30 août 2022

Saints Row : Le GTA mara(re)booté ?

 

Paru pour la première fois en 2006, le bien-nommé Saints Row revient sous la forme d’un reboot ! En attendant Grand Theft Auto 6, le studio Volition lâche les joueurs dans un bac-à-sable complètement barré où fun et confort de jeu se côtoient pour plusieurs dizaines d’heures ! La saga a toujours été le porte-étendard du WTF le plus total et cet épisode ne déroge pas à la règle. Néanmoins, pour ce retour, les développeurs des Red Faction ont revu leur copie et les changements, c’est une certitude, ne plairont à tout le monde. En revanche, celles et ceux qui accrochent vont s’éclater !   

 


Dès le début de l’aventure, le joueur est amené à faire un premier choix parmi plusieurs types d’affichage (1080p, 1440p, 2160p/4k) en privilégiant le visuel ou la fluidité. En fond sonore, le mélange entre rap, RnB et trompettes met immédiatement dans l’ambiance. Tout commence lorsqu’un dénommé Antonio débarque dans une grande bâtisse où les Saints sont, comme d’habitude, en train de s’amuser sur la piste de danse. Alors que résonnent les beats et que l’alcool coule à flots, le décor de débauche s’efface peu à peu pour laisser place au bon vieux menu de personnalisation. L’atmosphère, vraiment excellente, donne le ton ce qui nous attend. Magnat, Cogneur, Combattant, Requin, Loup, Filou, Caïd ou Hors-la-loi, on façonne son avatar en sélectionnant son clan et en refaisant une beauté – ou non – à ce dernier. Saints Row oblige, les options sont nombreuses et on peut se laisser aller à de sacrées excentricités, en plus d’opter pour la nudité ou non. Et oui, le syndrome Dead or Alive avec le gonflage (ou le dégonflage) de poitrine est là aussi !

Le plus grand Open World de la saga

En faisant table-rase du passé, les développeurs ont opté pour un tout nouvel environnement inspiré de Las Vegas : Santo Ileso. C’est dans cette contrée mêlant urbanisme et balades champêtres que le joueur, premier membre de son futur clan, va poser un à un les pièces de l’échiquier et faire grandir son gang. En guise de tutorial, on est immergé dans une escouade de forces spéciales et on doit déloger un malfrat dans un décor de Far West. Le contraste est saisissant, mais cette mise en bouche permet d’apprendre à maîtriser les différentes commandes. Tir, déplacement accroupi, esquive, affrontement au corps-à-corps, l’ensemble reprend les recettes du genre et il n’y a aucune surprise de ce côté-là (oui, les tonneaux explosifs sont bien présents). Au bout de quelques minutes, on finit par attraper le grand-méchant… et on retrouve sa bande de potes à l’appart en ville. Le ton est plutôt cool, largement exagéré (c’est voulu, très américain et djeunz’ dans le style et là, c’est on aime ou pas), mais certaines vannes sont bien amenées. La petite troupe est encore en galère de tunes pour payer le loyer et se retrouve à faire les 400 coups pour récupérer la monnaie nécessaire au règlement du proprio. Saints Row est un grand 8 complètement déjanté où on se retrouve à semer les flics dans le désert sur le titre de KRS One et son emblématique (That’s the sound of da police) – et non pas « Assassins de la police » comme on croit l’entendre. 

Un gigantesque bac-à-sable

Et à partir de là, vous l’aurez compris, c’est du GTA pure souche, mais dans un esprit très différent. On a une carte avec une panoplie de missions principales et d’objectifs annexes avec de petits défis positionnés un peu partout. Dans les faits, le principe de l’open world est respecté et il y a de quoi s’amuser. Mais en toute franchise, à moins de pleinement succomber au charme du jeu, Saints Row, dans sa formule rebootée, manque d’une écriture percutante (trop de clichés et un scénario qui peine à décoller) et affiche un graphisme beaucoup trop générique. La map est très grande, mais l’ensemble souffre d’un manque de personnalité criant, sans parler du level design. C’est assez plat et surtout vide ! Visuellement, on est loin des standards actuels et les couleurs, criardes, n’aident pas à s’immerger pleinement, sauf de nuit où le rendu est beaucoup plus correct. Côté bugs, on en trouve toujours un peu et le clipping (apparition tardive des décors) est parfois assez prononcé. Saints Row n’est certainement pas un mauvais jeu, certaines missions sont super fun et l’atmosphère est amusante, mais il lui manque un peu de magie et plus de rythme, tant dans la conduite que des gunfights. Pour le finir à 100%, vous pouvez compter une bonne cinquantaine d’heures (environ 15 à 20 pour la trame principale).


CORRECT

Saints Row, malgré les efforts mis dans le reboot, accuse son âge et manque, dans l’ensemble, de personnalité. L’open world répond à tous les codes du genre, mais ceux d’il y a plus de dix ans et ça s’en ressent immédiatement dans la conception de la carte, dans l’intérêt des différentes missions ou dans les phases d’action et de conduite. Le titre de Volition aurait besoin de plus de rythme, d’un renouvellement plus marqué des environnements et tout simplement d’une direction artistique plus affirmée. Mais pour celles et ceux qui aiment le Far West et les bacs-à-sable avec plein de trucs à faire dans une ambiance déjantée, c’est la formule adéquate !

 

Points positifs :

L’ambiance déjantée

Des missions très fun

Des effets de lumière, notamment de nuit, très jolis

Des tonnes de trucs à faire

 

Points négatifs :

Des héros têtes-à-claques

Le côté djeunz’ too much

Une certaine lourdeur dans le gameplay (gunfights, conduite)

Du remplissage (collectionnite et compagnie) à la pelle

Une direction artistique qui manque de panache

Manque de personnalité, d’identité


Éditeur : Deep Silver / Développeur : Volition / Genre : Bac-à-sable GTA / Date de sortie : 23 août 2022 / PEGI : 3 / Supports :  PS5, PS4, PC, Xbox Series, Xbox One

26 août 2022

Kirby's Dream Buffet : Un manque de piquant ?

Alors que le succès de Fall Guys ne se dément pas, Nintendo reprend la formule du jeu de Mediatonic en l’adaptant à l’univers de Kirby. Battle royale convivial, Kirby’s Dream Buffet fait la part belle à la bouffe, aux papilles et aux roulades infernales. Un titre estival qui pourrait faire quelques émules avant la rentrée de septembre. Reste à savoir si le concept peut tenir sur la durée et si le lore de la boule rose a la même force attractive qu’un Fall Guys.

 


Pour les trente ans du personnage, Nintendo convie les joueurs à une sorte de Katamari Damacy. Le but est simple, il s’agit de gober tout ce qui passe à portée de la bouche du rondouillard. Fraises, myrtilles, cerises, tout y passe ! L’idée, c’est de devenir le plus gros mangeur de fraises de la partie, en profitant des autres fruits pour arrondir sa silhouette et ainsi dégommer les concurrents. Très rigolo et bien différent du fabuleux Kirby et le Monde Oublié, Kirby’s Dream Buffet est un titre qui aime le mouvement. L’avatar est en roulade perpétuelle et le joueur doit se frayer un chemin parmi les obstacles pour atteindre la plus grande montagne de fraises en fin de parcours. 

Concrètement, chaque fruit absorbé va arrondir l’embonpoint de Kirby et lui donner de la vitesse. Lorsqu’un certain nombre de fruits est atteint, la silhouette du protagoniste change subitement de taille et peut résister à des assauts d’adversaires plus maigrichons. Toutefois, attention, Nintendo a de la ressource et le prouve une nouvelle fois avec ce titre : plus vous êtes gros, plus votre poids vous jouera des tours ! Il est ainsi moins facile de manœuvrer et une sortie de piste est plus délicate dans le sens où le personnage a plus de mal à planer ! Heureusement, il y a des pouvoirs à récupérer ! 

Vive l’embonpoint !

En chemin, le joueur peut récupérer des capacités (via des items tout sucrés) permettant de foncer, de se transformer en tornade (pratique pour tout ramasser autour de soi), de se fondre dans le sol à la manière d’un Splatoon, etc. Cela apporte un peu de piments aux courses qui, disons-le clairement, sont la partie la plus fun du jeu. Les développeurs ont bien intégré quelques phases de chacun pour soi dans une arène, mais la formule est beaucoup moins intéressante. On y trouve un ersatz de Super Smash Bros. pour un résultat bien inférieur. Et c’est sans doute là le plus gros défaut de ce Kirby’s Dream Buffet : on en fait le tour beaucoup trop rapidement ! Nintendo oblige, on retrouve les sempiternelles récompenses à débloquer (costumes, musiques, friandises à collectionner…), mais ça manque de renouvellement graphique. Les courses ont un level design vraiment bien pensé, mais on évolue toujours dans le même type d’environnement, et ce ne sont pas les modes proposés (Solo, Multi local – un jeu par participant, super - ou online) qui permet de prolonger le plaisir à la manière d’un Mario Kart 8 Deluxe. C’est dommage car il y a des idées intéressantes, comme les bonus de fin de partie qui peuvent changer au dernier moment l’ordre de victoire. Visuellement, Kirby’s Dream Buffet est à l’image de son hôte : un bonbon coloré délicieux !

 


CORRECT

Kirby’s Dream Buffet aurait dû être un free-to-play. Pour une quinzaine d’euros, la formule manque tout simplement de croustillant. Joli et bien animé, il manque à ce titre un renouvellement visuel et un contenu étoffé. Si le fun lors des courses est bien présent, le jeu souffre de mini-jeux à l’intérêt inégal et on fait le tour trop rapidement des différents bonus proposés. À voir si Nintendo a prévu des ajouts gratuits dans les mois à venir, mais en l’état, l’ensemble est trop léger pour être pleinement recommandé.

 

Points positifs :

L’univers Kirby

Les différents costumes et musiques

Le principe à la Katamari Damacy associé à un Battle Royale

Les courses en ligne

 

Points négatifs :

Contenu beaucoup trop léger

Mini-jeux à l’intérêt inégal

Manque de renouvellement visuel

Un prix un chouilla élevé pour la proposition

Aucun intérêt en solo

 

Éditeur : Nintendo / Développeur : Nintendo / Genre : Battle Royale / Date de sortie : 17 août 2022 / PEGI : 3 / Support :  Nintendo Switch

17 août 2022

Wonder Boy Collection : Une compilation des classiques de Westone réussie

 

En 1980, Ryuichi Nishizawa, séduit par l’univers des jeux vidéo et la folie Space Invaders, obtient un emploi partiel durant ses études. Employé subalterne au sein de Tecmo (anciennement Tekan), il apprend les rouages de la création d’une œuvre. En tant qu’artiste, on lui demande de dessiner des éléments (son premier travail est un dessin de vaisseau spatial) sur une feuille quadrillée pour ensuite les reproduire sous la forme de sprites. Diplôme en poche, le garçon est définitivement embauché et rejoint un petit groupe de sept/huit personnes. Il ne le sait pas encore, mais quelques années plus tard, il sera à l’origine d’une licence culte de l’Histoire du jeu vidéo.

Lors de ses premières années au sein de Tekan, Nishizawa vit en collocation avec un ami et collègue, Michishito Ishizuka. Grâce à l’expertise de ce dernier, il apprend la programmation et le duo décide de se réunir pour créer des projets originaux. Malheureusement, Nishizawa est un peu paresseux et la bascule a lieu lorsque celui-ci, lassé de ses activités chez Tekan, quitte son poste pour rejoindre une compagnie appelée UPL (originellement Universal Playland). Sur place, il se fait de nouveaux collègues et sort très souvent le soir, provoquant l’ire d’Ishizuka. Après une bonne mise au point, les choses se tassent et les deux jeunes hommes poursuivent leur carrière respective, l’un chez Tekan, l’autre chez UPL. Fort de cette expérience, Nishizawa quitte UPL et co-fonde le studio indépendant Escape en attendant que son ancien colocataire, toujours chez Tekan, puisse le rejoindre. Escape deviendra Westone, contraction de Nishi (ouest > west) et Ishi (pierre > stone). Le duo (qui finira par se séparer de façon chaotique) donnera naissance à des jeux d’arcade qui seront ensuite achetés par les éditeurs. La série Wonder Boy, achetée par SEGA, sera leur plus grand succès.

Un premier grand succès

Premier jeu de cette compilation, Wonder Boy est le tout premier titre du studio Escape. À l’époque, Ryuichi Ishizawa est l’auteur de plusieurs jeux pour Tekan et UPL, mais c’est la première fois qu’il a une liberté totale. En association avec son ami d’alors, Michishito Ishizuka, l’intéressé élabore un jeu de plate-formes à défilement horizontal dans lequel le joueur avance en permanence (et non le décor !). « C’était trop difficile, je n’arrêtais pas de perdre, je n’arrivais pas à jouer à mon propre jeu. » (Rires), avoue-t-il. Il décide alors de corriger le concept en optant pour une progression plus classique (même si le personnage principal bouge sans arrêt ses jambes). Le jeu deviendra Wonder Boy et le skateboard est l’un des vestiges de la première tentative. Paru en 1986 sous l’égide de SEGA, le titre est aujourd’hui un très grand classique de l’univers du jeu vidéo. Dans cette compilation, c’est bien entendu la version arcade qui a été choisie et les joueurs peuvent, à loisir, modifier l’affichage (filtre, option CRT…), paramétrer le rembobinage ou encore sauvegarder à n’importe quel moment de la partie. Le gameplay, bien qu’un peu répétitif, est toujours aussi agréable à découvrir. Simple au premier abord, on s’aperçoit rapidement que le titre regorge de petites trouvailles (le marteau, le skate, les ennemis qui arrivent dans le dos, les boss, les bonus et malus…).

La terre des monstres

Conquis par Wonder Boy, SEGA achète le jeu pour enrichir son catalogue de jeux d’arcade. Grâce à cette nouvelle manne financière, Escape change de nom pour Westone et la petite firme déménage dans un nouveau bâtiment. Elle accueille de nouveaux employés, ce qui permet à Nishizawa et Ishizuka de nourrir leurs ambitions. Féru du RPG « Wizardry », le duo choisit de reprendre le lore de Wonder Boy pour en faire un jeu d’arcade mâtiné d’éléments de jeu de rôle. Un sacré pari ! C’est ainsi que naît l’histoire du jeune garçon très peu vêtu et qui doit gagner de l’expérience en récoltant de l’argent et en combattant. Ce qui est fort, c’est que Westone parvient à adapter ce principe à de l’argent réel ! Concrètement, le joueur obtient un bonus à chaque pièce mise dans la borne, ce qui le pousse à rajouter une seconde pièce, et ainsi de suite. Wonder Boy in Monster Land, qui propose les mêmes options (affichage, etc.), est lui aussi un classique qui a été adapté sur un nombre incalculable de supports. On débute sans rien et sans le sou. Puis, au détour d’une porte, on obtient sa première épée qui permet d’occire les serpents pour récupérer ses premiers deniers. Difficile, mais excellent, Wonder Boy in Monster Land est un titre prenant et très bien pensé, mais qui demande de sacrés réflexes au moment d’affronter les boss.

Le monde des monstres

Celui-là, il faut bien l’avouer, c’est mon chouchou dans la saga des Wonder Boy. À l’époque, je l’ai découvert sur Master System et je me souviens que mes frangins étaient déçus car tout était en anglais et qu’il ne s’agissait en rien d’un « simple » jeu d’action. Et pourtant, en m’efforçant à progresser, j’ai découvert un jeu magistral ! Reprenant la structure de Wonder Boy : The Dragon’s Trap, il met en scène un dénommé Shion dans une aventure action-RPG très prenante. La compilation profite ainsi de l’épisode Mega Drive paru en 1991 et on retrouve la patte graphique absolument unique et exquise de cette aventure aussi colorée et surprenante. On est constamment surpris par des idées drôles : l’ocarina, le petit elfe qui aide à débusquer des pièces et des entrées, les salles secrètes, les différents objets… tout cet ensemble participe à la qualité de l’épopée de Shion. Pour ne rien gâcher, les graphismes, animations et musiques sont très réussis ! Un indispensable de la collection !


Vole, cours, plane

Le dernier jeu de la compil’ n’est autre que Wonder Boy IV. Longtemps exclusif au Japon, cet épisode a fait l’objet d’un remake il y a quelques mois. Sans doute moins mémorable que ses confrères, l’aventure repose sur l’ajout d’une petite créature, le Pepelogoo, qui apporte un peu de renouveau. On peut en effet s’y agripper pour planer et atteindre des plate-formes éloignées. Malgré quelques défauts, comme une durée de vie plutôt courte (4/5 heures en ligne droite), c’est un épisode très joli et musicalement au top. Wonder Boy Collection est une compilation honorable qui aurait mérité d’être agrémentée de quelques jeux et bonus supplémentaires. Il y a bien une galerie bonus, mais elle ne comporte que des illustrations et jaquettes. Néanmoins pour celles et ceux qui veulent découvrir un pan intéressant de cette franchise, ce titre peut être une chouette initiative.

BON

Malgré quelques absences remarquées (comme The Dragon’s Trap), cette compilation se montre tout à fait correcte pour qui veut découvrir ou redécouvrir la série de Westone. Même s’il est regrettable que les nombreuses options (rembobinage, filtres, sauvegarde instantanée…) ne soient pas agrémentées de quelques bonus supplémentaires, le titre saura faire remonter bien des souvenirs aux plus nostalgiques. Visuellement, chaque épisode monte en puissance et c’est l’archétype de la compilation que l’on peut découvrir avec ses enfants. L’univers attachant et les différents personnages fonctionnent toujours en 2022 et on passe un très bon moment.

 

Points positifs :

Quatre jeux complets

Une petite galerie d’images

Des personnages et univers attachants

Les différentes options (filtres, etc.)

Visuellement et musicalement, c’est du bonheur !

 

Points négatifs :

On n’aurait pas dit non à des jeux supplémentaires

Des bonus beaucoup trop légers

Des jeux qui se terminent assez vite

 

Éditeur : ININ Games / Développeur : Westone Bit Entertainment / Genre : Action-RPG / Date de sortie : 3 juin 2022 / PEGI : 7 / Support :  PS4, Nintendo Switch

14 août 2022

La rencontre étonnante de Michael Jackson et SEGA, les coulisses de Moonwalker !

 Cela faisait un moment que ça me trottait dans la tête et je me suis mis à fouiller sur le web pour débusquer des informations sur la création des jeux Moonwalker. Après quelques prises de contact auprès d'anciens de SEGA Japon et SEGA of America, qui ont pu me confirmer ou m'infirmer certaines choses, notamment en matière de dates et d'évènements, j'ai pris quelques jours pour réaliser ce dossier sur la rencontre étonnante entre Michael Jackson et SEGA. En m'appuyant sur différentes sources (toutes citées) et documents, j'ai essayé de retracer le parcours hallucinant des personnes - et en particulier d'une - lors de la création de Moonwalker. Bonne lecture !



13 août 2022

Génération SEGA 2 : It's alive !

Un colis très attendu est arrivé à la maison et ne devrait plus tarder à arriver chez toutes celles et ceux qui ont commencé l'ouvrage. Après des années d'entretiens, de recherches et d'écriture, mon grand projet Génération SEGA (en deux volumes) touche à son but. Merci aux nombreux soutiens durant tout ce temps et à bientôt pour de nouvelles aventures ;) 

Pour vous procurer le livre

Édition standard : https://omakebooks.com/fr/livres-jeux-video/549-generation-sega-vol2-edition-standard-9782379891878.html
Édition collector (exclusive Omaké Books) : https://omakebooks.com/fr/livres-jeux-video/548-generation-sega-vol2-edition-collector-9782379891885.html