29 nov. 2012

Wii U : Premières impressions

Vous l'aurez compris avec le sublime header de l'ami Asta, Terre de Jeux va être placé sous le signe de la Wii U pendant un moment. Je tiens d'ailleurs à remercier des personnes qui se reconnaîtront car elles vont permettre à nos lecteurs de profiter de nombreux tests Wii U en cette fin d'année.

A la base, j'avais réservé le Pack Wii U Premium avec NintendoLand. Mais désireux de me procurer le pad Pro Controller de la console et Zombi U, j'ai eu la chance de pouvoir échanger le tout contre le pack Zombi U. A celui-ci, j'ai ajouté NintendoLand donc et New Super Mario Bros U. D'autres titres arriveront dans les prochains jours mais j'ai déjà de quoi faire. Une fois rentré à la maison, je n'ai pas déballé la console tout de suite car j'avais autre chose à faire, à commencer par nourrir ma fille ^^ Après manger, ma compagne et moi avons alors ouvert le paquet et découvert la prochaine expérience de Nintendo pour les 5 ans minimum à venir. De manière générale, la console est vraiment jolie, avec un design travaillé. Quand un disque est inséré, une petite led bleue/blanche s'allume au-dessus du bouton Eject. Autrement, la led est rouge lors de la veille de la machine et bleue lors de l'allumage. On note l'absence d'un port Ethernet, mais bon il suffit d'acheter un adaptateur USB/Ethernet pour combler ce mini-problème. Le bouton SYNC visible est une bonne chose, c'est beaucoup moins galère de paramétrer une Wiimote, contrairement à la Wii où c'est toujours un bordel. Toute de noir vêtue, la console assure et flatte la rétine, un bon point ! Pour l'instant, je l'ai posé horizontalement mais il est possible de la positionner à la verticale. 

Venons-en au Wii U Game Pad. Première surprise, celui-ci est étonnamment léger. Au départ, c'est à la fois surprenant et déstabilisant, on a même peur de le lâcher tellement on a l'impression de ne pas le sentir. Mais on s'y habitue vite. En revanche, on ne peut que souligner l'aspect cheap du plastique et surtout des boutons L, R, ZR et ZL situés sur le dessus de la "mablette". Mais bon, ça reste du chichi car la prise en main est vraiment fantastique. Je ne m'attendais pas à une ergonomie aussi classe (d'ailleurs, mention spéciale au Pro Controller qui reprend le design de la manette 360 pour une prise en main tout aussi agréable). Le Wii U Game Pad est donc bien étudié et c'est vraiment agréable de savoir qu'il est possible de paramétrer celui-ci pour contrôler sa télé (Touche TV). J'ai apprécié également la qualité globale de la caméra et de l'écran, très propre : les jeux prennent une autre dimension sur un tel support. Enfin, si l'écran tactile n'est pas multipoints, il n'en demeure pas moins de très bonne qualité, je ne comprend pas les critiques qu'il y a eu au niveau du tactile. Probablement parce que j'en ai rien à foutre des tablettes et que je n'en possède pas. 

Pour l'heure, ma compagne et moi n'avons pas utilisé la console énormément, par manque de temps. En revanche, il n'a fallu que quelques minutes pour que les éclats de rire résonnent dans le salon. L'épreuve "Mario Chase" de NintendoLand est à se faire dessus. Le gameplay asymétrique (gameplay différent selon qu'on tient le Wii U Game Pad ou qu'on joue sur la TV) est une idée fantastique, comme seule Nintendo peut en avoir. La Wii U possède tout ce que la Wii possède en matière de convivialité mais propose désormais une vraie ouverture sur les jeux gamers (attention, il y a des jeux "gamer" sur Wii, dont certains sont fabuleux). Cette machine est ultra prometteuse et je n'en démord  pas comme depuis des mois : elle va cartonner, j'en suis persuadé. Pour l'heure, c'est l'éclate et on va bien en profiter avec ma moitié !

D'ailleurs, on attend de pied ferme Asta et sa femme samedi, ça va être du délire :o)



27 nov. 2012

Génération débile ?

C'est franchement la question que je suis en train de me poser actuellement. Alors certes, j'ai 31 piges et je sais que la barrière des générations existera toujours, même si les choses semblent aller beaucoup trop vite. Désormais, des personnes de mon âge sont totalement larguées par la mentalité des ados ou jeunes adultes. Bruce Lee disait « Un homme sage peut en apprendre d’avantage d’une question idiote qu’un imbécile d’une réponse sage. » et il serait probablement attristé de voir vers quelle direction le monde se dirige. C'est un fait : les gens sont devenus cons, ne réfléchissent pas plus loin que le bout de leur nez, ne pensent qu'à leur gueule et ont toujours raison sans rien savoir. Résultat, l'éducation morfle terriblement et il suffit de voir les débiles qui pullulent sur les forums de Jeuxvideo.com (mais pas que ce site, bien loin de là) pour s'en convaincre. Entre les attaques faciles, les trolls à tout va, les méchancetés gratuites ou les mecs qui sortent leur science, il y aurait de quoi écrire des romans d'une collection intitulée "l'homme et la connerie", dont le nombre de volumes dépasserait l'entendement. C'est bien simple, les gamins d'aujourd'hui ont tout dans les pognes et ne sont jamais satisfaits (ou alors pas longtemps). Même pour un jeu d'une qualité exemplaire, il y aura toujours un abruti pour venir déblatérer des heures sur les défauts du produit. Et bien entendu, ça touche aussi bien le domaine des jeux vidéo que celui de la musique ou encore du sport. On est dans une époque où l'internet laisse une liberté quasi totale et les connards sont désormais bien plus voyants qu'auparavant. Je ne parle même pas des nanas qui sont toutes fières d'habiller leurs gamines comme de vraies p.... et je pèse mes mots, ou cette génération qui, de manière générale, est incapable d'écrire une longue phrase sans faire de faute. Sans compter les gamins qui ne savent plus parler correctement. Ça me rappelle l'anecdote d'un collègue dont la compagne faisait passer des tests pour son remplacement en congé maternité. Pour le travail d'assistante financière, elle a reçu plusieurs candidats mais elle s'est rendue compte que les tests sur excel et compagnie s'avéraient bien trop compliqués pour eux. Il suffisait de demander de "calculer 10% de 2000 euros" pour voir la catastrophe qui s'annonce. Même en étant archi nul en math comme c'est mon cas, c'est quand même pas dur de trouver 200 euros. Bref, dépitée, elle s'est rendue compte que les jeunes ne savent plus lire, plus écrire, ni compter. Une personne censée sur un forum a expliqué, de manière sociologique, qu'il s'agit en fait d'un problème de consommation. Désormais, il n'y a plus véritablement de vieux ou de jeunes. Nous sommes tous des consommateurs, et il n'y a qu'à voir le niveau d'abrutissement qu'on peut voir à la télé pour s'en convaincre. Entre les Golios à Mykonos ou à Miami, c'est sûr qu'on va aller loin. Sans compter la pub qui harcèle littéralement nos vies, encore plus désormais via les réseaux sociaux.  Les gamins se prennent pour des adultes mais sans toutes les contraintes de la vie d'un adulte. Bref, y a un problème en France et je vais suivre la scolarité de ma gamine de très très près. 

Après un tel message, on pourrait penser que je suis qu'un vieux con qui a oublié de vivre avec son temps. C'est pas forcément faux :) d'autant plus qu'à l'époque bénite du rock, beaucoup de voix s'étaient élevées pour expliquer que les enfants du rock seraient tous des débiles. Je ne crois pas que ce soit le cas. De même, la Ségo nous a assez fait chier à l'époque en beuglant que Dragon Ball Z c'était le mal et que tous les mangas et autres D.A japonais nous abrutissaient. Aujourd'hui, notre génération des années 80/90 est-elle débile ? Je ne pense pas. En somme, chaque génération a ses qualités et défauts et ce n'est pas forcément facile de faire avec celle qui arrive, car elle est encore plus "voyante" (internet oblige) que pour les autres générations. Est-elle pour autant débile ? Non, bien au contraire, elle est très ouverte. Reste à gérer, nous autres parents, les caprices de nos bambins, pour qu'ils ne pensent pas qu'on vit toute une vie avec une cuillère d'argent dans la bouche. Finalement, Bruce Lee en nounou, ça aurait pu être bien cool. Et hop, une tarte dans la gueule pour remettre les idées en place. C'est un peu ce qui manque aujourd'hui. 

26 nov. 2012

Le paliatif de l'Everdrive ?

J'ai découvert sur destockage-games.com, une cartouche similaire à l'Everdrive. Le constructeur H&B avait déjà fabriqué plusieurs modèles de Megadrive, mais cette fois-ci, il offre aux jeunes joueurs curieux de l'époque 16bits, de jouer à n'importe quel soft. Rien de nouveau me direz-vous, mais l'argument fort est certainement son prix : 19,99€. Apparemment, elle ne serait compatible qu'avec les Megadrive SM 2604 et SM 3000. Je suis quand même curieux de savoir si elle passe sur la machine officielle de Sega...

23 nov. 2012

IG Mag #23 est dispo !

Dès aujourd'hui, vous pouvez vous procurer le IG Mag # 23 avec la couverture du charismatique Master Chief de Halo. Au programme, il y a vraiment de quoi faire avec plus de 260 pages de lecture brassant des sujets aussi divers que variés, portés à la fois sur l'actualité ou le rétrogaming. Voyez-plutôt : 

Critiques : Dishonored, Halo 4, Paper Mario Sticker Star, Hitman : Absolution, Assassin's Creed 3, Dead or Alive 5, Ghost Recon Online...

Rencontre et interviews : Peter Moore, Shuhei Yoshida, Dan Hay (Far Cry 3), Charles Cecil (Les Chevaliers de Baphomet)...

Culture : Mario face au réel, Gay(mer) Pride, Le choix des armes...

Rétro : Tales Of, Breath of Fire, LittleBigPlanet, Lemmings (making of), Outcast, Les Simpson, Planetscape...

Et bien d'autres. 


22 nov. 2012

Test - Sonic & All-Stars Racing Transformed - 360/PS3/PC


Editeur : SEGA
Distributeur : Koch Media
Développeur : Sumo Digital
Date de sortie : 16 novembre 2012

Dans le domaine de la course automobile conviviale, Mario Kart domine sans partage depuis de nombreuses années. La concurrence a bien tenté de déséquilibrer l'hégémonie du moustachu, mais sans succès. A l'exception de quelques titres. On pense notamment au premier Crash Team Racing, excellent sur PlayStation, ou dernièrement Sonic & Sega All-Stars Racing, un clone visuellement épatant mettant en scène le hérisson et tous ses amis. Conscients des petits errements de cet essai (répétitif sur la durée et manquant de fougue), les développeurs de Sumo Digital se sont remis au travail et livrent une itération" Transformed" qui flirte littéralement avec la nostalgie des Segamaniaques tout en proposant un fun immédiat pour les autres. Pas de doute, on tient là une petite bombe !


Passé le logo SEGA et la fameuse digitalisation sonore qui va avec, on est immergé dans une cinématique d'ouverture de toute beauté. En dehors de la qualité de celle-ci, on note rapidement l'excellence de la musique, totalement en accord avec l'univers de Sonic. Admiratif devant cet apéritif maison, on l'est tout autant devant les modes de jeu proposés. Outre les options - très classiques - , on trouve le mode Carrière, la Partie Publique ou encore la Partie Privée. Cette dernière n'est autre qu'une section personnalisable où il est possible de s'éclater aussi bien en local (jusqu'à 4 joueurs) ou en ligne (jusqu'à 8). L'itération "Publique" est, quant à elle, uniquement réservée aux affrontements online. Puis vient la Carrière, divisée en plusieurs sections : Tour Mondial (proposant plusieurs coupes et permettant de débloquer la plus grande partie des bonus), Grand Prix, Chrono ou encore Course Unique. Ce qu'il faut souligner, c'est qu'absolument tous les modes sont praticables de un à quatre pour le top de la convivialité. Autant dire qu'il y a de quoi faire !

Sonic version Transformers

La nouveauté principale de cet opus, c'est la présence de véhicules transformables à la fois en bateau (les sauts dans l'eau vous rappelleront un certain Hydro Thunder) ou en avion. Pour comprendre comment fonctionne le titre, il suffit de se remémorer des softs Dreamcast comme Pen Pen Tri-Icelon ou encore SEGA Extreme Sports qui ont été conçus sur le même principe. Chacun des circuits propose des portions praticables au sol, sur l'eau ou dans les airs. Et mine de rien, cela apporte beaucoup de dynamisme et de fun aux parties, d'autant plus que les items (pas forcément très nombreux mais redoutables d'efficacité et parfois originaux comme le poisson-ballon ou l'essaim d'abeilles) sont particulièrement équilibrés (vive le fameux item All Stars, un boost tonitruant). Les amateurs de Diddy Kong Racing sur Nintendo 64 devraient donc s'éclater mais, Sonic et SEGA oblige, la galette est surtout blindée de clins d'œil pouvant faire fondre n'importe quel fan de la firme de Haneda.

Après Sonic Generations, les Segamaniaques vont pouvoir s'en donner à cœur joie et c'est peu de le dire. La première piste du Tour Mondial n'est autre qu'un circuit dédié à l'univers de Panzer Dragoon, le hit de la Saturn chapeauté par la Team Andromeda et Yukio Futatsugi. Et ce n'est que le début ! Par la suite, on est amené à faire fondre le bitume de tracés faisant la part belle à Billy Hatcher, After Burner, Jet Set Radio, Nights, Golden Axe, Skies of Arcadia, Super Monkey Ball, House of the Dead, Shinobi, Burning Rangers, Samba de Amigo ou encore à plusieurs jeux estampillés Sonic (comme Sky Sanctuary de Sonic & Knuckles par exemple). Comme si cela ne suffisait, on est constamment bercé par des musiques (dont la rythmique a été boostée) à tomber par terre, provenant des différentes séries. Chaque course est l'occasion d'en entendre non pas une, mais carrément plusieurs. Ne vous étonnez pas d'entendre des thèmes tout droits sortis de Sonic R ou Sonic CD notamment. Un vrai régal ! Vivement l'O.S.T !

Techniquement, si l'animation n'est pas fluide constamment, il faut avouer que l'ensemble force le respect. Très coloré, chaque circuit a fait l'objet d'un soin évident, à la fois dans sa réalisation mais aussi dans son level design. Si on note un léger manque de folie par rapport aux fourberies d'un Mario Kart, il faut néanmoins avouer que le tout fonctionne très bien. Quelque soit le véhicule, on en prend plein les mirettes (les arrières plans et effets spéciaux sont sublimes) et c'est bien là l'essentiel. Les Anglais de Sumo Digital sont vraiment parvenus à s'imprégner de l'atmosphère SEGA et ça s'en ressent à chaque seconde. D'ailleurs, c'est super agréable de voir que le départ de la course est donné par... Ristar, la petite étoile jaune, héroïne d'un fabuleux jeu de plateforme sur Mega Drive et Game Gear.

Pour venir à bout de l'intégralité du jeu, il va vous falloir pas mal de temps. Au fur et à mesure de vos performances, vous débloquez différents bonus tels que des vignettes, de nouveaux circuits (16 environnements) mais également des étoiles et des pièces qui vous permettent de progresser. Petit à petit, vous débloquez également de nouvelles types de conduite pour vos véhicules. A vous de choisir si vous préférez que votre bolide soit plus maniable, rapide, équilibrée, etc. Au total, ce ne sont pas moins d'une bonne vingtaine de protagonistes (nombreux sont ceux à devoir être débloquer) qui répondent à l'appel, jouant là aussi sur la fibre nostalgique du fan de SEGA : Sonic, Tails, Knuckles, Amy Rose, Dr Eggman, Shadow, AiAi, MeeMee, Beat, Gum, Ulala, Pudding, Vyse, Gilius, Joe Musashi, Nights, Reala, B.D Joe, Amigo, Danica Patrick (une véritable pilote automobile), Ralph du film d'animation de Disney, Metal Sonic, Avatar (sur Xbox 360, sinon c'est un Mii sur Wii U), SEGA bot... y a du peuple !

Globalement, la difficulté est bien dosée (il y a trois modes : facile, moyen, difficile) et les concurrents vous laissent peu de répit (pour vaincre, il faut compter sur les items mais aussi sur les boosts, les accélérateurs sans oublier les nombreux raccourcis, il est également possible de faire des figures pour ramasser du turbo supplémentaire). De plus, le Tour Mondial ne se résume pas à des courses classiques, il y a bien entendu plusieurs variantes permettant de renouveler l'expérience, telles que des VS, des contre-la-montre, des passages à checkpoints (sous forme d'anneaux) voire même du shoot'em up pour défaire un boss. Du début à la fin, on s'éclate, que ce soit à plusieurs ou en solo. Sonic & All-Stars Racing Transformed (ils auraient pu faire moins long pour le titre par contre) est une réussite absolue, très bien réalisé et parfois bien déjanté. Dommage que les dénivelés des tracés ne soient pas un peu plus "fous-fous", certains étant quand même assez linéaires. Qu'importe, le jeu de Sumo Digital et SEGA est, à mon sens, un indispensable de cette fin d'année pour les fans de la marque (mais aussi tout ceux qui s'amusent en famille). A 40 euros le jeu neuf, ce serait une hérésie de passer à côté. A noter que la Bonus Edition propose des éléments supplémentaires dont un circuit supplémentaire dédié à la saga Outrun. Sinon, un détail, le speaker français dit bien "Essaim" et non pas "Des seins". Dès fois que...

A la différence d'un Mario Kart, Sonic & All-Stars Racing Transformed puise sa force dans son côté "aventure", ses tracés (pour la plupart) très larges, sa réalisation somptueuse et ses musiques immersives. L'équilibre entre voiture, avion et bateau a été très bien négocié et les parties s'enchaînent sans qu'on voit passer le temps. Pas de doute, cette pépite est un gros bonbon !


Once upon a time...

Il y a 18 ans (vache, ça ne nous rajeunit) sortait un bijou, une pépite, une merveille incomprise mais devenue culte par la suite. Le 22 novembre 1994, la Saturn voyait le jour au Japon, commercialement parlant. Elle nous aura fait rêver avec ses jeux, ses shoots, sa ludothèque nippone... Bon anniversaire à elle, elle n'est pas prête de rejoindre le placard :) C'est un peu notre console préférée à moi et Asta en même temps (bon ok, j'ai un gros faible pour la Dreamcast également, j'ai toujours eu un mal fou à les départager ^^).

20 nov. 2012

RétroGaming pour Nintendo DS et 3DS


En ce moment, je suis très focalisé sur la célèbre Nintendo DS, car grâce aux linkers, il est possible de revivre de grand moments de jeux vidéo ! Et oui, à ma grande surprise, j'ai découvert qu'il était possible d'y glisser un émulateur GameBoy/GameBoy Color et Megadrive. Il en existe aussi bien d'autres mais ils n'émulent pas correctement (Snes, NeoGeo, etc...). Au moins, ces deux là font très bien leur travail ! Bref, il suffit juste de télécharger puis d'insérer le fichier ".nds" à la racine de votre linker. Pas besoin de "patcher" comme précisé sur plusieurs sites, c'est du pré-mâché ici ! Enfin, n'oubliez pas de créer un répertoire "Roms" pour chaque émulateur, où vous y remplirez vos copies de sauvegarde. Voilà de quoi rassasier ceux qui ne possèdent pas de Nomad ou encore qui regrettaient un rétroéclairage à l'époque de la GameBoy Color !


14 nov. 2012

Test - Call of Duty Black Ops 2 - 360/PS3/PC



Le microcosme des jeux vidéo est étrange. Dans le milieu, une véritable guerre s'engage entre les sites web et la presse papier pour débusquer la moindre information sur la poule aux œufs d'or que représente la série Call of Duty. Dernier épisode en date, les collègues s'entredéchirent littéralement pour une histoire de test publié par Eurogamer.fr. Jusqu'à là, rien de grave, si ce n'est que le papier en question a été pondu par l'ancien RP d'Activision. Dès lors, on peut émettre de sérieux doutes sur la crédibilité du site, surtout que la note flirte avec la perfection (9/10). Le problème, c'est que les gens causent souvent sans connaissance de cause et sans mettre en lumière la formation journalistique de cet ancien attaché de presse. Toutes les personnes qui le côtoient assurent qu'il a agit en toute transparence. Chacun est libre de penser ce qu'il veut mais il serait bon d'arrêter ces guéguerres futiles et sans intérêt. Le jeu vidéo n'a vraiment pas besoin de ça. Surtout à l'heure d'une presse papier qui n'en finit plus de lutter contre son dernier souffle. Et si vous êtes joueurs et que vous n'aimez pas la série, passez votre chemin tout simplement (même si, je le concède, voir courir des gamins à peine ado pour aller jouer au jeu (interdit aux -18 ans) au Paris Games Week, c'est juste sidérant de bêtises). Sur ce, il est temps de parler de Call of Duty Black Ops 2 (L'ami Norman m'avait fait éclater de rire avec son "tu veux zouer à Call of Buty" ?), d'autant plus que, cette année, Treyarch nous a tous pris à contre-pieds. 



N'espérez pas une révolution. Il s'agit toujours d'un FPS ultra scripté faisant la part belle à l'action. Pourtant, pour cette deuxième itération de l'arc "Black Ops", les développeurs ont fait en sorte de peaufiner l'écriture, la mise en scène et surtout la trame générale. Sans révéler les lignes principales de l'histoire, sachez que vous incarnez à la fois Alex Mason, au cœur des années 80, et son fils David, plus de quarante ans après. On navigue donc entre deux ambiances, deux atmosphères, appuyé par des armes, très éloignées les unes des autres technologiquement parlant. Ce qui est bien avec Call of Duty, c'est qu'à l'inverse d'un très patriotique Medal of Honnor : Warfighter, le tout ne se prend pas au sérieux. C'est tellement gros et spectaculaire qu'on s'adapte vite au second degré (comme en atteste la pub télévisée avec Omar et Robert Downey Jr.). Le grand méchant maniaco-dépressif qu'est Raul Menendez veut créer un conflit d'une envergure mondiale, dont le point d'orgue est une rivalité naissance entre les États-Unis et la Chine. C'est donc dans ce joyeux foutoir qu'on est plongé, jusqu'à l'une des six fins. Oui, Call of Duty Black Ops 2 propose une structure riche, vous obligeant parfois à faire des choix qui auront un impact sur le dénouement. Et franchement, ça fonctionne bien. 

La Terre est ronde

Pourtant, au début, il y a de quoi déchanter. Si la narration se met en place avec soin, il faut avouer que la première mission en plein cœur du territoire angolais n'est pas des plus réjouissantes. L'aspect flashy de l'environnement et les textures datées peinent à convaincre. Comme si cela ne suffit pas, on se tape des respawns d'ennemis super énervants. Heureusement, par la suite, les choses s'arrangent et on évite le syndrome du "couloir". Birmanie, Nicaragua, USS Barrack Obama (un porte-avion au nom de l'actuel Président américain), Panama ou encore Los Angeles, vous allez véritablement en prendre plein les mirettes tout en voyageant. Bon, on ne peut pas dire que toutes les missions se valent, surtout qu'elles sont graphiquement inégales mais elles ont le mérite de ne pas jamais abaisser de rythme. Au total, 12 missions vous attendent, auxquelles viennent s'ajouter les objectifs "Strike Force". Ce nouveau mode de jeu (il y a 4 missions supplémentaires dans la campagne solo si vous le souhaitez) vous invite à gérer plusieurs unités, dans le but de défendre vos positions. Il est possible d'effectuer ces missions de façon stratégique avec une vue du dessus, ou carrément d'incarner l'une des unités (soldat, drone, blindé...). C'est sympa mais elles ont tendance à dézinguer le rythme du jeu. On aime ou pas.

What the f... 

Globalement, Call of Duty : Black Ops 2 est, à mon sens, le meilleur en terme d'intensité depuis belle lurette. Après, on ne peut nier que le moteur graphique s'essouffle sérieusement et que les textures sont parfois dégueulasses, sans compter les bugs (j'ai bien aimé le coup du mec sur son cheval... à deux mètres derrière la selle). On a vraiment l'impression, par moment, que le jeu a été réalisé par deux équipes. Après, il faut avouer : ça défouraille grave ! Et ce scénario, à défaut d'être génial, est vraiment bien ficelé. A Los Angeles, vous allez véritablement en prendre plein la tronche. Citons pêle-mêle également la possibilité de customiser son arsenal, les musiques orchestrales enregistrées au studio d'Abbey Road et sa jouabilité toujours aussi efficace. Quant au multi, il est toujours de grande qualité. Le mode Zombie regroupe ainsi pas moins de trois modes de jeu (Grief - deux équipes qui s'affrontent- , Tranzit - coop à 4 - ou encore Survival qui porte bien son nom). Quant aux affrontements en ligne plus classiques, ils font l'objet d'un ajout de 14 cartes inédites et d'un nombre énorme de modes de jeu. 


En bref, on peut cracher sur la licence, dire que ça n'avance pas, que c'est du "kikoololilesque" ou que c'est la mort du jeu vidéo. Il n'empêche que ça fait du bien de s'immerger dans un tel blockbuster, malgré la débilité de certaines personnes en ligne (vraiment, l'éducation de certains est entièrement à refaire) et les dérapages nombreux de l'intelligence artificielle. Call of Duty Black Ops 2, même s'il commence à souffrir en matière de technique pure (réalisation trop inégale), demeure un titre plus intelligent qu'il n'y paraît. Et clairement, c'est un excellent titre.



8 nov. 2012

La fin d'une époque...

Autant être clair, j'en ai très gros sur la patate en écrivant ce post. Ce matin, jeudi 8 novembre 2012, MER7 a été liquidée. Pour l'heure, c'est donc une dizaine de magazines qui sont donc en cessation d'activité. Parmi ceux-là, on note certains mastodontes tels que Jeux Video Magazine, Joystick ou encore Consoles +. A ceux-là, il faut ajouter Windows News, Micro Actuel, PC Jeux, Kids'Mania, Xbox Magazine Officiel, Internet Pratique et enfin Computer Arts.  Bref, c'est la fin d'une époque. Pour moi, le pays et le monde de la presse n'ont jamais su s'adapter à l'émergence d'internet et m'est avis que le jeu vidéo n'est que le début des plans sociaux dans le secteur. Si rien n'est fait, tous les autres domaines (automobile, mode, etc) vont suivre. C'est donc le coeur lourd que je sais désormais que je n'écrirai plus pour Consoles +, Kids'Mania ou encore Jeux Video Magazine (j'ai eu la chance d'écrire un premier et dernier test dans ce canard, c'était sympa). Après Yellow Media et les folles années de Kid Paddle et Kids'Mania, j'ai participé à la géniale aventure Mega Duel, mais trop de "coupures" nous laissaient à penser qu'on n'allait pas dans la bonne direction. C'est confirmé... Et maintenant, en avant pour 2013... Heureusement que la Wii U sort dans quelques temps, ça va redonner un peu de baume au coeur. 

7 nov. 2012

Test - Medal of Honor Warfighter - PC, Ps3, X360

 

Éditeur : Electronic Arts
Développeur : Danger Close
Date de sortie : 26 Octobre 2012

Le genre FPS depuis un certain temps, enchaîne titre sur titre et dans cette vague désordonnée, seuls quelques rares softs survivent quand d'autres s'échouent telles des épaves dont on oubliera leur nom. C'est d’ailleurs pour cette raison que ce style m'a quelque peu blasé. Fan de la première heure de Médal of Honor, le premier épisode est passé à la trappe pensant avoir tout vu, après avoir goûté à du Crysis, BattleField et autre FarCry. Pourtant ce dernier volet nommé Warfighter a réussi le pari de se glisser intelligemment devant mes yeux et à me faire passer un moment pour le moins inattendu.



Spot publicitaire, pub web...La communication de ce dernier opus se veut insistante et présente sur tous les médias. C'était pour moi comme un renouveau de voir ça : « ah tiens, un nouveau Medal ! Enfin ! Je suis curieux de voir, ça me rappelle un BF3 !», me dis-je. Le teaser a réussi à me faire songer que ce jeu, c'est (enfin ?) du sérieux, au delà de tout ce qu'on a pu voir jusqu'à maintenant. L'argument, plutôt flatteur voire prétentieux, car, qui oserait affronter de plein fouet le phénomène fougueux de la série BattleField ?! C'est avec une pareille insolence qu'Electronic Arts a modifié mon désintérêt en curiosité.

Dès le début, l'immersion est totale entre visuel très propre et fouillé, un éclairage ambiant très vrai (à la limite du photo-réalisme) et mise en scène comparable au 7ème art. Medal of Honor frappe très fort dès les premiers instants et on s'isole volontiers dans l'action. Le plus bluffant est que ce dynamisme reste constant par le biais de courses poursuites délicieusement ficelées (inédit pour un FPS !) ; on se prendrait presque pour John Mc Lane dans le 3 volet Die Hard à Big Apple, puis un tour en hélico aux manettes d'un fusil mitrailleur ou encore aux commandes d'un zodiac. L'intensité n'a jamais été aussi vive, on ne décroche à aucun moment. Enfin si, et certainement pendant les scènes cinématiques (hors moteur du jeu) qui n'apportent guère d’intérêt.

Et oui, l'intrigue est répétitive à souhait : toujours et encore ce moyen orient qu'il faut fusiller. Voilà une des faiblesses du jeu. Je ne parlerai pas non plus de l'orientation pénible pro américaine, leitmotiv du FPS et des films récents. Bref, les neurones peuvent continuer à glander tranquille, nous ne sommes pas chez Dr Kawashima...Autre point misérable (et pas des moindres au vu du prix du jeu), la durée de vie sera aussi brève qu'un transit sans pruneaux, soit 5h...Et ce n'est pas le multi au contenu anorexique qui rattrapera cette misère. Même un Ghost Recon Online se débrouille mieux sur ce plan. A 50€, c'est cher payé car au calcul, on arrive à 10€ l'heure et 5€ la demie-heure de jeu ! Whaow ! Je commence à comprendre les critiques salées chez nos confrères...

Mais bon, après avoir fini le jeu, je me dis que rares sont ceux qui m'ont autant distrait et dont j'ai pu en voir le bout. Et n'est-ce pas le principal ? Medal Of Honor Warfighter est une expérience à vivre impérativement à condition de le trouver sur le marché de l'occasion à 29€. Voilà tout.




2 nov. 2012

Test - Halo 4 - Xbox 360


Éditeur : Microsoft
Développeur : 343 Industries
Date de sortie : 6 novembre 2012


Après moult années à servir les intérêts du Master Chief, Bungie a décidé de passer à autre chose. En l'état, c'est donc les Américains de 343 industries qui ont récupéré la franchise phare. Le pari, forcément gigantesque, a rendu les fans très dubitatifs. Il faut dire que le jeu vidéo nous a, pour l'heure, peu habitués à ces tours de passe-passe. Notre expérience de joueur nous rappelle que ces bouleversements ne sont que rarement synonymes de réussite. On peut notamment citer l'après Crash Bandicoot chez Naughty Dog ou le massacre de la série Worldwide Soccer lors de son passage de la Saturn à la Dreamcast. Pourtant, Microsoft n'a pas agit de manière déraisonnée et ce n'est pas pour rien que ce premier opus signé 343 Industries est le titre le plus cher de toute l'histoire de la firme de Redmond. Halo 4 est un hommage appuyé à l'original, tout en suivant les traces établies par ses aînés. Une œuvre poignante, marquante, immersive, qui démontre que la Xbox 360 en a sérieusement sous le capot. Cette fin d'année est, on peut d'ores et déjà le dire, complètement dingue. Effectuer une sélection ne va pas être simple.

4 années. Voilà 4 ans que ce bon vieux Master Chief n'a pas dérouillé ses armes. 4 ans à dériver dans l'espace, sans aucune perturbation, transformant peu à peu le héros en relique d'une époque révolue. Soudainement, Cortana, l'intelligence artificielle qui accompagne le Major depuis ses débuts sur Xbox, le réveille. Le Forward Unto Dawn (le vaisseau qui abrite le guerrier métallique) est en proie à d'étranges failles de sécurité. Il est temps de repartir au combat. Pour tout fan de Halo qui se respecte, il ne faut que quelques minutes pour se retrouver en terrain connu. Les couloirs du colosse spatial sont le point d'amarrage d'une aventure menée tambour battant. Durant nos pérégrinations, Cortana nous accompagne de sa délicieuse voix. Malgré l'atmosphère suffocante, on évolue de point de contrôle en point de contrôle, en prenant garde aux ennemis qui nous tombent sur la face. Le son, absolument démentiel en 5.1, incite à la prudence, chaque détour de couloir pouvant être synonyme de fondement troué. Malgré l'aspect balisé de la progression, ce premier niveau en met plein la vue, avec des séquences spectaculaires et des effets spéciaux plus que réussis. L'occasion de retrouver nos chers amis Covenants afin de se remémorer de glorieux souvenirs, entre deux ou trois headshots bien sentis. Comme à l'accoutumée, on peut récupérer toutes les armes de nos opposants, certaines étant plus intéressantes que d'autres.

De l'homme à la machine

Puis, une porte nous transporte à l'extérieur, nous scotchant à notre canapé. Détails par centaine, champ de profondeur gigantesque, vagues incessantes d'ennemis... Halo 4 nous laisse abasourdis par la fin de ce premier acte. Tenter d'échapper à l'impossible, c'est ce que parvient à nous faire imaginer 343 industries. Levée de rideau, nouvelle ambiance... acte 2, première foulée sur une planète inconnue. Nom du chapitre : Requiem. Le ton est donné. On avance entre les débris et les incendies jusqu'à traverser une cavité qui nous amène devant un paysage coloré, bluffant, le tout sur un fond de musique symphonique du plus bel effet. A partir de cet instant, Halo 4 n'arrête pas d'empiler les moments héroïques, plongeant le joueur dans l'ambiance unique des Halo. Pourtant, oui pourtant, malgré certaines phases spectaculaires, cet épisode se veut plus intimiste, prenant le temps de développer le lien qui unit Master Chief et la belle Cortana. Celle-ci est en proie à un fléau qui déstabilise ses capacités, ce pour quoi elle a été conçue. Ainsi, tout au long du solo, on assiste à des passages empreints de tristesse, entre une Cortana qui lutte contre la "Frénésie" (à vous de découvrir de quoi il s'agit) et un Major qui fait tout pour sauver son I.A préférée. 

Galère interstellaire

Pour mener à bien sa mission, le Major peut compter sur de nombreux véhicules. Ces passages sont plutôt intéressants, même si leur utilisation s'avère finalement limitée. C'est peut-être là l'une des grandes différences avec les anciens titres de Bungie. Par ailleurs, il est toujours possible de profiter des tourelles ennemies, tout en usant du bon vieux coup de poing dans la tronche. Autant être clair, ce Halo 4 ne manque pas de challenge. Si, au départ, on est confronté aux Covenants, on se retrouve vite face à face des ennemis inédits, terriblement efficaces : les Prométhéens, des gardiens protecteurs de la civilisation Forerunner. Pour commencer, les Watchers sont des entités volantes qui protégent leurs congénères. Outre la possibilité de tirer, elles offrent un bouclier de protection à leurs camarades obligeant le joueur à les éliminer, avant de s'intéresser au reste du groupe. Les Knights (ou Chevaliers Prométhéens) sont des créatures humanoïdes, capables de se téléporter et de se déplacer rapidement. Pour terminer, les Crawlers sont des organismes reptiliens, extrêmement rapides et dangereux. Déjà incroyablement résistants, ils le deviennent encore plus au fur et à mesure de la progression. Redoutable ! Par ces ajouts, Halo 4 offre une difficulté bel et bien présente, même en mode Facile. De plus, il n'est pas rare de tomber en rade de munitions, nous obligeant à adopter de nouvelles approches tactiques. C'est sans doute l'une des grandes réussites de cet épisode signé 343 industries. 

Sauvetage du monde entre potes

Entre deux niveaux, le jeu n'hésite pas à jouir d'une mise en scène travaillée. Cortana est véritablement troublante de réalisme. Le Major est égal à lui-même, mais on sent que ses sentiments envers Cortana sont plus forts que tout le reste. L'écriture a fait l'objet d'un grand soin et pousse à vouloir en savoir toujours plus. Sur le terrain, les armes sont souvent impressionnantes, qu'il s'agisse de celles des Covenants ou des Prométhéens. Ces dernières, redoutables d'efficacité, sont sublimes. La campagne solo est un régal et le ton plus mâture finira par vous faire fondre. Le souffle épique de l'aventure ne retombe que rarement et ces respirations sont l'occasion de développer les relations entre les protagonistes. Et elles n'ont rien de mièvres comme on peut le lire sur un certain site pro. Outre sa campagne (assez courte, dommage), Halo 4 peut se targuer de posséder l'un des multi les plus efficaces de sa génération. Tout d'abord, la campagne solo est jouable jusqu'à 4 en coopération. Une vraie tuerie. Vient ensuite le mode inédit "Spartan Ops" qui représente ni plus ni moins qu'une nouvelle campagne scénarisée mais focalisée sur le multijoueur. Les premières missions sont disponibles et d'autres vont suivre en DLC. A l'inverse de la campagne solo, ce mode s'intéresse à l'escouade de l'UNSC Infinity. Ajoutez à cela une myriade d'autres modes (capture de drapeau, défense et fortification de votre base, team deathmatch, etc.) et vous obtenez une vraie bombe en la matière, appuyée par une personnalisation poussée de votre Spartan. 

Défonce rétinienne

Pour terminer, impossible de ne pas parler de la réalisation. 343 Industries est parvenue à apporter sa touche personnelle, en utilisant un moteur graphique très impressionnant. Le niveau de qualité des textures force le respect, tout comme les innombrables effets spéciaux qui parsèment l'aventure. Lumières, ombres, explosions, fumées, poussières, particules qui virevoltent dans le vent... on en prend plein les mirettes. Signalons aussi la variété des environnements traversés, du centre de la planète Requiem à ses contrées plus exotiques, sans parler des niveaux plus "électroniques". Tout le reste est du même acabit : modélisation des ennemis et des héros principaux, animations ou encore intelligence artificielle générale (malgré quelques couacs). Et que dire de la bande son, magnifique (certains thèmes donnent des frissons), saupoudrée de bruitages ultra réalistes. Le pari était risqué mais il est négocié d'une main de maître par 343 Industries. 

Malgré une histoire pas toujours simple à suivre (dans ces conditions, il est préférable de lire un résumé des précédents opus), Halo 4 est une des bombes de cette fin d'année. Les protégés de 343 Industries sont parvenus à apporter leur touche personnelle, tout en jouissant de l'univers immersif de la série imaginée par Bungie. Une vraie réussite. Seul véritable regret : son solo assez court.