31 oct. 2019

Luigi's Mansion 3 : Vert de peur

Née à l’aube du XXIème siècle, la série Luigi’s Mansion ne possède à ce jour que deux représentants. Le troisième laron, que l’on accueille en 2019, doit donc poursuivre une licence débutée il y a quasiment vingt ans et ce n’est jamais évident de perpétuer une tradition. Tradition qui se traduit par de l’humour en pagaille, des idées par dizaines et une ambiance totalement maîtrisée. On comprend dès lors pourquoi la franchise ne s’est jamais étalée, dans la mesure où chaque épisode est le fruit de plusieurs longues années de réflexion et de travail. Et croyez-nous, avec Luigi’s Mansion 3, la Nintendo Touch est respectée. Un chef d’œuvre dans son genre.



Il suffit d’allumer le jeu pour faire face à une première surprise. L’atmosphère lugubre et pénétrante de Luigi’s Mansion sur Gamecube a disparu au profit d’un écran-titre beaucoup plus coloré : un hôtel flamboyant se dresse ainsi au beau milieu d’une vallée montagneuse. À quelques encablures de là, un bus, conduit par Toad, fonce sur la petite route de campagne, en direction du bâtiment majestueux. Alors que tout le monde est chahuté par la conduite un peu nerveuse de Toad, Luigi – en compagnie de son fidèle Ectochien (apparue dans Luigi’s Mansion 2 sur 3DS) – jette un coup d’œil à son invitation. En réalité, lui et ses amis sont conviés au Repos Éternel, un superbe endroit pour passer leurs vacances. À leur arrivée, tout est beau, coloré et resplendissant de mille feux. Mais bien évidemment… cela ne dure pas.


Une nuit en enfer

Alors que Luigi et ses compagnons rejoingnent leur chambre, le petit père à la salopette verte commencent à fouiller dans les étagères, armoires et placards de l’hôtel. En deux sursauts, ils découvrent ainsi que la propriétaire des lieux est du genre farceuse. Puis vient la nuit… Alors qu’il est profondément endormi, Luigi est réveillé en sursaut par le cri de Peach qui déchire le calme nocturne. S’armant de sa lampe de poche, ou plutôt de son Ectoblast, il découvre un endroit qui est bien différent. Les ballons colorés ont laissé la place à des visages caoutchouteux beaucoup plus menaçants, les dispositifs humoristiques sont bien plus horifiques, les statues à l’extérieur sont désormais des gargouilles qui semblent prêtes à bondir sur leur proie, des crânes et autres squelettes font partie du décor… Le Repos Éternel est bien plus angoissant ! C’est pourtant dans cet environnement sordide que le héros, toujours armé de sa lumière flasheuse, décide de s’aventurer. Et quelle aventure !



Une avalanche d’idées

Alors qu’il passe le seuil de sa porte, Luigi découvre un hôtel totalement transformé, lugubre et en proie à des bruits inquiétants et des phénomènes étranges. L’exploration peut commencer ! Luigi’s Mansion 3, pour son hôte comme pour le joueur, mise sur le plaisir de la découverte par la progression. Tout se fait de manière naturelle : le joueur explore les lieux, interagit avec son environnement, tente diverses expériences…et est constamment surpris. Luigi’s Mansion 3 est une ôde aux bonnes idées, aux trouvailles ingénieuses et aux détails. Aux lieux communs (chambres, garage, buanderie, salle de bain…) vont se succéder des décors beaucoup inspirants et inspirés. Même si l’intrigue, comme pour tout les Luigi’s Mansion, se résume à ce seul et unique bâtiment, il est suffisamment vaste et riche pour que la progression soit constamment renouvellée. Et cela passe, bien évidemment, par un gameplay optimisé.



On retrouve toutes les mécaniques de la série. Pour capturer les fantômes, Luigi flashe les esprits pour les « matérialiser » et les attrape ensuite avec son espèce d’aspirateur. Pour y parvenir, le joueur doit positionner le stick droit dans la direction inverse de celle prise par le spectre. Le système est toujours aussi efficace et on s’amuse à engloutir toutes ces entités. Mais cette feature, qui était la principale dans les précédents épisodes, n’est qu’une facette de l’incroyable polyvalence de l’Electoblast. Désormais, Luigi peut également déclencher un lance-ventouse, ce qui lui permet d’agripper les éléments du décor pour les détruire en les envoyant valser. Ce mouvement, qui fait penser à Obélix comme il attrape un romain ou à Astérix dans les 12 travaux lors du combat de judo, permet ainsi au héros de faire valdinguer les meubles mais aussi les fantômes. Une fois attrapé, l’avatar peut ainsi fracasser le spectre au sol pour lui faire perdre son énergie beaucoup plus rapidement. Très pratique, ce mouvement, comme le lance-ventouse, seront la clé de nombreuses énigmes.



Mais l’innovation la plus probante réside dans le Gluigi. Derrière ce nom étrange se cache un double gélatineux que Luigi peut faire intervenir à tout moment. L’intérêt de ce personnage -outre son affiliation au multijoueur (on y revient plus loin) – est qu’il peut coopérer avec Luigi de différentes façons. Outre le déclenchement de mécanismes, il participe pleinement à l’aventure grâce à son enveloppe gélatiforme. Il peut ainsi passer à travers les grilles ou encore les bouches d’aération et rejoindre des zones inaccessibles pour Luigi. Il est également capable de sortir son lance-ventouse ou de capturer des fantômes. S’il apparaît comme le compagnon idéal, Gluigi a toutefois une faille et pas n’importe laquelle : il ne supporte pas l’eau et fond instantanément au contact d’éléments liquides. Et bien sûr, l’équipe de développement s’est fait un malin plaisir à intégrer cette mécanique dans les énigmes. Lorsqu’on prend tous ces éléments et les différents features liées à la capture de fantômes (certains se protègent avec des lunettes, d’autres sont vulnérables de dos, etc.), inutile de vous indiquer que Luigi’s Mansion 3 est d’une richesse stupéfiante. Et ce n’est pas terminé…



L’hôtel des mille et une porte

Dans ses énigmes, le jeu de Nintendo surprend à plusieurs reprises. Pour récupérer les différentes pièces de l’ascenseur qui va lui permettre d’explorer le bâtiment de fond en comble, Luigi va passer par tous les états. Il va ainsi se frotter à un squelette de T-Rex, se grimer en acteur, poursuivre le spectre d’un matou chapardeur, assister à un concert de musique classique ou encore visiter un centre commercial. Luigi’s Mansion 3 est une découverte constante qui parvient, par une foule de petites idées, à nous scotcher. Et cette richesse se traduit dans la variété des lieux visités. Car si les premiers pas se déroulent dans des endroits assez conventionnels (un hôtel quoi), la suite de l’aventure réserve bien plus de surprises : studio de cinéma, salle de concert, centre commercial, décor de château fort, jardin, tuyauterie… C’est tout simplement bluffant ! C’est comme si la « pensée latérale des technologies désuettes », inhérente à Nintendo, avait été transposée dans ce titre ! Il n’y a rien de révolutionnaire dans l’approche mais les idées sont si géniales et ingénieuses qu’on est sous le charme du début à la fin. Et que dire de la réalisation ?



Un bonheur visuel

Nianiania, la Switch, c’est pas puissant ! Nianiania, la Switch, c’est des jeux de seconde zone ! Les pauvres, ils ne savent pas ce qu’ils ratent. Luigi’s Mansion 3 est une véritable baffe visuelle. Techniquement, le titre est dans l’esprit des productions Nintendo avec une approche très cartoon et ce n’est pas là qu’il tire son épingle du jeu. En revanche, sur le plan artistique, c’est juste exceptionnel ! Les animations, d’une richesse incroyable, sont à tomber par terre. C’est simple, c’est un vrai dessin animé ! Luigi a des mimiques extraordinaires, les mouvements sont ultra fluides et l’œil est constamment attiré par mille et un détails. On se marre devant la frousse légendaire du personnage et on en redemande ! Le compliment vaut également pour les différents environnements qui sont à la fois superbes et portés par un level design fabuleux. Allez stop, vous l’aurez compris, c’est une claque. Vous en voulez encore ?



Un multi désopilant

On a beau déjà être dythirambique au sujet de Luigi’s Mansion 3, le titre va encore plus loin puisqu’il propose plusieurs modes pour s’amuser à plusieurs. Ainsi, le mode coopération permet à deux joueurs de découvrir l’aventure (l’un contrôle Luigi, l’autre Gluigi). Si l’interactivité n’est pas aussi poussée pour Gluigi, on est tout de même loin de la simili-coop de certains jeux Nintendo. En complément de ce mode viennent s’ajouter deux friandises. La Tour Hantée permet de se réunir jusqu’à huit pour nettoyer les étages d’un manoir infesté de spectres. Les jeux de l’étrange, quant à eux, regroupent différentes épreuves aux règles distinctes. Tombes à la pelle consiste à attraper des fantômes pour augmenter son capital points. Bien évidemment, celui qui remporte la partie est celui qui a le plus de points. Le truc, c’est que certaines fantômes rapportent plus de points que d’autres, il faut donc jouer stratégiquement. Dans Grands canons, le joueur prend le contrôle d’un canon et doit détruire des cibles. La particularité, c’est qu’on peut piqer les boulets de canon aux autres joueurs ! Pour terminer Bassin miné mise sur la récolte de pièces. On se déplace à bord d’une bouée mais il faut faire attention aux mines pour ne pas perdre ses précieux deniers. Vous l’aurez compris, que ce soit en solo ou en multi, Luigi’s Mansion 3 est une assurance de plaisir garanti !



Verdict du rédacteur : FANTASTIQUE

On pouvait s’attendre à un héritier digne de ce nom et nous avons été totalement conquis. Luigi’s Mansion 3 est une perle que tous les possesseurs de Switch se doivent de posséder. Plus que la réalisation exemplaire, c’est la somme des idées et des situations qui subjugue. Dans les détails et dans les évènements, le jeu de Nintendo scotche au fauteuil, fait rire et plonge le chasseur de fantôme dans une ambiance cartoon et lugubre du plus bel effet. Vous avez une Switch ? Foncez, c’est sans doute LE jeu de l’année sur le support.

Points forts :

Réalisation somptueuse

L’ambiance cartoon

Le clin d’œil au Virtual Boy

Les situations sans cesse renouvellées

Les idées toutes plus démentes les unes que les autres

Un hôtel d’une richesse abyssale

Les différents défis

Le multi, riche et futé
Points faibles :

Alors là…


Éditeur : Nintendo – Développeur : Nintendo – Genre : Action/Aventure – Date de sortie : 31 octobre 2019 – Plate-forme : Nintendo Switch

22 oct. 2019

Ghostbusters Remastered : Le minimum spectral

Dans l’histoire du cinéma, les classiques traversent les générations sans perdre de leur superbe. Dans les incontournables du septième art, la franchise Ghostbusters se place en bonne position. Personne n’a oublié les aventures spectrales de Peter, Ray et Egon et c’est donc avec une certaine curiosité que les joueurs ont accueilli, il y a maintenant une dizaine d’années, un titre reprenant tout l’univers de la licence. Sans avoir marqué profondément les esprits, cette œuvre destinée aux fans était plutôt sympathique. Et c’est justement celle-ci que l’on retrouve aujourd’hui. Revue, corrigée et optimisée, cette petite Madeleine de Proust débarque à point nommé pour fêter les 35 ans du premier long-métrage. Et surtout, il permet de rendre une nouvelle fois hommage au regretté Harold Ramis.



Dans le rôle d’une recrue, vous épaulez le trio des Ghosbusters pour venir à bout des fantômes qui mettent la ville de New York dans tous ses états. Le jeu est agrémenté de dialogues en temps réel, souvent très drôles, campés par les acteurs historiques. Et il faudra se contenter des sous-titres en français car ce remastered ne dispose pas des voix françaises – à l’inverse de l’original. La trame prend place avant les évènements du second film et se focalise sur une invasion de spectres dans le centre de Manhattan. Il va donc falloir arpenter les rues de la ville, une bibliothèque ou encore un hôtel pour stopper les agissements des « hanteurs » (© Obélix dans les 12 travaux d’Astérix).



UN VRAI GHOSTBUSTERS

D’emblée, vous pouvez oublier le dernier épisode paru sur consoles et PC. Ce Ghostbusters 2009, s’il ne réinvente pas le genre, est probablement ce qui se fait de mieux pour les fans. Les blagues sont omniprésentes, on retrouve les musiques d’Elmer Bernstein ainsi que le thème emblématique de la licence et certaines séquences – comme avec Bibendum Chamallow – valent vraiment le coup d’œil. Du côté du gameplay, le titre reste accessible mais demande un petit temps d’adaptation. Ainsi, pour capturer les fantômes, il faut d’abord fatiguer le spectre, l’écraser sur le sol pour l’assommer et ensuite l’emprisonner dans un piège portable. Pour éviter que la prise s’échappe, le jeu reprend un peu le modèle de Luigi’s Mansion, à savoir qu’il faut bouger le stick dans la direction inverse choisie par l’esprit. Évidemment, Ghostbusters oblige, le titre offre plusieurs variantes de tirs et différents gadgets comme le psychotensionmètre qui repère les fantômes planqués dans l’environnement. L’ensemble est plutôt cohérent mais souffre de son âge. Le level design est construit sous la forme de couloirs plus ou moins vastes et la progression est des plus linéaires.



UN REMASTER, ÇA ?

C’est un peu la question que l’on se pose en découvrant le jeu. Car, en réalité, à part l’animation plus fluide et les graphismes légèrement améliorés (comprenez par-là plus fins), ce Ghostbusters se voit amputer de son mode multijoueur et ne propose strictement aucun bonus supplémentaire par rapport au soft de 2009. On a donc une aventure plus agréable à l’œil, plus stable mais qui aurait mérité des animations entièrement retravaillées et surtout un contenu digne de ce nom. Là, ce n’est pas le cas.



VERDICT : MOYEN

Brossant le fan dans le sens du poil, Ghostbusters Remastered aurait mérité un meilleur traitement. Le jeu, optimisé et amélioré, est toujours agréable et on prend du plaisir à parcourir Manhattan mais ce remaster n’apporte quasiment rien à l’original, si ce n’est des graphismes améliorés et une plus grande fluidité. Pour le reste, les développeurs ont carrément sucré le mode multi, les voix françaises et n’ont ajouté aucun bonus. Il semblerait qu’un mode multijoueur soit prévu dans les semaines à venir mais pour l’heure, Ghostbusters Remastered est un titre bien trop moyen pour convenir à tout le monde. Les fans craqueront sûrement (et ils auront raison) mais on aurait aimé bien plus de contenu.

Points forts :

L’ambiance, les musiques

Le gameplay sympathique

Les voix des acteurs originaux

Points faibles :

Remaster très paresseux

Plus de voix françaises

Plus de multijoueur

Aucun bonus inédit

Éditeur : Mad Dog Games – Développeur : Saber Interactive – Genre : Action/Aventure – Date de sortie : 4 octobre 2019 – Plate-formes : PS4, PC, Xbox One, Switch

18 oct. 2019

Focus : Luigi's Mansion 3

3 mai 2001. La Gamecube de Nintendo débarque en Europe et débarque avec une tripotée de jeux. À l’époque, à l’image des lancements japonais et américains, tous remarquent une anomalie : Mario est complètement absent du casting ! En effet, le petit père à la casquette rouge a laissé la place à son frangin. Pour la première fois, Luigi s’offre sa propre aventure… et quelle aventure ! Luigi’s Mansion, avec son concept de chasse aux fantômes, séduit instantanément la plupart des joueurs qui s’y essayent. Dans ce Ghostbusters croqué à la sauce nippone, le peureux de la bande se retrouve dans un manoir hanté et doit, à la lumière de sa torche, débusquer les spectres pour ensuite les aspirer. La réalisation, fabuleux, est appuyée par une ambiance hors-normes et le jeu devient un classique du support. La licence, longtemps en sommeil, est réapparue en 2013 avec une suite remarquée et remarquable sur Nintendo 3DS. Puis, ce fut une nouvelle période d’hibernation pour la franchise… jusqu’à aujourd’hui. Autant dire que ce troisième volet, le premier sur console depuis près de vingt ans, a de quoi nous émoustiller.

Dans cette nouvelle aventure, Luigi se retrouve enfermé dans un hôtel des plus étranges. Pour parvenir à sauver ses compagnons (capturés par Roi Boo) et fuir les lieux, il va devoir user de la lampe torche mais aussi exploiter toutes les fonctionnalités de son aspirateur de fantômes. Ce qui frappe en premier lieu quand on débute le jeu, c’est la qualité des animations. Les mimiques des personnages, leurs mouvements, leurs attitudes… tout est à croquer ! On se marre devant un Luigi mort de trouille qui avance à pas de souris dans un lieu sombre aux bruits menaçants. À l’image du manoir de Luigi’s Mansion premier du nom, l’hôtel de cet épisode mise sur la mixité, entre des lieux de tous les jours (chambres, salles de bain, garage, hall…) et les endroits plus étranges et originaux – chaque étage respectant un thème visuel (pirates, pyramide, château…). L’atmosphère, avec ses musiques jazzy, participe grandement à l’immersion. On a l’impression d’évoluer dans une sorte de film d’épouvante léger et grand public. Le jeu ne manque d’ailleurs pas de surprise, entre les boss et les rencontres de protagonistes bien connus, dont l’inimitable professeur K. Tastroff.


DE NOUVELLES FONCTIONS

Pour éviter de mourir de peur, Luigi peut compter sur un attirail très efficace. Le Spectroflash, qui n’est autre qu’une lampe torche spéciale, permet de surprendre les fantômes tandis que l’Ectoblast GL-U sert à les aspirer. Le héros à moustache peut d’ailleurs fracasser les spectres sur le sol à la manière d’un Obélix. Mais la principale nouveauté réside dans la possibilité de créer un double gélatineux pour résoudre des énigmes et passer les obstacles posés par les esprits. Cette feature est vraiment excellente (il faut faire attention car le double fond au contact de l’eau, oui comme le juge dans Roger Rabbit) et permet de renouveler considérablement les situations. Nul doute qu’il y aura fort à faire dans le jeu final qui s’annonce très prometteur.


FLIPPE À PLUSIEURS

Luigi’s Mansion 3, en plus de son mode solo, propose des mini-jeux pour s’éclater à plusieurs, que ce soit en ligne ou en local. La Tour Hantée permet de se réunir jusqu’à huit joueurs pour coopérer et nettoyer les étages d’un manoir infesté de spectres. Même si c’est parfois foutraque, c’est très drôle et on s’amuse beaucoup. Les jeux de l’étrange, quant à eux, sont de petites épreuves aux règles différentes. Tombes à la pelle consiste à capturer des fantômes afin d’augmenter son capital points. Le truc, c’est que certains fantômes rapportent plus de points que d’autres et il faut donc se livrer une vraie compétition pour supplanter ses partenaires. Dans Grands canons, vous prenez le contrôle d’un canon et devez détruire des cibles. La particularité : on peut piquer les boulets de canon des autres ! Pour terminer, bassin miné mise sur la capture de pièces. Plus vous avez de pièces, plus vous avez de chances de l’emporter. Mais attention car une mine peut faire éclater votre bouée… et là, byebye les sous ! Et si votre truc, c’est la coopération, sachez que l’aventure solo est praticable à deux dès qu’on débloque l’Ectoblast GL-U pour manipuler le double gélatineux. Bref, ça s’annonce très très bien tout ça ! Et pile poil pour Halloween !


Nous n’avions pas de crainte majeure vis-à-vis de Luigi’s Mansion 3 et ça se confirme. Le jeu s’annonce sous les meilleurs auspices grâce à une réalisation fabuleuse (les animations mes aïeux !), une ambiance géniale et des situations intelligentes et qui se renouvellent régulièrement. Ajoutez à cela un multi qui s’annonce très copieux et vous comprendrez que ce nouvel épisode semble tenir toutes ses promesses. Promis, on en reparle très vite car la date de sortie s’approche à grands pas.

Éditeur : Nintendo – Développeur : Nintendo – Genre : Action/Aventure – Date de sortie : 31 octobre 2019 – Plateforme : Nintendo Switch

3 oct. 2019

Focus : Mario & Sonic aux Jeux Olympiques 2020

Alors que se profilent les Jeux Olympiques de Tokyo, il était impensable que Nintendo et SEGA laissent passer l’occasion. Trois ans après leurs exploits à Rio au Brésil, Mario et Sonic reviennent plus en forme que jamais dans leur pays d’origine ! De tous les épisodes sortis jusqu’à là, cette édition 2020 est assurément la plus complète, avec de nouvelles disciplines à la clé (skateboard, karaté, surf et escalade). Il y a même un mode histoire qui nous replonge aux Jeux Olympiques de Tokyo en… 1964 avec, pour l’occasion, des graphismes rétro en 2D ! On a pu mettre les mains sur cette nouvelle itération de la série et on vous donne nos premières impressions.

Il suffit de passer par le menu « Partie rapide » pour comprendre que cet épisode ne fait pas les choses à moitié. Ce sont ainsi plus de cinquante épreuves qui vous attendent : 100 m, 100 m haies, Relais 4 X 100 m, Lancer du javelot, Triple saut, Lancer du disque, Escalade, Surf, Skateboard, Boxe, Karaté, Football, Rugby à sept, Canoë, Natation, Gymnastique, Sports équestres, Badminton, Tennis de table, Escrime et Tir à l’arc. À ceux-ci s’ajoutent trois disciplines dites « Rêve » – course, tir et karaté – qui sont des mini-jeux arcade vraiment sympathiques. Puis, sur le côté, on aperçoit une autre catégorie intitulée Tokyo 1964. Issu du mode histoire, elle intègre de nouveaux sports comme le kayak, le marathon, le 400 m, le plongeon, le judo, le saut en longueur et même le volley-ball. Si vous vouliez du contenu, vous voilà servis !

Retour vers le passé
Impossible de ne pas être titillé par le charme rétro du mode histoire. Mario et Sonic reçoivent une console de jeu mystérieuse qui les catapultent en 1964 pendant les Jeux Olympiques de Tokyo. Le scénario, amusant, est l’occasion de profiter de plusieurs épreuves qui rappellent les moments passés dans les années 80/90 sur des jeux comme Track & Field ou encore Olympic Gold. Mais cette fois, c’est en compagnie de la bande du moustachu et du hérisson, avec les sprites d’antan. C’est-à-dire avec le Mario et Bowser de la NES ou encore le Sonic et Eggman de la Mega Drive. Le mélange est assez succulent et on navigue ainsi entre le monde moderne (avec Luigi et d’autres compagnons qui n’ont pas été aspirés par la console de jeu) et le monde rétro. Clairement, on attendra le test pour en voir plus mais cette petite pastille historique a l’air sacrément rafraîchissante. Il y a même toute une série d’anecdotes et d’informations à découvrir sur l’évènement et la ville de Tokyo. Cette nouveauté fait plaisir à voir. Plus qu’à confirmer.

Fidèle à ses principes
Pour le reste, le jeu reste assez proche des précédents épisodes. Plusieurs configurations sont possibles et tout le monde peut s’y retrouver. Évidemment, il ne faut pas s’attendre à une simulation. Mario et Sonic est un jeu arcade dans la pure tradition de la franchise. Accessible, fun, il délivre de la joie et de la bonne humeur. Et même si toutes les disciplines ne se valent pas en intérêt, la quantité fait qu’on ne s’ennuie pas une seconde. Inutile de dire que le multi permet de prolonger durablement le plaisir. Ces titres sont faits pour s’éclater en famille ou entre amis et cette édition 2020 a tous les atouts pour faire craquer petits et grands.

Éditeur : Nintendo – Développeur : SEGA – Genre : Sport – Date de sortie : 8 novembre 2019 – Plateforme : Nintendo Switch