi. Link fait désormais parti du décor et cette fonction devrait refaire surface à l'avenir, tant celle-ci est fantastique. Si vous ne pouviez plus le voir en peinture (ha, ha !), vous allez sans doute changer d'avis

Accessible et pourtant si riche


Côté gameplay, Link reste fidèle aux anciens épisodes. Muni d'une épée et d'un bouclier, il évolue dans un monde ouvert en zigouillant tout ce qui passe à la portée de sa lame. On peut fouiller les environnements pour récupérer des rubis ou des objets, tout comme il est encore possible de couper l'herbe. Link peut également foncer en ligne droite grâce aux bottes de Pégaze. Toutefois, ces aptitudes ne sont pas illimitées et sont régies par la jauge d'endurance (qui se recharge petit à petit). Comme cela vaut aussi pour la transformation en peinture, autant dire qu'il faut réfléchir et agir sans perdre une seconde. Pour les donjons, on retrouve les sempiternelles clés (petites clés et la grande clé qui donne accès à l'antre du boss) et les objets récurrents de la série, comme la boussole. La carte dévoile alors votre position actuelle ainsi que celle des clés, des coffres ou encore des portes verrouillées. Lors de votre progression dans les donjons, les cercles transporteurs évitent de recommencer votre périple depuis l'entrée. Pour terminer, les lunettes occultes vous plongent dans l'obscurité afin de rendre visibles les Fantastus. Il s'agit d'entités qui donnent des pistes contre des pièces de jeu (pour en obtenir, il faut marcher avec la console en la mettant en veille). En bref, Zelda fait du Zelda et on en redemande ! 

La rétine lui dit merci


Si certaines personnes avaient des craintes quant à l'aspect visuel, celles-ci vont être vite rassurées. Si le gameplay du jeu est chirurgical, il en est de même pour la réalisation qui atteint des sommets. Avec ou sans 3D, le jeu est très beau et coloré, avec de multiples animations à droite et gauche. Quand la 3D est activée (l'une des meilleures jamais vues sur la portable), le jeu offre une profondeur étonnante, avec parfois l'impression que l'on peut toucher les objets. Cette 3D est d'ailleurs utilisée de manière intelligente, avec parfois certains passages basés sur la verticalité. Malgré le design moderne, on reconnaît parfaitement le style de A Link to the Past. En fait, ce sont surtout les animations qui rendent le jeu si plaisant, si vivant. Elles sont tout simplement exceptionnelles. Les musiques, remixées de l'opus original, sont là encore magnifiques. Nintendo reste absolument imbattable quant il s'agit de peaufiner ses titres à l'extrême. On peut dire ce qu'on veut et se moquer du démarrage poussif de la Wii U, les développeurs vont au bout de leurs idées et donnent tout pour y parvenir. Avec une durée de vie conséquente, une réalisation extraordinaire, une aventure géniale (comme pour A Link to the Past, le jeu propose un monde alternatif appelé Lorule, qui s'avère tout aussi intéressant à découvrir - on vous laisse la surprise), The Legend of Zelda : A Link Between Worlds est LE jeu de la 3DS, LE titre immanquable de cette fin d'année sur la plateforme. Il n'a peut-être pas la même touche artistique que The Wind Waker, mais ce périple entre modernisme et nostalgie rend cette cartouche absolument indispensable.



Le jeu est de toute beauté, même s'il n'a pas la même touche artistique que The Wind Waker. On est plus charmés par son univers très vivant et ses excellentes animations.


L'animation du jeu est tout simplement parfaite. Les personnages que l'on rencontre sont attachants et les boss/ennemis sont très bien réalisés. Superbe !


Fantastique, le gameplay est digne de la "Nintendo Touch". C'est propre, chirurgical et les commandes réagissent au quart de tour. L'utilisation de la 3D est très futée.


Les thèmes originaux ont été réorchestrés pour une aventure musicale de toute beauté. L'ambiance, géniale, est appuyée par des bruitages tout aussi réussis.







Xbox One/PS4 : distribution chaotique

Les dates de sortie de la Xbox One et de la PlayStation 4 se rapprochent. Disponibles respectivement le 22 et 29 novembre prochain, les machines de Microsoft et Sony doivent nous faire rentrer de plein fouet dans la génération suivante. Pourtant, alors que les heures se comptent, des voix s'élèvent pour hurler toute la détresse des boutiques indépendantes. Forcément, je ne reste pas insensible à la situation, dans la mesure où je me fournis depuis des années chez un revendeur indépendant. Sachant que les futures consoles sont importantes pour moi, il serait très dommageable de me retrouver sans consoles le jour J. C'est pourquoi j'ai pris mon téléphone en fin de matinée afin de faire le point avec mon revendeur (bien entendu, je garderai son anonymat, que ce soit pour lui ou le nom de l'enseigne). 

C'est donc en toute logique que je lui ai demandé comment se passait l'évolution du lancement des nouvelles consoles. Sans surprise, et comme on a pu l'apprendre ces derniers jours, il subit de véritables pressions des grossistes, soit directement par téléphone, soit par mail. Grosso modo, on lui impose de prendre des jeux avec les consoles ainsi que des manettes. Là où ça devient "amusant", c'est que la manette n'est PAS considérée comme un accessoire, si bien qu'il doit prendre d'autres "véritables" accessoires à côté. Évidemment, pour une boutique indépendante, le coût supplémentaire est monstrueux. Pire, on lui impose également d'acheter des cartes d'accès en ligne - cartes PS+ - (le online est désormais payant sur PlayStation 4). Et lorsqu'il a demandé pour acheter des pass 6 mois... on lui dit qu'il faut acheter des pass 12 mois. Dommageable, surtout quand les acheteurs se procurent généralement des pass de plus courte durée.  

Devant une telle muraille d'incompréhension, on se demande alors comment ces boutiques indépendantes peuvent s'en sortir, sachant qu'elles touchent entre 5 et 7 euros par console vendue. En fait, dans le cas de ma boutique, le gérant a été obligé de rappeler tous les gens qui ont précommandé des machines pour leur demander d'acheter au moins un jeu avec la bécane. Dans ces conditions, j'ai voulu en savoir plus et voir s'il en était de même avec la Xbox One

Pour la machine de Microsoft, il semblerait (notez que j'utilise le conditionnel) qu'un problème d'approvisionnement se pointe à l'horizon, suite à une grève d'ouvriers chinois. Le problème serait toutefois plus simple à gérer que pour la PlayStation 4. Les précommandes seraient sans commune mesure avec la phénomène PS4, surtout dans un pays comme la France qui est très fidèle à la marque. 

Bref, c'est une véritable honte d'agir de la sorte. Et je fous aussi bien les grossistes que Sony (pour la PS4) dans le même panier, dans la mesure où le constructeur impose des quotas aux grossistes. C'est donc toujours et encore le "petit" qui se prend la poire en pleine gueule. Une chose est sûre : ce n'est pas demain la veille que je me procurerais mes jeux et consoles dans une grande surface. Ni même dans une grande chaîne de magasins spécialisés... 

Il n'est en tout cas pas question que l'on ferme nos gueules comme si de rien n'était. Je n'ose imaginer la galère actuelle de toutes les boutiques indépendantes, alors qu'elles tentent aujourd'hui de survivre avec les moyens du bord. Les charognes du marketing ne sont décidément plus à ça près...

Plus loin : je vous invite à vous rendre à cette adresse http://www.jvn.com/actualites/manu-militari-triste-noel-pour-les-magasins-independants-a1072016 pour découvrir le dernier Manu Militari qui traite de la question.

4 nov. 2013

Nolife - Retro & Magic Hydro Thunder


Début octobre, je rejoignais l'équipe de Retro & Magic, la célèbre émission de la chaîne Nolife. Demain soir, à 19 heures, c'est dans l'émission 101% que le Retro & Magic consacré à Hydro Thunder va être projeté sur les écrans de télévision, tablettes et autres ordinateurs. Pour ce second numéro réalisé par mes soins (textes et captures), je me suis avant tout focalisé sur l'adaptation Dreamcast (le jeu étant d'abord sorti en arcade) sans omettre de parler des versions PlayStation et Nintendo 64. J'en ai d'ailleurs profité pour glisser quelques mots sur un représentant assez emblématique de la première PlayStation, j'ai nommé Rapid Racer. Comme d'habitude, le montage est assuré en interne mais les captures ont directement été effectuées sur la console d'origine (et non un émulateur) pour la mouture Dreamcast. Sur ces mots, bonne diffusion et rendez-vous prochainement avec un autre jeu (j'y réfléchis actuellement, le choix n'est pas bloqué ^^). 

Pour celles et ceux qui sont intéressés, sachez que Nolife est accessible via les FAI suivants : 

- Freebox / Canal 123 
- Livebox / Canal 130 (ADSL uniquement)
- Bbox / Canal 221
- SFR neufbox / Canal 176
- Alice Box / Canal 123
- Virgin Box / Canal 74

Si vous ne disposez pas de ces options, il est possible de vous connecter à Nolife Online (http://online.nolife-tv.com). L'abonnement débute à 3 € par mois et permet d'accéder aux émissions de moins d'un an. Dès 5 €, la totalité des émissions est accessible.