Voilà une information qui m'a fait sourire. Passionné de football de longue date, je traîne souvent sur l'excellent site So Foot et c'est peu dire qu'une de leurs brèves m'a interpelé. L'un des journalistes rappelle ainsi que Wayne Rooney, véritable légende du club anglais Manchester United, est au micro de son propre podcast, The Wayne Rooney Show, et l'ancien joueur n'hésite pas, de façon régulière, à glisser des anecdotes sur sa carrière. La dernière en date ne manque pas de piquant...
Wayne Rooney révèle ainsi le succès de Manchester United durant les années 2007, 2008 et 2009 (trois Premier League remportées et une Ligue des Champions) n'est pas venu de nulle part. Il en est persuadé, celui qui a permis à l'équipe de trouver l'alchimie parfaite n'autre que... SOCOM, le célèbre jeu de tir tactique, dans sa version PSP. Au lieu de mettre le nez dans leur téléphone portable comme c'est le cas aujourd'hui, de nombreux joueurs de Manchester United profitaient des voyages pour s'adonner à ce titre.
Wayne Rooney explique ainsi :
Une grande partie de nos succès venait de notre temps passé sur PSP. Nous avions l'habitude d'y jouer dans l'avion, dans le bus de l'équipe. Dans SOCOM, il faut communiquer, être juste tactiquement, aller réanimer les joueurs lorsqu'ils sont blessés, et cela a largement contribué à notre succès. Demandez à n'importe lequel de ces joueurs (Rio Ferdinand, Michael Carrick, John O'Shea et Wes Brown), c'était génial. Et en fait, la façon dont tu jouais à ce jeu reflétait le joueur, la façon dont il jouait au jeu, c'était fou.
Michael Carrick était du genre calme et un peu sournois. On se cachait en étant allongé et on entendait une petite grenade rebondir à l'endroit où il l'avait lancée. Moi, je n'avais qu'une envie, c'était de me lancer à corps perdu, d'être en première ligne dans les tranchées, d'y aller Et ça va peut-être vous surprendre, mais ça a joué un rôle énorme dans notre succès.
Edwin van der Sar était agacé parce que nous étions dans le bus de l'équipe et qu'il y avait des cris dans le bus de l'équipe partout où vous disiez aux gens où vous étiez. Parfois, s'il ne reste plus qu'un seul joueur, on communique, on l'encadre, on va le chercher. Van der Sar avait l'habitude de s'énerver et de bouger, il essayait de s'éloigner de nous le plus possible !
Vraiment le type d'anecdotes que j'aime beaucoup. Il faut dire que Manchester United, à cette époque, était littéralement inarrêtable.
