Malheureusement, le manque de contenu, malgré une boutique bien remplie (personnages, véhicules, fonds d’écran, cosmétiques…) prend rapidement le dessus et certains choix deviennent, pour un jeu de ce type, totalement surréalistes. Pourquoi avoir limité le multijoueur local à 2 participants ? Pourquoi avoir opté pour des micro-transactions sur un tel titre familial ? Pourquoi instaurer des dialogues aussi inintéressants ? Chocobo GP avait tout pour s’imposer comme une alternative probante à Mario Kart, mais il s’encombre d’éléments qui vont surtout le destiner à celles et ceux qui aiment le côté compétitif des tournois en ligne. C’est sans doute sur cet aspect que Chocobo GP parvient à se démarquer. Son système à élimination est bien pensé et on passe outre les problèmes de visibilité (il y a beaucoup de choses à analyser : interface, magies, obstacles…) pour gravir les sommets du classement et obtenir des gils (la monnaie du jeu avec les tickets) pour débloquer les éléments de la boutique. Le titre de Square-Enix demande un certain investissement puisqu’il faut, par exemple, atteindre le niveau 60 pour avoir le privilège d’incarner Cloud. Chocobo GP est un pari, qui devrait s’améliorer au fil des saisons, mais qui s’adresse à une catégorie bien précise de joueurs.
VERDICT :
CORRECT
Aiden va ainsi rejoindre Villedor, une immense ville qui a su s’organiser pour échapper aux créatures. Seulement voilà, l’homme étant ce qu’il est, plusieurs clans s’affrontent au sein même de cette cité et c’est dans ce capharnaüm ambiant, entre les zombies et les factions, que le héros va essayer d’intervenir, en espérant mettre la main sur des indices qui lui permettront de retrouver sa sœur. Dying Light 2 est construit comme un grand monde ouvert que l’on peut arpenter en faisant des choix stratégiques. Le scénario est assez téléguidé, mais demeure efficace grâce à quelques envolées spectaculaires. La vraie force du jeu réside dans sa notion de parkour et la possibilité d’utiliser un grappin et même un parapente. Certains pourront trouver le tout un peu générique, mais les environnements sont plutôt inspirés, le système de compétences est bien ficelé et on peut également crafter son équipement. Il ne faut pas s’attendre à la richesse et à l’exploration d’un Horizon Forbidden West, mais Dying Light 2, pour qui a aimé le premier épisode, est une suite sacrément rythmée, dotée d’une ambiance remarquable et qui fait passer un bon moment !
VERDICT :
BON
Olli Olli World est drôle, sans doute trop bavard pour un jeu du genre (malgré une narration rigolote), mais il apporte une telle fraîcheur qu’on lui pardonne ses petits défauts. Il arrive parfois que le stick ne réagisse pas assez vite quand on doit faire sauter et grinder le personnage à intervalles très courts. Il paraît simple au premier abord, mais on s’aperçoit vite que la vitesse joue un rôle primordial dans la réussite des parcours et le comptage des points. Olli Olli World a pris le meilleur des épisodes passés pour amener la formule à un stade encore plus avancé. La direction artistique est excellente, les persos sont loufoques à souhait et les environnements sont suffisamment variés pour passer un bon moment ! Par ailleurs, si vous aimez le coté personnalisation, vous serez servis puisqu’on peut modifier son sportif de la tête au pied. Le type de jeu que l’on relance très souvent pour se faire quelques sessions.
VERDICT : BON
Le jeu nous fait ainsi traverser les époques et les lieux, le tout dans une ambiance vraiment réussie. L’ensemble est un peu téléguidé certes, mais l’apport de personnages secondaires et de séquences à l’adrénaline montante donne un peu de hauteur à une expérience qui s’avère assez répétitive. Les énigmes ont tout de même le mérite de s’ouvrir à plusieurs mécaniques de gameplay et le challenge est au rendez-vous. Plutôt bien réalisé, avec de jolis décors et des détails assez nombreux, Wanderer est un voyage temporel qui interpelle par sa variété visuelle (nouvel an de 1959, Boston en 1986, Yucatan en 1525 et 378, Woodstock en 1969…) et son récit. Il est tout de même regrettable que le jeu soit intégralement en anglais, sans aucun sous-titre (!), car son approche d’escape game vaut le détour pour qui veut dépoussiérer son PS VR, en attendant le second modèle qui doit arriver l’an prochain.
VERDICT
: BON