30 juin 2021

Génération SEGA : Précommandes ouvertes !

 GÉNÉRATION SEGA Volume 1

1934-1991

De Standard Games à la Mega Drive

Précommandes (édition collector exclusive au site Omaké Books) : 




L’Histoire de SEGA est l’une des plus complexes, riches et denses de toute l’industrie du jeu vidéo ! Mais dans Génération SEGA, Régis Monterrin vous propose un éclairage pour y voir enfin plus clair. Fruit de plus de dix ans de recherches et d’investigations, cet ouvrage vous fera voyager entre New York, Hawaï, Tokyo, Bruxelles mais aussi Paris. Vous découvrirez ainsi les véritables origines de SEGA, mais également comment la firme s’est imposée en France, grâce à de nombreux entretiens exclusifs avec des acteurs de l’époque.


Ce premier volume couvre les années 1934 à 1991, de Standard Games à la Mega Drive. Ses 176 pages sont divisées en 4 chapitres :


- Chapitre 1 : La genèse de SEGA (+ sélection de jeux électromécaniques)

- Chapitre 2 : À la conquête du monde (+ sélection de jeux d’arcade & sélection de jeux SG-1000)

- Chapitre 3 : Le lancement de la Master System (+ sélection de jeux Master System)

- Chapitre 4 : La stratégie de la Mega Drive (+ sélection de jeux Mega Drive & sélection de jeux Game Gear)





SEGA : Un éditeur / développeur de légende


SEGA (contraction de SErvice GAmes) est un éditeur japonais de jeu vidéo doublé d’un studio de développement ayant officié principalement pendant les années 70, 80 et 90. Ce fabricant de machines à sous et de jukebox dans les années 40, à destination du personnel militaire américain stationné en Asie après la seconde guerre mondiale, est devenu un des leaders des bornes d’arcade à la fin des années 70. Puis, au fil des années, SEGA a acquis un statut d’éditeur / développeur de premier ordre…


16 juin 2021

Ratchet & Clank : Rift Apart – Le Lombax entre une nouvelle dimension !

Après un Ratchet & Clank de haute volée en 2016, le Lombax et son ami robotique font leur grand retour ! Profitant des capacités de la PlayStation 5, cette aventure exclusive ne bouleverse pas la formule mais l’amène, c’est le cas de le dire, vers une nouvelle dimension. Chargements ultra rapides, décors cartoon à couper le souffle, casting de rêve et gameplay ultra nerveux, cette épopée galactique nous a tout simplement régalé ! Et mine de rien, après la noirceur de Demon’s Souls et Returnal, se balader dans un monde à la Pixar, ça fait grave du bien !

Forts d’une popularité grandissante auprès de la population, Ratchet et Clank participent à une célébration en leur honneur quand, soudain, l’énervant et maladroit Nefarious se pointe et sème le chaos. Lors de cette parade, qui prend la forme d’un tutorial, on retrouve tout ce qui faisait le charme de l’épisode précédent, avec ses séquences de plate-formes, son mélange d’action et de shoot et ses spectaculaires phases sur rails. Doté d’un arsenal surpuissant, le duo fait parler la puissance pour éradiquer les sbires de l’affreux jojo intergalactique. Les bases sont solides, ça bouge bien et le monde est ultra vivant, avec des animations dans tous les sens. En bref, ça pète ! Ce premier contact est ultra prometteur, mais à cet instant précis, le joueur n’a rien vu ou presque.



Cette fois, Ratchet et Clank ne seront pas les seuls héros de l’aventure. En parallèle, ils vont être rejoint par Rivet (se dit « Rivette », à l’anglaise), une Lombax au tempérament d’acier, mais aussi un drôle de robot féminin au nom de code chiffré. Sans révéler quoi que ce soit, l’histoire est rondement menée et permet de profiter d’un variété visuelle affolante, entre monde des pirates, monde des dinosaures, station spatiale, etc. Certes, la structure est assez linéaire mais certains niveaux sont plus ouverts, avec une place centrale servant de hub, permettant d’accéder à différentes zones.


Nefa-furious

L’antagoniste de cette nouvelle aventure vous lance d’innombrables défis ! Outre son armée composée de soldats dévoués à sa cause, Ratchet et ses compagnons doivent se débarrasser de robots plus puissants, faisant office de mini-boss (dotés, eux, d’une barre de vie). Le périple se veut ainsi très rythmé, avec quelques affrontements anthologiques, et met en lumière le gameplay très bien pensé du jeu. Outre le combat au corps-à-corps – à coups de clé et de marteau – ou son équipement destructeur (certaines armes sont géniales comme les éclairs électriques ou l’arroseur topiaire), Ratchet dispose de son « swingueur », une sorte de lasso lui permettant de se mouvoir rapidement dans les niveaux. Il peut ainsi planer, se balancer pour passer d’une corniche à une autre ou encore ouvrir et utiliser des failles dimensionnelles, soit pour visiter des lieux parallèles, soit pour surprendre ses adversaires durant les combats. 


C’est là qu’intervient le SDD ultra-rapide de la console puisqu’il est possible de passer instantanément d’un endroit à un autre. Ce qui est encore plus fou, c’est qu’on peut passer d’un niveau à un autre immédiatement, sans aucun temps de chargement. On peut également parler des bottes portées par le Lombax et son pendant féminin, puisqu’il est possible de se déplacer sur des chemins magnétiques (et donc de défier la gravité) ou encore de foncer à travers l’environnement grâce à un turbo prévu à cet effet. Cette souplesse dans l’exécution des combats est remarquable et fait que l’on ne s’ennuie tout simplement jamais !


La chasse aux trésors

Si l’action fait partie intégrante de l’épopée spatiale, l’exploration est également au cœur des pérégrinations de nos acolytes poilus et métalliques. Ainsi, en dehors de la mission principale, le joueur a tout le loisir d’arpenter les niveaux pour débusquer des quêtes secondaires ou mettre la main sur d’innombrables artefacts. En dehors des boulons standard et du raritarium permettant d’accéder à des armes de multiples natures, tout en les améliorant, 25 boulons d’or sont cachés dans les niveaux ainsi que des robots-espion distillant de précieuses informations sur les planètes visitées. Il existe aussi de petits ours en peluche (Craiggerbear) planqués ça et là. Les amateurs de collectionnite se feront ainsi un malin plaisir à déambuler sur chaque planète en fouillant les moindres recoins. La progression peut paraître classique, et elle l’est globalement, mais le tout demeure extrêmement précis, solide et riche en trouvailles. Le SDD, même si on aurait pu espérer que le concept aille plus loin, est bien exploité et fait vivre des émotions inédites. Il paraît aussi impensable de ne pas souligner la variété des zones visitées, chaque planète répondant à des critères culturelles et géographiques différents. Le joueur doit parfois lutter contre la gravité, changer de dimension (là encore, c’est instantané), monter sur une créature volante, participer à des courses-poursuites haletantes ou encore s’enfoncer sous terre. Enfin, glissons un petit mot sur les énigmes du jeu qui restent accessibles et très efficaces (que ce soit via la petite araignée mécanique ou lors de l’utilisation de sphères dédiées aux séquences de réflexion). Ratchet & Clank : Rift Apart est une œuvre ultra généreuse, ludiquement impeccable… et techniquement ébouriffante.


La PlayStation 5 en mode Pixar

On savait que la nouvelle console de Sony en avait sous le capot. On a déjà pu profiter des sublimes graphismes de Demon’s Souls, Spider-Man : Miles Morales ou, plus récemment, Returnal (et ses somptueux effets de particule) et Rift Apart n’a pas à rougir de la comparaison avec ces productions. Visuellement, on a l’impression de se retrouver devant un Pixar, tant dans la modélisation, les animations, les effets de particule, les détails omniprésents, etc. La mise en scène donne une dimension (décidément, on n’en sort pas) cinématographique à l’ensemble et le casting des doubleurs est dantesque (Philippe Peythieu, Barbara Tissier, Cyrille Artaux, Martial le Minoux…) ! Vous pouvez foncer sur la VF, c’est une pure tuerie ! Alors oui, nous sommes d’accord, il ne faut pas tout mélanger et on sait que le matos des studios Pixar est incomparable à celui des développeurs de jeux vidéo. Mais là, l’illusion est parfaite, ça bouge avec fluidité et il y a même différents modes pour profiter, selon ses goûts, de cette performance visuelle. 4K, Ray-tracing, animation en 30/60 FPS, vous choisissez (nous, on a misé sur le mode Fidélité en 30 FPS, le plus impressionnant, et on n’est pas déçu) ! Et que dire des environnements ? C’est juste somptueux à tous les niveaux, ça pète de partout et les textures sont fabuleuses. Les plus chafouins estimeront que ça provient aussi du fait que certaines zones sont en couloirs et qu’il s’agit d’un monde semi-ouvert. Certes, mais le rendu global est franchement exceptionnel et il serait dommage de s’arrêter à quelques modélisations plus anguleuses. Allez stop, on va s’arrêter là mais si vous avez une PlayStation 5, cette exclu est juste immanquable !


VERDICT : INDISPENSABLE


Le bullshit, on connaît. Certains éditeurs sont devenus des spécialistes de la discipline et on ne compte plus les jeux ayant subi des downgrades visuels entre leur présentation à l’E3 et leur sortie dans le commerce. Avec Ratchet & Clank : Rift Apart, il n’y a aucune esbrouffe ! Tout ce qui a été montré jusqu’à aujourd’hui est réel : graphismes en 4K dignes d’un Pixar, animation ultra-fluide, absence totale de chargements, passage instantané entre les dimensions, gameplay riche et nerveux, cinématiques somptueuses, tout est là ! Les nouveaux personnages sont attachants et on a le sentiment de participer à un film d’animation interactif qui ne souffre d’aucune perte de rythme. Un indispensable pour toute la famille, à faire et refaire !

Points positifs :

Quelle beauté !
Les nouveaux personnages
Un film d’animation interactif
Rythme dément
Plein de choses à découvrir
Une variété visuelle et ludique insolente
Scénario prenant
Ce casting de voix XXL
Les failles dimensionnelles

Points négatifs :

Le concept aurait pu aller plus loin
Quelques bugs (crashs, scripts qui ne se déclenchent pas…)
Certains pourront le trouver trop classique (mais quelle maîtrise !)

Éditeur : Sony Interactive Entertainment / Développeur : Insomniac Games / Genre : Action/Aventure / Date de sortie : 11 juin 2021 / Nombre de joueurs : 1 / PEGI : 7 / Support : PlayStation 5

Wonder Boy Asha in Monster World : Les mille et un crépuscules

Né sur les plate-formes SEGA, la série des Wonder Boy a connu un vrai regain d’intérêt ces dernières années. En 2017, le fabuleux remake du troisième épisode, The Dragon’s Trap, a séduit tout le monde avec sa réalisation de haute volée et son gameplay modernisé. Plus récemment, les joueurs ont pu se frotter au très bon The Cursed Kingdom de Game Atelier et c’est donc avec une certaine curiosité que l’on attendait Asha in Monster World, une relecture d’un épisode longtemps resté exclusif au Japon. Mais incontestablement, le titre ne fait pas le poids face à ses aînés, même s’il demeure plutôt sympathique.

Que ce soit pour The Dragon’s Trap ou The Cursed Kingdom, l’approche Metroidvania donnait beaucoup d’envergure à chacune des aventures et la direction artistique, de toute beauté, permettait de profiter d’animations superbes. Pour Asha in Monster World, la conception de l’univers, qui s’appuie sur une représentation en 2,5D, est plus linéaire et repose avant tout sur sa thématique des mille et une nuits. Le joueur évolue généralement dans un couloir mais la progression a toutefois le mérite de proposer des séquences sous différents plans (trois pour être exact). Cela apporte un peu de variété mais il faut bien avouer que l’impact visuel est un peu moins appuyé que ses prédécesseurs. Mais le jeu n’est pas mauvais pour autant…


La jeune fille et son Pepelogoo

Dans Asha in Monster World, on incarne une fillette qui est au cœur d’une légende qui ne cesse de répéter, génération après génération. Élue de tout un peuple, elle va pouvoir compter sur ses capacités athlétiques mais aussi sur son petit compagnon volant, un pepelogoo bleu. Faisant penser à un Pokémon, cette créature permet de bondir plus haut ou encore de planer. Elle peut aussi être projetée pour, par exemple, bloquer le geyser magmatique d’un petit volcan. C’est clairement cette entité toute mignonne qui fait le charme du jeu. En dehors de cela, l’épopée a quelques consonnances du jeu de rôle à la japonaise (notamment avec ses énigmes) et le gameplay s’avère efficace, même s’il demande un petit temps d’adaptation. En effet, les collisions font rebondir le personnage et ce dernier ne subit de dégâts que lorsque l’ennemi frappe. Mais on s’y fait vite et on apprécie le rythme assez élevé de l’aventure. Le protagoniste se déplace vite, le mélange entre plate-formes et RPG fonctionne bien et le scénario est agrémenté de petites scénettes sympathiques.


Vite expédié

Le problème de Asha in Monster World, c’est qu’il se termine en ligne droite en quatre à cinq heures. On passe globalement un bon moment mais on en fait très vite le tour et il n’y a pour ainsi dire que l’original (fourni en bonus) pour prolonger le plaisir. L’occasion de découvrir une œuvre très plaisante mais vieillissante. Visuellement, le titre est agréable, coloré et l’animation ne souffre d’aucun défaut majeur mais la direction artistique n’a pas le punch de The Dragon’s Trap ou The Cursed Kingdom. Le cel-shading passe plutôt bien en revanche et les musiques sont vraiment entraînantes et réussies.


VERDICT : CORRECT


Si vous n’avez pas touché à l’original (ce qui est le cas de pas mal de monde) et que vous voulez l’essayer, ce duo comprenant le remake et la cartouche de ’94 peut être une bonne pioche. Mais il faut garder à l’esprit qu’il a considérablement vieilli et souffre d’un gameplay suranné, tant dans ses affrontements que lors des phases d’exploration. Pas mauvais donc mais il ne laissera pas le même souvenir que les précédents remakes estampillés Wonder Boy.

Points positifs :

Le Pepelogoo
Les graphismes colorés
L’univers des mille et une nuits
Musiques entraînantes

Points négatifs :

Gameplay et level design un peu vieillots
Bestiaire qui se répète
Problème de traduction
Une durée de vie express

Éditeur : ININ Games / Développeur : Artdink / Genre : Plate-formes – Jeu de rôle / Date de sortie : 28 mai 2021 / Nombre de joueurs : 1 / PEGI : 7 / Supports : PC, Nintendo Switch, PlayStation 4